Je n’ai encore jamais eu l’occasion de parler du Mang’Azur, et pourtant, il s’agit de la toute première convention que j’ai pu faire, avant la Japan Expo et toutes les autres. Il faut dire que sa proximité avec ma ville avait pas mal aidé à l’époque où je voulais voir comment ça se passait. Comme l’année dernière je n’y suis pas allée, je n’ai pas pu écrire dessus avant aujourd’hui. Mais pour une fois, je vais essayer de faire court (ou pas…).
Une convention en plein coeur de la ville
C’est en plein centre de Toulon que le Mang’Azur se déroule chaque année. Il a lieu au Palais Neptune, juste à côté d’un grand centre commercial. C’est assez différent des autres qui sont généralement un peu excentrés de la ville. Parfait pour faire une petite pause si besoin. Et je dois avouer que personnellement, j’ai souvent besoin de faire une pause pendant cet événement. Du fait de sa notoriété et de son emplacement, il y a beaucoup de monde, dans un espace qui est malgré tout assez réduit et pas toujours pratique.
Car le Palais Neptune est construit sur 4 étages, de superficie correcte mais somme toute moyenne pour un tel événement, et il n’y a qu’un seul grand escalier (plus des escalators mais pour monter uniquement). Et forcément, la plus grande salle, en amphithéâtre, n’est accessible que depuis le dernier étage, ce qui cause quelques bouchons avant les grosses animations comme le concours de Cosplay. J’avoue que je commence fort avec un gros point négatif, mais c’est souvent ce que je retiens de chaque édition. Beaucoup trop de monde pendant les heures de pointe, à cause d’une surface pas facilement exploitable. Ce n’est pas la faute des organisateurs, je ne sais pas s’il serait possible de faire mieux à cet endroit, mais c’est comme ça…
N’empêche, je reviens toujours avec plaisir, c’est qu’il y a aussi beaucoup de points positifs ! C’est une ambiance assez différente des autres conventions. J’ai toujours trouvé qu’il y avait assez peu d’animations et d’invités par rapport aux autres, mais quand on y pense, c’est surtout que ce sont sur des thèmes que je regarde moins, comme la J-Pop. A chaque fois, il y a des concerts d’artistes venus pour l’occasion. Cette année, ce fut ALiife et Plasticzooms qui étaient présents. Et je ne connais aucun des deux groupes… Mais peu importe, je préfère me concentrer sur le reste du festival.
4 étages pour 4 univers : la culture japonaise
Les 3 étages correspondent chacun à un thème différent, il est donc assez facile de s’y retrouver. Le rez-de-chaussée est axé sur la culture japonaise, avec des animations, des objets traditionnels, du thé… A l’extérieur, face au Palais, une autre salle était d’ailleurs dédiée à des activités issues de la culture japonaise. On pouvait y apprendre le japonais en 10 minutes, jouer au billard japonais, se faire masser, ou participer à des jeux de société dans un décor typique. Cette salle était très calme, mais peut-être parce que peu de monde connaissait son existence.
Les années précédentes, cet espace était plus animé, et d’accès libre, tout comme la scène extérieure et le parvis du palais. Mais cela fut interdit suite aux attentats et à la sécurité renforcée. C’est dommage, je trouvais ça vraiment pas mal, et ça permettait d’attirer un peu plus de monde (non qu’ils en aient besoin), et d’animer un peu plus cette place.
Néanmoins, la sortie n’étant pas définitive, le devant du Palais Neptune n’était pas complètement vide, et de nombreux cosplayers y faisaient des séances photos, ou prenaient simplement des pauses au soleil. Ce fut l’occasion de croiser Samus, des zombies, ou encore un grand groupe de la licence Zelda.
Au sommet, le jeu vidéo
Je vais ensuite monter directement au dernier étage puis redescendre doucement… Le 3ème étage est plus ou moins divisé en deux parties. Tout d’abord une grande partie jeux vidéo. Des plus anciennes consoles rétro jusqu’au PSVR, je crois qu’à peu près toutes les générations étaient présentes sur place. Néanmoins, la majorité étaient rétro (et ce n’était pas pour me déplaire). Les stands étaient constitués de plusieurs associations différentes, une avec des jeux de toutes sorte, du rétro à la Wii U/PS4, une autre avec des bornes d’arcade ou encore une dernière avec des jeux plus conviviaux (Pop’n’Music, Just Dance…).
Dans un grand coin, un stand J-One permettait de gagner quelques cadeaux et de découvrir la chaîne, mais je me suis un peu demandée ce qu’ils faisaient là. C’était la première fois que je les voyais ici, et j’ai surtout eu l’impression que c’était pour combler un espace vide… Car malgré tout, il manquait des stands des principaux constructeurs, Nintendo, XBox ou PS… Pour ma part, j’ai surtout pu tester le PlayStation VR avant que trop de monde n’arrive. Mais sur un seul jeu seulement, celui de Formule 1. Après une rapide session de jeu de course (qui fut déjà catastrophique) sur fauteuil avec pédales et volants mais sans VR, j’ai pu prendre les commandes d’une vraie F1 le temps d’une course. L’immersion était totale, mais ma conduite tout aussi mauvaise (je préfère largement gérer ma propre voiture sur route, et rassurez-vous, je m’en sors beaucoup mieux) ! A chaque fois que je m’approchais un peu trop de la barrière, j’attendais le choc, et dans les virages j’avais l’impression que le fauteuil pivotait avec moi. D’autres jeux étaient disponibles à l’autre bout de l’étage, mais seulement pendant certaines horaires. C’est dommage, j’aurais bien aimé tenté l’expérience de marcher au-dessus du vide.
