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[Test] Kamiko, l’aventure pixelisée sur Switch

Kamiko Test

 

Les jeux indépendants sur Switch sont légions depuis sa sortie, et il y en a de tous les genres. Kamiko est arrivé sur l’eShop de la console le 27 avril, et je profite d’un creux pour m’y mettre. Une très bonne idée, je n’ai pas lâché ma Switch avant de terminer l’histoire. Heureusement pour moi, ce fut rapide…

 

Devenir prêtresse pour sauver le monde

Le jeu commence avec le choix d’un personnage parmi 3 héroïnes.

Puis, c’est devant un temple qu’une déesse nous parle de monstres qui ont envahi le monde. Enfin, les mondes plutôt… Derrière tout cela, une puissance maléfique, et c’est à nous, jeune fille qui n’a rien demandé, de combattre cette puissance pour rétablir la paix sur le monde en devenant une Kamiko. Une arme nous est alors fournie, à l’instar des Magical Girls, et il ne nous reste plus qu’à partir. Il nous faudra traverser plusieurs mondes afin d’y battre le boss qui s’y trouve.

Pour cela, 4 portails sont à retrouver dans chaque monde. En ôtant leur scellé, ils permettront de former un point de téléportation qui mènera l’héroïne jusqu’au boss. Mais comment retrouver ces portails, et surtout les débloquer ? C’est là toute l’originalité du titre. L’héroïne dispose d’une barre d’énergie, qui sera utilisée pour ouvrir des coffres, des portes, et surtout pour enlever les scellés des portails.

 

 

Mais tout ceci a un coût, et la barre d’énergie n’est pas inépuisable. Pour ouvrir un coffre, il vous faudra 50 points d’énergie, et pour un portail il vous en coûtera 100. Au début de l’aventure, l’héroïne ne dispose que de 200 points d’énergie, et de 4 points de vie. Mais dans chaque niveau sont cachés des coffres permettant d’incrémenter les niveaux maximum de 1 point de vie et 25 points d’énergie. D’autres ajouts sont également présents avant chaque boss, pour un total de 12 points de vie et 400 points d’énergie en arrivant au boss final.

Pour ce qui est de récupérer des points d’énergie pendant la partie, c’est en combattant des ennemis que ça se passe. Dans Kamiko, ils sont très nombreux, et il faudra les enchaîner afin de réaliser le meilleur combo. Pour un ennemi abattu, la barre d’énergie augmente de 1, pour le 2ème, elle augmente de 2 de plus, puis de 3 pour le 3ème… Ainsi en réalisent de grands combos, la barre se remplira très vite. Mais le délai entre 2 ennemis abattus pour faire un combo est assez court, et si vous tardez avant d’en trouver un autre, le compteur recommence à 1. Pas de soucis toutefois, les ennemis sont très nombreux et apparaissent en quantités un peu partout sur la carte, de manière totalement aléatoire. Mais toujours lorsque l’héroïne passe à proximité de certains points clés.

 

Une fois les 4 portails débloqués, l’accès au boss est ouvert

 

L’héroïne a la capacité d’attaquer avec son arme, mais aussi de courir et d’utiliser une attaque spéciale, moyennant quelques points d’énergie. Sauf lorsqu’elle porte quelque chose, auquel cas elle ne pourra que marcher et ne rien faire d’autres. Il faudra alors éviter les ennemis avant d’arriver jusqu’au but, au risque de devoir recommencer tout le trajet, l’objet ne pouvant être posé au sol.

Pour réussir à ouvrir le portail principal qui mènera jusqu’au boss, il faudra résoudre quelques énigmes faciles, rappelant rapidement la licence Zelda. Mais la ressemblance s’arrête là, avec les bosquets à détruire pour y retrouver des points de vie. Des coffres cachés seront à trouver, des portes à ouvrir, des mécanismes à actionner… Et une fois les scellés des 4 portails enlevés, il ne reste plus qu’à faire le plein de points de vie et d’énergie et de foncer voir le boss de niveau, trouver son fonctionnement et son point faible, et passer au niveau suivant.

Chaque niveau prend entre 5 et 15 minutes, en fonction de vos aptitudes et connaissances du niveau. Ce qui donne un total d’environ 1h pour l’aventure totales. C’est peu, mais il y a 3 personnages à jouer !

