Me voilà de retour de la gamescom 2017 à Cologne (en Allemagne). Gros salon de jeux vidéo, le plus grand en Europe, parmi les meilleurs du monde. Et j’ai eu l’énorme opportunité d’y aller en tant que presse. Vous pourrez retrouver un récapitulatif sur cette expérience un peu plus tard.
Le stand qui m’intéressait le plus, vous vous en doutez, c’était celui de Nintendo. Il fallait donc que je commence ce récapitulatif par ce stand ! Malheureusement, lors de mon premier contact avec Nintendo Allemagne, on m’a dit qu’il n’y avait pas besoin de rendez-vous pour tester les jeux. Et lorsque je suis arrivée devant le stand côté Business Area, je me suis vue refuser l’entrée car pas de rendez-vous. Donc en effet, pas besoin de rendez-vous pour tester les jeux, mais dans l’espace public. On ne m’y reprendra pas l’année prochaine si j’arrive à y retourner…
Néanmoins, j’ai quand même pu tester de très nombreux jeux sur le stand public. Il y avait les jeux first party déjà présentés lors du NintendoParis2017, mais aussi beaucoup d’indépendants. J’avais surtout hâte de mettre la main sur ces derniers. Le stand en lui-même était immense. Dans les tons rouges, couleur majeure de Nintendo, surtout depuis l’arrivée de la Switch. Dans un coin, le RedCube où se tenaient plusieurs présentations au cours de la semaine. Dans un autre coin, une scène pour les combats en live (Mario Kart 8 Deluxe, ARMS, Splatoon 2…). Je n’ai pas pu assister à tout ceci, trop occupée ailleurs, mais toutes les rediffusions sont disponibles donc je me rattrape petit à petit.
Ce ne sont là que quelques photos prises sur le vif. Pour une fois, j’ai plus joué que mitraillé avec mon appareil ! Je le regrette un peu pour les souvenirs, mais qu’à moitié car la quantité de jeux essayés est du coup exceptionnelle.
En faisant le tour du stand, pas loin de l’accueil, j’ai également pu observer de près, à travers une vitrine, les futurs amiibos (comme ce fut le cas à Paris). Je pense qu’ils étaient tous là, des nouveaux amiibos Zelda avec les Prodiges et les différents Link, à Metroid et l’amiibo tout spongieux, en passant par ceux de Super Mario Odyssey, Fire Emblem, et même les Pikmin. Tous alignés les uns à côté des autres, mais visibles que depuis l’avant. Pas grave, c’est déjà pas mal comme ceci…
Mais si on revenait au principal, les jeux testés ! Je pense que cela vous intéresse peut-être plus que de simples photos visibles un peu partout.
Jeux First Party
Je dois vous avouer que je n’ai pas passé beaucoup de temps sur les jeux first party Nintendo. Je les avais déjà essayés par ailleurs, donc je n’ai fait pour certains qu’une petite session, et pour d’autres rien du tout.
Parmi les jeux disponibles non testés :
- Mario x The Lapins Crétins Kingdom Battle (Switch)
- Splatoon 2 (Switch)
- ARMS (Switch)
- Fire Emblem Warriors (Switch)
- Mario & Luigi : Superstar Saga + Les Sbires de Bowser (3DS)
- Monster Hunter Stories (3DS)
- Story of Seasons : Trio of Towns (3DS) : essayé quelques secondes mais sans savoir quoi faire, donc vite abandonné…
Que ce soit parce que je les ai déjà, qu’ils ne m’intéressaient pas ou par manque de temps, il y a effectivement un grand nombre de jeux sur lesquels j’ai fait l’impasse. Il faut dire que les files d’attente étaient extrêmement longues, plus de 3h à certains moments de la journée pour Super Mario Odyssey par exemple (que j’ai pu tester en fin de journée sans attendre…). Valait mieux prioriser en fonction de mes besoins. Voici donc mes avis sur ceux que j’ai eu entre les mains.
