Kirby, la petite boule rose toute kawaï, revient une nouvelle fois sur 3DS après Triple Deluxe, pour un nouvel épisode plus technologique, Planet Robobot. Des nouveautés au programme, dans un environnement bien connu, mais qui subit quelques modifications…
Un monde en paix attaqué
C’est par un après-midi tranquille, où chacun vaque à ses occupations, qu’un malheur survient à DreamLand. Ce dernier fait une sieste sous un arbre, pendant que le Roi Dadidou joue aux échecs avec ses acolytes, et que Meta Knight semble faire une petite randonnée. Car la menace vient cette fois d’ailleurs, du ciel plus particulièrement, avec l’arrivée d’un vaisseau qui pose çà et là des arbres sous ampoules et s’installe en implantant ses 5 pieds pointus un peu partout sur la planète, semblant vouloir transformer ce monde de verdure en un monde technologique.
Vu que la tranquillité de tous est menacée par ce vaisseau, chacun y met du sien pour tenter d’éloigner ce nouveau ennemi, mais le roi Dadidou ne fait pas le poids, dans son grand château, et le bateau volant de MétaKnight est immédiatement mis hors d’état de nuire. Il ne reste que Kirby pour faire face à cette invasion!
Ce qui marque beaucoup quand on commence la partie, c’est cet aspect beaucoup plus technologique par rapport aux autres opus, apporté directement depuis l’espace spécialement pour l’occasion. D’ailleurs, chaque monde porte un nom à consonance informatique, comme la Plaine Pixel ou l’Océan Optique…
Le robot, le nouvel allié de Kirby
Le titre et la jaquette l’annonçaient, Kirby peut cette fois compter sur l’aide d’un robot. Mais plus concrètement, comment cela se passe-t-il? En fait, on ne le sait pas vraiment, mais Kirby trouve au détour d’un niveau un robot qui siège dans un coin, et qui correspond parfaitement à sa petite taille! Il y prend donc place et acquiert alors la possibilité de le manier à sa guise.
Une fois dans le robot, plus question d’aspirer ses ennemis et par conséquent de voler une fois plein d’air! Le robot peut tout de même donner des coups, léviter pendant un très court instant, et copier les pouvoirs des ennemis en les assimilant par un moyen étrange défiant toute science!
La transformation est totale, et va même plus loin que la simple aspiration de Kirby. La roue et le jet sont notamment utilisés pour des passages spécifiques où ces pouvoirs sont obligatoires. Le premier transforme le robot en véhicule supercar qui passera d’un plan à l’autre à toute vitesse et sans étoile, tandis que le second permet d’accéder à des passages de shoot aérien. Chaque niveau contient un passage où le robot est disponible (pas toujours obligatoire), mais Kirby le quitte une fois la grande porte de fin de niveau atteinte.
Des niveaux fort bien travaillés
De manière générale, les interactions avec le décor sont beaucoup plus présentes et très bien réussies. Les passages d’un plan à l’autre sont nombreux, les dangers qui arrivent de l’arrière-plan ou du premier plan sont fréquents, que ce soit de simples ennemis qui arrivent à faire le saut sans problèmes, ou de grands éléments du décor qui viennent entraver le chemin de notre boule rose, comme les cornets de glace qui viennent s’effondrer depuis le fond, les voitures qui roulent (quand ce n’est pas rouge pour elles) ou encore des requins métalliques qui font le tour des poteaux dans les niveaux sous-marins.
En plus de ces interactions très dynamiques, les niveaux sont globalement très soignés. Les développeurs s’en sont donné à cœur joie pour intégrer la technologie à DreamLand, et le rendu est vraiment beau. Progressivement, de monde en monde, le réseau se fait de plus en plus présent, jusqu’à ce que notre protagoniste se retrouve complètement dans la matrice du vaisseau, constituée de matière sombre, de pixels dont certains se déplacent librement d’un plan à l’autre, et d’ennemis holographiques.
Et pour pousser la beauté visuelle à son maximum, certains passages ne se font pas linéairement, mais en diagonale ou en décalé, apportant une touche supplémentaire au titre. Même si ce n’est pas très souvent, ces perspectives sont fort appréciées, et présentées dès le début du jeu.
Une seconde vie après l’histoire
L’aventure seule n’est pas suffisante pour obtenir les 100%. Il y a plusieurs bonus, certains disponibles dès le début, d’autres qui se débloquent une fois le mode histoire terminé, et qui permettent de prolonger (voire même de doubler pour les plus teigneux) la durée de vie du titre.
Tout d’abord, la collection de vignettes, au même titre que les porte-clés dans Triple Deluxe, donne un but supplémentaire pour fouiller chaque niveau de fond en comble. Il existe des vignettes bleues, que l’on trouve n’importe où et que l’on peut même acheter via les pièces de jeu, et des vignettes dorées qui n’existent qu’en un seul exemplaire, disponible dans chaque niveau, qui dispose également de 3 cubacodes à retrouver pour débloquer des niveaux supplémentaires (niveaux EX). Les vignettes permettent en prime de décorer le robot, en les collant sur chaque bras.
Une fois tous les niveaux parfaitement maîtrisés, les vignettes toutes collectionnées et le boss de fin dézingué, d’autres bonus se débloquent. Il y a l’habituelle arène, où Kirby doit affronter tous les boss du jeu à la suite, mais aussi le retour de Meta Knight, permettant à ce dernier de devenir le protagoniste de la même histoire que Kirby (à quelques arrangement près). Il devra passer les mondes les uns après les autres, sans pause entre chaque niveau à part quelques points de sauvegarde, dans une aventure un peu plus difficile et avec moins d’avantages (enfin, c’est ce qu’ils annoncent mais je n’ai pas ressenti cette difficulté supplémentaire). A la différence de Kirby, Meta Knight ne peux pas aspirer ses ennemis ni utiliser de robot, mais il dispose d’une épée plus puissante et d’attaques spéciales à utiliser à bon escient contre quelques points gagnés au cours de l’aventure.
Parce que ce n’est pas fini, Kirby endosse de nouveaux rôles dans les autres bonus. Avec les défis 3D de Kirby, il se retrouve sur une plateforme en 3D, à devoir aspirer les ennemis pour en combattre d’autres sur des mini niveaux, avec un boss de fin à chaque fois.
Dans l’aventure de Kirby, il devient un héros qui doit combattre des mini-boss des anciens jeux comme Gigalame ou Frigor Efik, aidés de coéquipiers à la manière d’un RPG. Chaque victoire lui octroie des points d’expérience, permettant de monter de niveaux et d’améliorer ses statistiques, pour vaincre le boss final de cette aventure. Le temps passé dessus reste anecdotique, mais le passage est très plaisant et divertissant!
Mon avis : 8/10
Gameplay : Scénario: Bande sonore / graphismes : Durée de vie : Coup de coeur : |
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Points positifs – Le robot, une bonne innovation – Les interactions avec le décor – La musique entraînante – Les bonus qui prolongent bien la durée de vie |
Points négatifs – Un peu trop facile – Les vies se réinitialisent en quittant la partie – Mauvaise visibilité des vignettes dorées manquantes dans les niveaux |