 

Une aventure pixelisée

Dans Kamiko, on reconnait parfaitement la patte de Skipmore, que je connais surtout pour Fairune, un titre (deux même) que j’avais adoré. Les graphismes pixelisés sont très reconnaissables. Ils sont clairs et colorés, très agréables. Cela fait partie des gros points positifs qui me donnent toujours envie de me lancer dans un des nouveaux jeu des développeurs.

Ceux qui connaissent leurs autres jeux, comme Fairune, reconnaîtront également les ennemis. Les petits monstres qui habitent les mondes sont très familiers, notamment les petits cyclopes ailés.

 

 

Par ailleurs, quelques petits secrets sont bien cachés au travers de chaque monde. Ils représentent les avatars des développeurs, tout du moins pour celui que j’ai réussi à trouver. Ce n’est qu’en allant voir dans le menu des records que je me suis rendue compte que d’autres n’attendaient que d’être retrouvés, me donnant envie de me relancer un peu dans l’aventure, et d’améliorer mes scores au passage.

 

 

3 héroïnes, 3 armes, 1 seul monde

Ce que je regrette beaucoup dans ce jeu, c’est l’absence de renouveau et de réelle rejouabilité. Une fois la première aventure avec l’héroïne choisie, on se retrouve face à l’écran titre, avec la possibilité d’en choisir une nouvelle. Ou bien de recommencer avec la même…

 

 

Chaque personnage dispose de sa propre arme.

Yamato, en bleu, utilise une épée pour des combats rapprochés. Lorsqu’elle active son attaque spéciale, elle tournoie sur elle-même et en la déplaçant, elle abat tous les ennemis sur son passage.

Uzume, en vert, dispose d’un arc qui peut tirer jusqu’à 3 flèches en attaques à répétition. Elle envoie une nuée de flèches qui se dirigent vers chaque ennemi présent à l’écran avec son attaque spéciale. Les ennemis qui se trouvent très proches d’elle ne lui causent pas de dégât le temps que l’attaque soit lancée, ce qui est plutôt bien pensé.

Enfin, Hinome, en orange, a été dotée du Miroir de Yata, et d’une dague. Elle peut envoyer le miroir assez loin, et il revient dans sa main tel un boomerang. Lorsqu’il est en l’air, elle peut également battre des ennemis proches avec sa dague, ne restant pas sans défenses. Avec son attaque spéciale, le miroir tourne autour d’elle avec un rayon de plus en plus grand.

 

 

Chaque héroïne apporte un renouveau à l’histoire, avec la maîtrise des nouvelles armes et attaques spéciales. Néanmoins, les cartes des mondes, les ennemis, les emplacements des coffres et portails sont exactement les mêmes. Il n’y a aucune surprise, et les quelques intérêts sont seulement de se dire qu’on a finit le jeu avec tous les personnages, et essayer d’améliorer ses temps.

Car comme dans Fairune, le temps peut être affiché (à activer dans les options), et selon la durée totale de votre aventure, une médaille bronze/argent ou or vous sera attribuée. Les temps de chaque monde vous seront donnés, ainsi que le temps total. Une fois que vous avez bien connaissance de la carte, il ne vous restera plus qu’à essayer d’avoir l’or avec chaque héroïne, un mode speedrun plus ou moins caché !

 

 

 

Mon avis : Très bon, mais court et répétitif

Ayant adoré les deux épisodes de Fairune, j’essaie de suivre avec attention les nouveaux titres de Skipmore, et le moins que l’on puisse dire, c’est que pour le moment, je ne suis jamais déçue. Les graphismes pixelisés sont soignés et l’aventure prenante, malgré une certaine facilité et un temps de jeu assez court.

Néanmoins, la seule différence entre les 3 personnages n’étant que les armes, la deuxième partie est vite répétitive. Encore plus la troisième. On sait exactement où aller, il n’y a qu’à apprendre à maîtriser sa nouvelle arme. Mais je les ai faites avec grand plaisir, plusieurs fois même, pour m’améliorer, mais ce ne sera probablement pas le cas de tous. N’empêche que pour le prix, il vaut le coup !

Points positifs
– Très facile à prendre en main
– Une histoire qui se fait d’une traite
– Les combo pour remplir la barre d’énergie et ouvrir les portails
– Visuellement très beau
Points négatifs
– Un peu trop court
– Un peu trop facile
– Trop répétitif, pas de différences en dehors des armes des héroïnes
– Les dialogues dans un anglais approximatif, pas toujours compréhensibles mais peu utiles

 

Editeur : Circle Ent. / Flyhigh Works (développé par Skipmore)
Support : Switch
Tarif Switch : 4,99 €

 

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