Metroid : Samus Returns (3DS)
Je vais peut-être me faire lyncher, mais je dois vous dire que je n’ai jamais joué à un seul Metroid avant celui-ci ! Mais au moins, j’y ai joué avec un œil totalement neuf, ce que peu de personnes peuvent faire au final. Ma session de jeu fut assez courte, mais j’ai pu me faire une petite idée.
S’agissant d’un jeu de plateforme en 2D, j’y suis assez réceptive. Toutefois, le combat contre des aliens peut me rebuter. Mais peut aussi plaire à beaucoup (en dehors des fans de la série bien sûr). Le système de jeu m’a semblé plutôt classique, mais comme c’est un remake, ça peut se comprendre. Les ennemis sont rapides, la maîtrise de Samus sera essentielle pour avancer sans trop perdre de vie.
Le niveau de la démo correspondait à un tutoriel (bien appréciable, et pas toujours le cas). La prise en main des différentes commandes est assez simple, sauf pour le tir visé, que je n’ai pas trouvé suffisamment précis. Avec un peu d’entraînement ce sera peut-être mieux, mais j’ai eu du mal à viser où je voulais, surtout vers le bas, et dans des temps corrects (histoire d’éviter que l’ennemi me fonce dessus).
Côté graphismes, rien de transcendant, le jeu est assez aliasé mais sur console 3DS cela ne choque pas spécialement pour autant. Je fais rarement attention à ce genre de détails mais pour le coup, ça m’a sauté aux yeux.
Le jeu m’intéresse quand même pas mal, je lui laisserai sa chance, en y jouant sans prétention et sans attentes particulières. Un jeu de plateforme que j’imagine tranquille, même s’il me faudra certainement prendre en main pas mal de paramètres si je veux y arriver.
Super Mario Odyssey (Switch)
Je vous avais déjà livré mes impressions détaillées sur ce jeu que j’attends avec impatience et que j’avais essayé à Paris. Mais il fallait que je remette un peu la main dessus ! Surtout qu’un petit pin’s collector était fourni à chaque essai du jeu… Et cette fois, j’ai pu y jouer sur une télévision (la fois précédente c’était en mode portable), donc j’ai pu mieux juger des graphismes. Et en effet, il y a là aussi de l’aliasing. Mais pas grave, c’est Mario, ce n’est pas ça qui va gâcher mon plaisir de jeu.
Je me suis repenchée en détails sur New Donk City, à la recherche des musiciens pour que le maire Pauline puisse organiser une grande fête. La dernière fois, je n’avais pas eu la patience de les chercher et j’étais passée dans le monde des sables. Là j’ai persévéré, et j’ai réussi à en trouver 2 dans le temps imparti pour la démo. Petit fail, Seb (mon homme) qui n’aime pas Mario a pu en trouver 3 dans le même délai…
Ce Super Mario Odyssey se révèle être un beau monde ouvert, rempli de milliers de possibilités. Pendant mon exploration, je n’ai pas voulu aller droit au but. J’ai préféré errer un peu dans cette ville sublime aux couleurs de New York, ce qui m’a permis de trouver des lunes, à défaut des musiciens. Je ne sais pas combien il y en aura, mais elles sont bien cachées, et pour certaines il faudra bien maîtriser Cappy (le chapeau) pour y accéder. Concernant la mission principale, il faut savoir que les musiciens ne sont pas notés sur la carte, mais en discutant avec les passants, il est possible de deviner leurs emplacements, ou tout au moins s’en approcher. N’hésitez donc pas à discuter avec tout le monde.
Mon avis n’a donc pas changé par rapport à mon premier essai, j’ai vraiment hâte d’avoir ce jeu dans 2 mois !
