Seul un tweet de Nintendo avait annoncé la console il y a quelques mois… La NES fêtant ses 30 ans en Europe cette année, une version miniature semblait parfaite pour célébrer cet anniversaire, et elle prit le nom de Nintendo Classic Mini : NES. Par la suite, elle fut un peu plus détaillée via le Nintendo Direct du 1er septembre dernier, avec un trailer digne des plus grands blockbuster tellement il faisait vibrer mon cœur !
Elle était annoncée pour le vendredi 11 novembre, mais s’agissant en France d’un jour férié, elle aurait dû sortir officiellement le samedi 12, pile pendant le Hero Festival! Quand je reçus l’appel du magasin où je l’avais précommandée, le mardi (donc 4 jours en avance), je me suis cru à Noël, et je suis allée chercher cette petite surprise que j’attendais depuis longtemps. D’autant plus que les quantités étaient très limitées (encore maintenant elle est difficile à trouver), et la vendeuse m’a même demandé si je pouvais venir la chercher le jour même car ils n’en avaient pas assez pour tout le monde..
Et après une vidéo d’unboxing (que vous pouvez retrouver en bas de l’article), j’ai eu envie d’en rajouter une couche et de donner un avis plus détaillé par écrit.
Elle a (presque) tout d’une grande
La première chose qui m’a marqué, c’est la taille de la boîte. Je savais qu’il s’agit d’une mini console, mais elle n’est vraiment pas grande du tout! Et encore, ce n’était que le premier aperçu de l’extérieur. A l’intérieur, la console fait à peu près la moitié de la boîte, elle rentre dans une main, et surtout elle est d’une légèreté extrême, comme si elle était vide, c’est très étonnant, et même déroutant.
Par contre, la manette a conservé sa taille originelle, ce qui est beaucoup plus pratique pour jouer… Malgré tout, il semblerait que la MiniFamicon n’ait pas bénéficié du même traitement, et ses manettes ont également rapetissé. Mais revenons à la console qui nous intéresse, et ici les manettes, ou plutôt LA manette, car il n’y en a qu’une seule de fournie, et je n’ai malheureusement pas eu la chance de pouvoir en précommander une deuxième. Même si sa taille est identique à l’ancienne, il y a tout de même des différences, et la plus notable est la longueur de son cordon : moins d’1 mètre, contre au moins le triple pour sa grande sœur. Rien ne justifie ce changement, car la distance entre la console et le canapé est toujours la même, et s’est même agrandie vu que les écrans ont doublé de taille…
L’autre différence réside dans le type de branchement. Nous ne sommes plus sur l’ancien branchement spécifique (ce qui aurait permis d’utiliser les anciennes manettes, ça aurait été trop facile..), mais sur un branchement type Wii. C’est que la manette peut également être reliée à la Wiimote, pour profiter comme au bon vieux temps des jeux NES sur la console virtuelle (ceux qui ne sont pas sur la miniNES bien sûr).
Une véritable version miniature
Comme j’ai la chance d’avoir la console originale à la maison, j’ai pu faire une comparaison en direct. En dehors de la taille et du poids, les consoles sont effectivement identiques, à peu de choses près.
Commençons par les similitudes : à l’échelle près, elles sont identiques de l’extérieur, pour ce qui est de la forme, des couleurs, de la fente, des boutons et des emplacements des connectiques. Et c’est surtout sur ce point que la différence est flagrante, car ici, pas d’alimentation à l’ancienne ni de prise péritel, et encore moins de port spécifique pour les manettes (il ne faudrait pas que l’on puisse utiliser les anciennes, alors que les nouvelles valent 10 euros pièce). Ici, la console se branche grâce à un câble HDMI, histoire d’être compatible avec nos téléviseurs récents, s’alimente par câble USB (avec un adaptateur secteur non fourni…), et les manettes ont des ports similaires à ceux des Wiimotes. Par ailleurs, la fente ne s’ouvre pas, mais cela parait logique étant donné que les jeux sont directement intégrés dans la console et qu’il n’y a pas de cartouches, cela évite donc la poussière.
Les grands classiques
La liste des jeux avait été annoncée depuis longtemps, il n’y a pas eu de surprise de ce côté là, mais ce n’est pas pour ça que ça ne fait pas plaisir! 30 des meilleurs jeux de la console ont ainsi été rassemblés, et il est possible de passer de l’un à l’autre très facilement.
La liste complète des jeux est présente sur la boîte, certains disposant même d’une capture d’écran. Lors de l’allumage de la console, après un premier paramétrage rapide, ces jeux s’offrent à nous, via une liste défilant horizontalement avec les jaquette de chaque jeu. Il est même possible de les classer selon notre choix, par ordre alphabétique ou par utilisations. Parmi eux, il y en a un grand nombre que je n’ai jamais fait, car je possédais la console quand j’étais très petite et que je ne choisissais pas mes titres, et que par la suite ils n’étaient plus forcément trouvables à des tarifs corrects. Je me réjouis donc de découvrir certains titres, et d’en refaire d’autres…
Balloon Fight
Bubble Bobble
Castlevania
Castlevania II: Simon’s Quest
Donkey Kong
Donkey Kong Jr.
Double Dragon II: The Revenge
Dr. Mario
Excitebike
Final Fantasy
Galaga
Ghosts’n Goblins
Gradius
Ice Climber
Kid Icarus
Kirby’s Adventure
Mario Bros.
Mega Man 2
Metroid
Ninja Gaiden
Pac-Man
Punch-Out!! Featuring Mr. Dream
StarTropics
SUPER C
Super Mario Bros
Super Mario Bros 2
Super Mario Bros 3
Tecmo Bowl
The Legend of Zelda
Zelda II: The Adventure of Link
Comme pour les consoles virtuelles sur ses consoles récentes, Nintendo nous a ici offert la possibilité de sauvegarder à tout moment, et ce plusieurs fois pour chaque jeu. D’où une grande facilité de quitter un jeu pour jouer à un autre, car il n’y a plus cette barrière de la sauvegarde (ou son absence).
Côté paramètres, ce que je retiens surtout c’est la possibilité de faire varier la qualité de l’image, et d’avoir le jeu au format 4:3 ou même avec un filtre cathodique (celui qui fait plus ou moins vibrer l’écran avec des ondes horizontales!).
J’ai pu y jouer un petit peu lors de mon unboxing, mais comme je l’ai vite remise dans sa boîte, je n’ai pas encore continué dans ma lancée, mais ça ne saurait tarder. J’ai choisi de ne la sortir que lorsque je voudrai y jouer, afin de ne pas l’abîmer, d’autant que dans tous les cas, il faudra que je la débranche à chaque fois (manque de place, mais aussi conseil noté sur la boîte).
C’est la passion qui parle avant tout avec cette « nouvelle » console. Elle a beaucoup été critiquée, s’agissant d’un simple émulateur à prix fort, mais cela reste pour moi une console officielle Nintendo, celle de mon enfance qui plus est, avec une grande quantité de jeux, que je ne possède pas pour la plupart. Si je devais me les trouver (toujours officiellement) pour ma NES d’origine, le tarif n’aurait pas été le même…
J’adore
– La NES
– Sa petite taille et son poids
– Les jeux de mon enfance à retrouver et d’autres à découvrir
Je n’aime pas
– La longueur du câble de la manette
– La rigidité de tous les câbles
Vous l’aviez peut-être déjà vu, mais je le partage à nouveau avec vous, pour mieux imager tout ce que je viens de dire : ma vidéo d’Unboxing et la comparaison de la mini-NES avec la précédente NES.