Richard Dean Anderson, John Noble, Anthony Daniels, plusieurs grands noms avaient été annoncés pour cette édition anniversaire du Toulouse Game Show, qui s’est déroulé les 26 et 27 novembre dernier au Parc des Expositions. Et ils ne sont pas venus seuls…
10 ans…
Même si ce n’est que la deuxième fois que j’assistais au Toulouse Game Show, il faut reconnaître qu’il s’agit de l’un des événements incontournables en France dans l’univers geek. Les invités y sont toujours prestigieux, quel que soit le thème (films, séries, mangas, BD, comics, jeux vidéo…), la surface très grande, avec l’utilisation de 6 Halls du Parc des Exposition, et forcément, la quantité de visiteurs est au rendez-vous.
Pour cet anniversaire, cette décade même, il fallait mettre les moyens, et il semblerait que les organisateurs n’ont pas lésiné. Ce qui nous a fait venir avant tout, c’est la présence de Richard Dean Anderson, mon ami étant un grand fan et l’acteur ne se déplaçant que rarement en Europe, encore moins en France. Il avait même failli ne pas venir à cause d’un accident qui l’aurait empêché de signer les dédicaces, mais l’engouement pour cet acteur était tel que les fans ont préféré le voir venir sans signer que venir l’année prochaine. Pour l’occasion, une Porte des Etoiles de grande taille trônait fièrement dans l’un des halls, aux côtés de voitures de légende et de l’univers Star Wars.
Des invités exceptionnels
La liste des invités était vraiment impressionnante, et elle nous fut présentée lors de la cérémonie d’ouverture avec la présence de chacun sur scène pour une brève apparition. Après un rapide retour sur les 10 dernières années du TGS, les premiers invités à être présentés étaient les acteurs de grands films et séries, comme John Noble (Fringe, Le Seigneur des Anneaux), Anthony Daniels (C-3PO dans Star Wars) et donc Richard Dean Anderson (Stargate, MacGyver).
Chacun d’entre eux a animé au moins une conférence le samedi ou le dimanche (voire les 2 jours), sous la forme d’une grande session de questions-réponses. Nous n’avons pu assisté qu’à celle de Richard Dean Anderson, et celle-ci fut pour le moins très amusante. Nous avons eu droit à un acteur très enjoué et heureux d’être là, et surtout extrêmement taquin. A tel point que je ne sais pas comment le traducteur faisait pour garder son calme, même s’il n’a pas réussir à contenir quelques rires.
Une autre actrice a été annoncé un peu plus tard, mais j’avoue que je ne la connaissais pas avant cet événement. Il s’agit d’Autumn Reeser, qui a joué dans un grand nombre de séries américaines comme Super Hero Family ou Last Resort par exemple. Pour sa venue à Toulouse, étant la seule actrice du groupe US, les organisateurs lui ont offert un très beau bouquet de fleurs, qui a semblé la ravir. Un mur de photos envoyées par ses fans était également disposé dans l’un des halls.
Côté français, la liste est encore plus longue, et on peut notamment lister plusieurs comédiens de Kaamelott (Nicolas Gabion, Bô Gaultier de Kermoal, Guillaume Briat), des doubleurs de voix très connues, comme Brigitte Lecordier, une habituée des salons, et voix de Son Goku ou de Oui-Oui, Patrick Borg, également la voix de Son Goku, mais aussi de David Boreanaz, et surtout, Edgar Givry, la voix de John Malkovich et Richard Dean Anderson, qu’il a pu rencontrer pour la première fois ici même ce week-end.
La liste est encore très longue, je ne pourrai pas tous les mentionner, pour cela il était préférable d’aller jeter un œil sur la page de l’événement. Tout le monde pouvait trouver son bonheur avec au moins un des invités. Un de ceux que je voulais voir également, et qui ne fut pas énormément applaudi à ma grande surprise, c’est Don Rosa, le papa de Picsou! Mais probablement que ses fans n’étaient pas à la conférence, car les files d’attente étaient bien chargées quand même, et je n’ai pas pu faire dédicacer mon jeu Duck Tales sur NES…
J’ai tout de même eu droit à une belle photo posée en salle presse avant son départ en conférence! Et sur son stand, une superbe affiche de Don Rosa calligraphiée, des planches de dessin au mur et sur la table, en vente, quelques poivrons, et surtout, sa veste de Donald Duck bien exposée, comme pour formuler un petit message.
De nombreux autres auteurs de comics et BD étaient sur place.
Par contre je dois avouer avoir amèrement regretté l’annulation de la venue de Tohru Fujisawa, le papa de GTO, qui avait été annoncé mais s’est désisté en raison des événements de l’été à Nice… J’aurais tellement aimé le rencontrer, mais en même temps, je n’aurais peut-être pas eu le temps!