Pokkén Tournament DX (Switch)
Je suis retournée sur ce jeu pour le fun, histoire de faire un combat contre Seb. Et bien j’ai perdu haut la main les 2 combats que j’ai faits… Mais c’était bien sympa quand même. Comme pour tous les jeux de combat, je ne connais aucun combo, et je n’arrive pas à sortir quand l’adversaire enchaîne les coups. J’ai tout de même pu m’améliorer un petit peu, et surtout utiliser à bon escient les Pokémon supports. Mais ça restait laborieux.
N’empêche qu’il est visuellement beau. C’est toujours agréable de voir nos Pokémon favoris en 3D sous tous les angles dans une arène. Je passerai quand même sur ce jeu, ce n’est clairement pas pour moi, en dehors de quelques combats pour rire. Mais si vous voulez vous faire une meilleure idée et que vous avez la Switch, une démo est disponible. A conseiller aux amateurs de jeux de combats, surtout ceux qui aiment la licence Pokémon.
The Elder Scrolls V : Skyrim (Switch)
N’ayant jamais joué à un seul Skyrim, j’avais bien envie d’essayer cette version Switch. Malheureusement, mon essai fut très court et s’est terminé suite à un bug du jeu… Comme je voulais bien comprendre le jeu, j’ai relancé la partie en cours pour avoir l’intro et si possible les tutoriels. Mal m’en a pris, je me suis retrouvée au tout début du jeu, à ne pouvoir rien faire.
J’ai au moins pu voir les graphismes plus réalistes que les jeux habituels sur console Nintendo, mais pas aussi fins que sur PC, une ambiance plus sombre aussi. Pas forcément à mon goût, mais je sais que ce jeu peut ramener pas mal d’intéressés sur la Switch. J’ai pu également testé la personnalisation du personnage principal, en voyant toutes les origines possibles (je fus étonnée d’y voir le « breton »).
Je ne peux malheureusement pas vous en dire beaucoup plus, le jeu ayant planté une fois les premiers combats initiés, où je devais fuir car mes mains étaient toujours liées…
Jeux tiers et indépendants
Ce qui m’intéressait particulièrement sur le stand Nintendo, c’était les jeux indépendants. Parmi les jeux tiers que je n’ai pas testés, il y avait LEGO Worlds, FIFA 18 et Sonic Mania (que je n’ai pas vu surtout). Mais pour les Nindies, ils y sont tous passés, plus ou moins longtemps. L’avantage (même si ce n’est pas génial pour eux) c’est qu’il y avait très peu d’attente à chaque fois pour ces jeux.
Yoku’s Island Express (Switch)
LE jeu indé que je voulais tester avant tous les autres. J’étais très curieuse de ce titre qui mélange aventure et flipper. Et bien je peux déjà vous dire qu’il est génial, j’ai totalement adoré ! Il est édité pat Team17 et développé par Villa Gorilla. Plus de 4 ans de développement, mais le jeu en vaut la chandelle.
Le joueur prend le contrôle d’un petit bousier du nom de Yoku, qui vient remplacer le postier de l’île Mokumana. Il pousse une sorte de boule de flipper, et doit aller porter les courriers aux différents habitants. Sur sa route, il va surtout rencontrer des ennemis et des obstacles à surmonter, sous formes d’énigmes à résoudre. Il ne peut qu’avancer, mais pas sauter ni attaquer.
Sur le chemin, plusieurs mécanismes de flipper vont lui permettre de sauter, de récupérer objets et fruits (la monnaie du jeu) ou encore de casser des rochers sur le passage. Ces gâchettes s’actionnent avec L (pour les bleus) et R (pour les jaunes), la prise en main est donc très intuitive.
Le fait de collecter des fruits va permettre à Yoku d’évoluer quand il en apporte assez au niveau des portes correspondantes. Mais en cas d’attaque ou de blessure, la quantité de fruits diminue, donc attention ! Par contre il n’y a pas de game over. L’aventure se poursuit tranquillement, avec une petite musique douce et enjouée. La mission de la démo était de passer le monstre qui bloquait la route. Pour cela, il a fallu passer par d’autres endroits, et trouver un objet pour le vaincre. Un petit mécanisme à la metroidvania qui va faire réfléchir le joueur, mais qui reste très bien guidé.
