Je l’avais imaginé dans mon TFGA 13, mais je ne le pensais pas vraiment quand je disais que je devancerai Alex en parlant des avantages du jeu vidéo aujourd’hui. Et pourtant si, c’est bien le thème du mois. Je pourrais faire simple en faisant un simple copié-collé du paragraphe correspondant de mon précédent article, mais ce serait un peu tricher quand même… Du coup je vais soit développer mes idées, soit en trouver d’autres. Parce qu’au final, ce petit Top 5 improvisé le mois dernier était surtout là en contradiction avec la partie « c’était mieux avant ». Mais au final, il n’y a pas que ça.
Arrêtons d’être nostalgique et voyons ce que le progrès nous apporte !
#5. Bouge ton corps
Les temps ont changé depuis l’époque où le gamer ne faisait que jouer assis dans son canapé, à ne rien faire d’autre de la journée (sacré cliché n’est-ce pas !). Le monde du jeu nous offre maintenant une multitude de façons de jouer en remuant un peu ses fesses, histoire de nous faire un peu déculpabiliser de passer autant de temps avec une manette dans les mains.
L’e-sport est maintenant une discipline à part entière et possède ses propres championnats. Il n’est pas dégradant de clamer haut et fort qu’on est champion de FIFA ou autre jeu similaire. Et pourtant, dans ce cas précis, il n’y a pas de réels mouvements à part celui des doigts sur la manette, mais peut-être que je me trompe, je n’y joue pas…
Mais si on revient sur les jeux qui font vraiment bouger nos corps, on peut bien sûr mentionner plusieurs jeux de la Wii, qui fut une des premières consoles à proposer ce système, à commencer par Wii Sport et Wii Play, pour des parties délires entre amis, mais aussi du sport avec du tennis, du bowling ou autre, en mode détente ou plus sérieusement, et qui peuvent presque nous faire croire qu’on est sur le cours. Il y a même directement des séances de sport/fitness disponibles avec WiiFit, ou d’autres jeux tiers similaires de coach sportifs. Après tout, pourquoi aller dans une salle de sport alors qu’avec notre console préférée et les bons accessoires, on peut faire presque tout l’exercice dont on a besoin !
Sans oublier les fameux Just Dance, licence maintenant mythique qui permettent à chacun de se déhancher sur ses rythmes préférés. Et cela n’est pas réservé qu’à Nintendo, car Microsoft s’y est mis aussi avec la Kinect, et Sony avec le Playstation Move. Ainsi, chacun pouvait jouer en bougeant sur sa console fétiche.
Et pour rester sur Nintendo, je voudrais quand même finir sur ma console préférée, la 3DS, et son système de connectivité infra-rouge, le Streetpass, qui permet de jouer à certains jeux et de recevoir des bonus dans d’autres lorsque l’on sort de chez soi et qu’on rencontre d’autres joueurs. Le système peut évidemment être contourné, comme pour tout, mais le principe reste celui de sortir, de ne pas rester enfermé chez soi.
#4. Du multi-joueur où et quand on veut
La technologie étant toujours plus avancée, il devient facile de pouvoir se connecter pour faire une partie en ligne avec ses amis ou même des inconnus venant du monde entier.
Alors bien sûr, cette connectivité est un sacré défaut quand elle est obligatoire pour jouer ou quand il y a des mises à jour insupportables à installer, mais elle devient un véritable atout quand il s’agit de jouer sur du online intelligent et dynamique. Pour exemple, Splatoon n’aurait jamais existé sans un bon réseau, et c’est bien dommage! Sans parler des MMORPG, mais je ne pourrai pas de donner de détails, n’y jouant pas.
Sans remonter très loin (le wifi n’existait pas du temps de nos NES ou SNES…), je me souviens combien il était compliqué de se connecter pour faire un échange de Pokemon sur la version Diamant (DS) par exemple. Le type de protection utilisé par ma box n’était pas le bon, il fallait que je change les paramètres à chaque fois et du coup, j’en ai très peu profiter.