Le reste de l’étage était consacré au Cosplay, sur une petite surface. Rencontres, mais surtout inscriptions aux concours. Je ne me suis pas trop attardée dans cette partie, au risque d’y passer la journée à prendre des photos. Et puis c’est là que se tenait l’entrée de la grande salle avec les animations de la journée. Concerts, concours de Cosplay, mais aussi conférences des doubleur notamment, et show retrogaming avec le Peritel Show. Je n’ai pas pu m’essayer à jouer à Super Mario Bros 3 la manette à l’envers, mais ce fut assez drôle de voir les autre le faire. Dans l’une des sessions, le public devait affronter les invités, et nous avons eu droit à un combat effréné contre Brigitte Lecordier qui ne voulait rien lâcher !
Au centre, les achats et créations
Je regroupe ici les 1er et 2ème étages car ils sont assez semblables. Ils étaient composés essentiellement de stands d’achat, goodies, vêtements, dessins, créations artistiques… Ce ne serait pas une convention sans ce marché géant. Je retrouve souvent les mêmes stands aux mêmes endroits chaque année, donc je n’y perds pas mes repères. Au premier étage, dans une grande salle largement ouverte, une grande partie des créateurs et surtout les dessinateurs sont rassemblés, permettant de les retrouver rapidement. Certains étaient également présents au deuxième étage.
Passons rapidement sur cet aspect commun à tous les festivals. Je m’attarderai un peu plus sur le deuxième étage, car même si c’est le plus petit en terme de surface, il y avait beaucoup de choses intéressantes. A commencer par le Maid Café. Ne rêvez pas, on est loin des cafés japonais avec des asiatiques en petite tenue de soubrette. Ici c’est beaucoup plus sobre, et surtout amateur, mais très agréable une fois qu’on réussi à y entrer. Des sols vert simulent une pelouse, des pétales de fleurs de cerisiers sont éparpillés un peu de partout, et un chemin de pierre est aménagé. Sur les murs, des écriteaux en japonais, un arbre à souhait, et bien évidemment, les tables en elles-mêmes, simple avec des coussins rouges et blancs posés à même le sol. Les serveuses et serveurs sont en kimonos (donc pas en soubrette), pour rendre le coin encore plus traditionnel. Il ne manque plus que de vrais cerisiers et un peu de vent pour se croire en plein Hanami ! Et chose assez étonnante, la pièce est parfaitement isolée, et même en plein journée il y règne un calme que seuls ceux présents peuvent perturber. Je n’ai malheureusement pas pu profiter d’un moment de repos sur place, l’attente était bien trop longue.
Enfin, une autre salle à ce même étage, un peu cachée dans un coin, abritait des invités qu’li ne fallait pas manquer ! Alexis Tallone et Amandine Taglivini étaient là pour présenter leur manga Rockstohl, et plusieurs doubleurs participaient à des dédicaces entre deux conférences. J’ai pu croiser une nouvelle fois avec grand plaisir Brigitte Lecordier (la voix de Son Gohan ou de Oui-Oui), mais j’ai surtout découvert Vincent Ropion, la voix de Nicky Larson ! Je ne me suis jamais beaucoup intéressée aux doubleurs, je dois le reconnaître, et c’est surtout depuis les conventions que je commence à m’en préoccuper un peu plus. Je fus donc ravie de voir les posters autour des noms pour présenter les personnages. Arthur Pestel était également au Mang’Azur, mais je n’ai pas pu le croiser en dédicace, uniquement de loin lors des conférences. Ce que j’aime, c’est que tous les doubleurs que j’ai pu croiser en convention sont vraiment adorables, et pas qu’ici ! Très proche de leurs fans, ils n’hésitent pas à se prêter au jeu de laisser un petit mot avec la voix et le caractère du personnage favori du public. D’ailleurs, Nicky Larson m’avait laissé un petit message… (cliquez sur l’image pour lancer la vidéo)
Malgré quelques défauts, c’est toujours un plaisir de venir sur Toulon pour une ou deux journées au Mang’Azur. Et pour cette édition 2017, j’ai pu me concentrer un peu plus sur ce qui me faisait envie. Surtout, j’ai eu l’occasion de rencontrer la voix de l’un de mes dessins animés préférés, et ça, ce n’est pas rien !
Toutefois, une journée sur place fut largement suffisant pour moi pour tout voir, sachant que je n’ai pas assisté au concours de Cosplay. Il attire toujours beaucoup de monde, ce qui cause un énorme bouchon piéton dans les escaliers. J’ai donc plutôt tendance à fuir qu’à essayer d’aller voir ce qu’il s’y passe. Pour le reste, on en fait finalement assez vite le tour. Du coup la journée fut ponctuée de quelques allers-retours à l’extérieur pendant les heures des pointe, et j’ai surtout profité à l’ouverture, à midi et le soir.
Finalement, je n’ai pas fait si court que ça, j’ai eu pas mal de choses à dire ! Comme quoi, même s’il y a certaines choses à reprocher, il y a aussi beaucoup de bons côté dans ce festival du Sud.
Comme toujours, vous pouvez retrouvez toutes mes photos sur l’album de la page Facebook. Je rappelle qu’elles sont visibles publiquement, donc il n’est pas nécessaire d’être inscrit pour les voir.