Le côté Jeux Vidéo n’était pas en reste, avec plusieurs créateurs, mais il y avait aussi différents intervenants sur des sujets variés et un grand nombre de Youtubeurs.
Et puis, le côté musical avait aussi une belle part, avec le parrain de l’événement depuis sa première édition, à savoir Bernard Minet, qui a animé un concert le samedi soir, et plusieurs autres groupes et tous les genres, qui se sont succédé sur la grande scène tout au long des 2 jours. En prime, Bernard Minet animait un quiz le dimanche, et une autre vedette phare, que je n’ai pas réussi à croiser, était présente le dimanche pour un autre jeu à animer, à savoir Julien Lepers.
Du cosplay omniprésent
Le Toulouse Game Show étant un grand événement, la quantité de Cosplay présents et leur qualité n’est même pas à discuter! Il y en avait dans tous les coins, des plus simples aux plus évolués, voire professionnels. Et certains attiraient énormément les regards…
Quelques stands spécialisés dans le cosplay étaient disposés dans l’un des halls, pour des façonnages, des conseils, et même des prises de vues avec quelques décors. C’était dans ce coin-là qu’il était possible de croiser de nombreux cosplayeurs prêts à poser pour une belle photo.
Et puis de temps en temps, quelques individus se plaisaient à faire des photos-bombes, comme ce DSK, mais tout bien tout honneur quand même (il a même demandé l’autorisation d’apparaître sur la photo). Quand c’est bon enfant et que ça reste cordial, peu importe le cosplay utilisé, c’est toujours amusant, et j’ai pu faire d’autres photos de la belle demoiselle sans lui.
Du jeu vidéo d’hier et de demain
Les jeux vidéo étaient rassemblés dans un seul et même hall, et étonnamment, ce n’était pas celui où il y avait le plus de monde ! Pour autant, l’attente pour tester des jeux restait très grande, et je n’ai pas pu beaucoup en essayer.
Par contre, il y en avait pour tous les goûts, et tous les âges. Le rétrogaming avait sa part du gâteau, comme toujours, avec des stands proposant de tester les jeux d’autrefois, pour les nostalgiques ou pour les petits qui voulaient découvrir à quoi jouaient leurs ancêtres.
Le jeu d’aujourd’hui était également très présent, avec les stands phares Nintendo ou Playstation qui permettaient de s’essayer aux dernières nouveautés, et de participer à des tournois. Un grand espace était réservé aux jeux indépendants, avec la possibilité ici aussi de tester les derniers jeux en développement. Le nombre de jeux sur place n’était pas très grand, certains n’ayant pas pu venir, mais j’ai retrouvé avec grand plaisir Splasher, que j’attends avec impatience, et découvert Double Kick Heroes, un jeu de rythme où il faut tuer des zombies, pas si évident mais très amusant!
Toutefois, ce qui a attiré le plus de monde, à n’en pas douter, c’est bien la réalité virtuelle. Elle était présente dans plusieurs stands, à différentes échelles. Playstation proposait bien évidemment son PSVR, mais cela semblait classique comparé aux sièges de simulation ou encore au stand disposant d’une voiture type grand huit, dans laquelle jusqu’à 4 joueurs pouvaient se placer, placer le casque sur la tête, et se croire au centre d’un parc d’attraction, en plein dans des montagnes russes! J’ai vraiment regretté ne pas tester au moins celui-ci, mais la file d’attente était déjà bien grande à l’ouverture.
Des halls surpeuplés
Le gros point noir du week-end selon moi, à tel point que j’en fait un paragraphe à part entière (mais qui ne sera pas vraiment illustré), c’est le monde présent sur place, surtout le samedi. L’avantage d’entrer un peu avant les autres, c’est de pouvoir profiter des stands, de leur disponibilité, de prendre un maximum de photos, et de bien se placer dans les files d’attente des dédicaces si nécessaire.
Malheureusement, cela ne dure qu’un temps, et peu de temps après l’ouverture, vers 10h30-11h, et jusqu’au soir aux alentours de 18h, les allées étaient pleines de monde, à tel point qu’il était parfois difficile de se repérer ou d’accéder aux stands.
Pour ma part, ça m’a complètement démotivée, et au final je n’ai rien acheté et je n’ai pas vraiment pu essayer quoique ce soit aux jeux vidéo ni faire de dédicace… je sais également que plusieurs sont partis plus tôt que prévu à cause du monde.
Le dimanche, j’ai cru remarquer que c’était moins flagrant, et il était déjà plus agréable de se balader dans les différents halls (on ne peut pas non plus demander à ce qu’il n’y ait personne!), mais nous avons dû partir tôt pour reprendre la route…
Des événements parallèles
Le Toulouse Game Show cette année, ce n’était pas seulement un salon geek gigantesque, avec des invités, des conférences et des stands, mais c’était aussi plusieurs autres événements présents en un même lieu. Et même si je n’ai pas vraiment assisté à chaque, je ne pouvais pas ne pas en parler!