On pourra dire que c’était un moindre mal car ça privilégiait les sorties entre amis et le jeu en local (en Cable Link ou en Infra-Rouge), mais quand on est fille unique avec pas ou peu de geeks autour de soi, ça limite quand même pas mal ! Maintenant, je peux jouer à peu près à ce que je veux, quand je veux, avec qui je veux ou presque, et surtout où je veux vu que le partage de connexion depuis son téléphone peut permettre de jouer à certains jeux peu gourmands quand je suis à l’extérieur avec ma 3DS fétiche.
#3. De la rétrocompatibilité ou des anciennes versions
La rétrocompatiblité se retrouve sous différentes formes selon les consoles, les générations et les jeux. Lors du passage d’une génération à l’autre, certaines consoles prennent en charge le format de la génération précédente, mais ce n’est pas le cas pour toutes. En tout cas chez Nintendo c’est bien le cas sur les dernières consoles (GBA/DS, DS/3DS, GameCube/Wii…)! Mais quand on passe plusieurs générations, c’est dur de pouvoir jouer aux anciens jeux.sans les consoles.
Du coup je me tourne vers les versions électroniques, car même si le système est payant, je trouve très appréciable de pouvoir jouer à certains de mes jeux favoris de quand j’étais petite, sur mes console actuelles. Même si je possède plusieurs consoles rétro, ce qui n’est déjà pas le cas de tout le monde, je ne possède pas tous les jeux pour autant, et je ne souhaite pas forcément changer de console à chaque fois que je veux changer de jeu. La console virtuelle de l’eShop Nintendo est assez fournie à ce niveau, même s’il manque encore quelques titres.
J’apprécie de pouvoir passer d’un Animal Crossing New Leaf à un Donkey Kong Land 1 ou un Docteur Mario à volonté. D’autant que pour certains, ce sont les versions originales, alors que pour d’autres ce sont des versions revues et améliorées, tant au niveau du graphisme que du gameplay ou des options.
Pour ma part, je ne rechigne pas à acheter ainsi des jeux que je ne possède pas ou plus, pour y rejouer avec toujours autant de plaisir (mais tout dépend du prix bien évidemment).
#2. Plus de jeux dans moins d’espace (j’y tiens)
J’en parlais dans mon petit Top du TFGA 13, et je tiens à le garder ici celui-ci.
Contrairement à beaucoup, je ne considère pas le dématérialisé comme une tare et un aspect négatif du jeu vidéo. Bien sûr, il ne faut pas abuser de tout, mais je trouve plutôt pas mal d’avoir le choix entre une belle collection physique à exposer, et pouvoir posséder tous les jeux qu’on souhaite (ou du moins une bonne partie), juste dans sa console et sa petite chambre d’étudiant.
Que j’aime pouvoir passer d’un jeu à l’autre quand je suis en déplacement, sans avoir à garder avec moi ma boîte à jeux ! Et pour des petites sessions, c’est le top : 5 minutes de Tomodachi pour voir comment vont mes habitants, puis un peu de Picross histoire de se creuser la tête, mais après avoir fini un puzzle ou passer du temps sur un qui est trop compliqué, je peux passer autre chose…
Mon point numéro 3 se retrouve un peu ici aussi, vu que les anciens jeux se retrouvent disponibles (et payants) sous ce format. S’il n’y a pas de revue de la version, pas besoin de sortir une boîte. J’ai donc des anciens Zelda, Mario Land, Wario Land, Donkey Kong Land, Kirby et tout plein d’autres encore.
Et puis il faut reconnaître que pour certains développeurs, ce format leur permet de sortir des jeux qu’ils n’auraient pas pu en boîte. J’hésite assez peu quand je vois sur l’eShop un jeu indé qui me tente. On peut faire de belles trouvailles, et souvent avec des prix plus que corrects. Dire qu’avant, ces jeux ne pouvaient pas sortir faute de moyens pour les créateurs… Le plus souvent, je ne suis pas déçue de mes choix, qui se décident pour autant à un image et un style de jeu décrit.
Bien sûr, certains exagèrent, et j’ai un peu de mal à concevoir une grande licence en format exclusivement dématérialisé (je n’en vois pas pour ma part dans mes jeux favoris). Par contre, si un jeu sort dans les deux formats, et que je sais que je vais y jouer très régulièrement et sur de longues périodes (Animal Crossing, Tomodachi pour ne citer qu’eux), j’ai tendance à privilégier la version démat’.
Alors oui, mon coin gaming est moins fourni que la réalité, mais il l’est déjà bien assez vu la place que j’ai de disponible. Et non, le format physique n’est pas mort ! Il restera dans le cœur des joueurs pour les licences phares et les collectionneurs (tout du moins dans le monde de Nintendo, c’est comme ça que je le conçois).
#1. Jouer où on veut, quand on veut, comme on veut
Parce que le changement, c’est maintenant et très bientôt, avec depuis peu l’annonce de la part de Nintendo de sa prochaine console, nom de code Nintendo NX, qui serait une console hybride mi-salon/mi-portable. L’avenir est là les amis. Plus besoin d’acheter deux consoles pour jouer en intérieur ou en extérieur. On pourra faire ce qu’on veut comme on veut encore plus facilement, et surtout, bénéficier des titres multiples que les deux plateformes peuvent offrir en ne les achetant qu’une seule fois (pas toujours systématique chez Nintendo…, je ne sais pas pour les autres).
Même si nous n’avons que peu d’informations à son sujet, ça reste quand même l’hypothèse la plus plausible et je m’en réjouis d’avance. Il faudra bien sûr voir ce que ça donne, et je ne vais probablement pas me jeter dessus le jour de sa sortie et attendre quelques retours (quoique..), ainsi que les titres proposés et la rétrocompatibilité si elle existe.
Dans tous les cas, que l’on parle du futur proche (la NX devrait sortir en 2016) ou du présent actuel (oui je sais, ça se répète un peu), j’adore le fait de pouvoir jouer comme j’en ai envie. Ma 3DS m’accompagne partout, ma toute nouvelle Wii U me permet de m’éloigner de mon écran TV si le besoin s’en fait sentir (c’est d’ailleurs l’une des raisons de mon achat), ce sont autant d’éléments qui ne me font pas regretter le monde du jeu vidéo aujourd’hui.
Un top dicté par ma vie et mes besoins actuels, c’est-à-dire une grande portabilité et un gain de place, pour jouer à ce que je veux, quand je veux, où je veux et avec qui je veux. J’aime toujours autant avoir mes vieilles manettes entre les mains, et me replonger dans l’esprit d’avant, quand je jouais petite, mais les temps modernes apportent quand même pas mal leur lot de confort ! Et il y a plusieurs autres avantages à jouer aujourd’hui, comme en démontrent les autres participants sur ce thème du mois (à voir sur le blog d’Alex)!
2 commentaires
Et bien tu disais avoir "bâclé" tes derniers points, j'aimerais bien savoir où :')
Ce fut très sympa de lire, comme tu le rappelles à la fin, TA vision globale du JV d'aujourd'hui. On y constate que, finalement, chacun a ses propres goûts 🙂
Tu as des besoins et des envies qui différent de certains et c'est ça qui fait la richesse globale de l'offre actuelle. Petite mention spéciale au jeu en ligne que tu rappelles il y a quelques années … moi aussi je trouvais que c'était un enfer sur DS, pour les mêmes raisons que toi je ne l'ai que très peu utilisé tellement c'était pénible ^^
C'est bien la preuve finalement avec ce thème (et le précédent) qu'on n'attend jamais tous la même chose des jeux vidéo. Par conséquent, peu importe l'époque, il y a toujours de quoi se contenter. 🙂