Tout d’abord le 4ème Festival Francophone de la Websérie. Depuis quelques années, ce mode de média grandit toujours plus, et plusieurs stands présentent les projets de chacun, le plus souvent dans un coin d’un des halls. Ici, ce n’était pas un petit coin, une bonne partie de l’espace était occupé par les différentes webséries représentées, dont Challenger, qui était venue avec son véhicule phare.
En parallèle des stands, le Festival était programmé sur place, afin de récompenser les meilleurs titres dans différentes catégories. Juste à côté des stands, un chapiteau avait été aménagé pour les projections avec le jury, et les résultats ont été transis à la fin du week-end.
Au centre du salon, l’un des halls était intégralement consacré à un autre événement, celui de la finale nationale Challenge France de League of Legends. Le tout étant barricadé (car payant, et probablement pour isoler un peu les participants du bruit et du monde environnants), je n’ai pas pu aller voir plus loin, mais je n’y joue pas donc je n’étais pas plus curieuse.
Par contre, le hall d’à côté était très intéressant, avec une programmation très musicale. Plusieurs groupes, chanteurs et chanteuses se sont succédés tout au long des deux jours, que ce soit Bernard Minet pour un concert le samedi soir, mais aussi les Neko Light Orchestra, Goldarock ou encore Michel Barouille, pour les chansons de notre enfance. Dans le même halls, quelques flippers permettaient aux plus nostalgiques de taper quelques billes derrière ce fond sonore, et de participer à quelques tournois.
Les stands coup de coeur
Au final, il n’est pas toujours évident de se démarquer des autres stands, certains sont présents à toutes les conventions, d’autres vendent la même chose que le voisin d’en face… Mais comme à chaque fois, certains m’ont tapé dan l’oeil! Cela ne signifie pas que les autres ne sont pas bien, il est même très probable que j’en ai raté quelqu’un qui m’aurait autant plus, voire plus!
Ce premier stand artisanal, celui de Fan Light, encore vu nulle part ailleurs (pour ma part) m’a beaucoup plu. Seules des lampes étaient présentées, mais toutes remarquablement réalisées, sur différents thèmes comme les jeux vidéo, les films, les séries, ou même le TGS en lui-même. La créatrice nous a indiqué pouvoir faire à peu près n’importe quoi à partir du moment où on lui indique ce qu’il nous plait. Je suis restée bouche béé devant cette lampe Mario qui m’a fortement rappelé le Nintendo World Store! Elles sont faites avec différentes matériaux, puis sont peintes pour donner un effet métallique.
Un autre stand artisanal a pas mal éveillé ma curiosité, avec des meubles bas à l’effigie de nos consoles préférées, comme cette table basse NES, parfaite pour contenir la console éponyme! Etabli Workshop de son nom, on pouvait y trouver des poufs en bois en forme des croix, triangles, carré et rond de Playstation, des tables gigognes en forme de manettes, et bien d’autres articles encore. Aucune idée du prix, je suis surtout restée pour le plaisir des yeux.
Un peu par hasard, en faisant une pause dans un coin d’un des halls, je suis tombée sur le stand de Christophe Dougnac, un artiste qui était en pleine séance de digital painting en live. N’ayant pas pu assister à la conférence qu’il animait, je suis restée un peu sur place pour voir son travail, et il a pu me le montrer un peu plus en détail.
Enfin, pour rester dans le dessin, une fresque habillait l’un des murs d’un hall, proche du stand de l’Ecole Internationale du Manga de Toulouse. Tout d’abord blanche au début du week-end, elle s’est peu à peu remplie au grès des idées des élèves, qui venaient y dessiner. Chacun a ainsi pris un peu d’espace pour y montrer son talent, et même si je n’ai pas pu la voir terminée, elle était déjà bien avancée le dimanche en début d’après-midi.
Un événement qui attire toujours beaucoup (trop) de monde, en grande partie grâce à la liste exceptionnelle des invités. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette 10ème édition a été accompagnée de grandes têtes d’affiche, qui ont permis à la plupart de réaliser leurs rêves, et de planifier leurs journées en conséquence. Sur ma journée et demie de présence, je n’ai malheureusement pas eu le temps de tout faire ni voir, mais ce fut tout de même un très bon week-end! Le programme était très chargé, et même si j’ai essayé de me concentrer sur les jeux, les animations et les conférences plutôt que les stands de boutiques, je sais que j’ai raté plein de choses.
Moins :
– Beaucoup trop de monde, surtout le samedi
– L’attente interminable pour chaque invité
– Un programme trop chargé pour tout voir/faire sur les 2 jours
Plus :
– Des invités exceptionnels
– Une porte des étoiles géante
– L’ambiance générale
Pour voir toutes les photos de l’événement, je vous invite sur l’album de la page Facebook du blog.