Par moment, Yoku se retrouvera dans un petit niveau comme sur la capture d’écran ci-dessus, où il faudra arriver à doser les gâchettes pour collecter un maximum de fruits, mais surtout pour actionner certains mécanismes. On peut ainsi tourner en rond pendant quelques minutes, ce qui peut être frustrant, surtout quand on est pas doué en flipper comme moi. Mais après un moment on y arrive, et ça se joue parfois au millimètre.
En plus de la musique exceptionnelle, les graphismes sont également magnifiques. Tout est dessiné à la main, l’arrière-plan aux couleurs pastels, tandis que le premier plan est plus vif, coloré, et très bien détaillé. Mon gros coup de cœur de cette gamescom. Mais il faudra attendre 2018 (pas de date plus précise) avant de pouvoir mettre la main dessus. Une aventure mignonne et atypique à ne pas rater !
Et si vous voulez en voir plus, je vous conseille le trailer ici-même.
Unbox : Newbie’s Adventure (Switch)
Quand je suis arrivée devant ce jeu, je me suis rendue compte que je n’avais jamais entendu parler de lui avant. Pourtant je pensais avoir fait le tour des principaux Nindies à venir… Je me suis donc retrouvée devant un écran divisé en 4, montrant un jeu multijoueur, et nous avons été invités à participer à une course en carton !
Plus concrètement, il s’agit d’un jeu de course en local (pas d’online), où le joueur incarne une boîte en carton. Il est possible de sauter, mais surtout de sortir de cette boîte (« unbox »), en étant un autre carton, à la manière des poupées russes. Et après quelques minutes de prise en main (les commandes ne sont pas très intuitives, car différentes des autres jeux), je peux vous dire que c’est très utile pour vous sortir de situations délicates ! Ce double saut (voire même triple ou plus selon le nombre de cartons restants) va vous permettre de sauter plus haut, plus loin, vous éviter d’atterrir dans l’eau ou ailleurs où il ne faudrait pas…
La course en elle-même est assez simple une fois les commandes bien comprises. Et à quatre joueurs, c’est plutôt fun, à part que là, il y avait le développeur qui s’en sortait très bien, et les 3 autres joueurs qui galéraient beaucoup plus ! Sur le chemin, des boîtes à la Mario Kart apparaissent, donnant accès à des armes. Je ne sais pas s’il y en a beaucoup des différentes, mais j’ai eu des missiles, avec la possibilité de viser facilement l’adversaire devant nous.
Le développeur m’a également parlé d’un mode solo d’une dizaine d’heures, qu’il faudra voir dans le jeu complet. Il devrait sortir prochainement, même si je n’ai pas de date précise. Côté graphismes, c’est un peu pixelisé, pas très net, mais le jeu m’a beaucoup plu quand même.
Vous pouvez également voir le trailer pour plus d’images.
Monster Boy and the Cursed Kingdom (Switch)
Dans la même lignée que Wonder Boy : The Dragon’s Trap déjà sorti sur Switch, Monster Boy reprend les base de la licence Wonder Boy. Mais cette fois, il s’agit d’un nouveau jeu. Le héros va pouvoir se transformer en plusieurs animaux au cours de l’histoire.
Dans la démo, on commence en petit garçon, dont le grand-père totalement bourré commence à utiliser la magie à tord et à travers, transformant les habitants en monstres. Les commandes sont faciles à prendre en main et assez classiques. Sous forme de jeu de plateforme / action-RPG, le joueur avance, combat des ennemis, et trouve des trésors, parfois dans des passages secrets. Des boutiques permettent d’améliorer les attaques, le personnage disposant généralement d’une attaque physique et une magique, d’obtenir de l’équipement ou des vies. Au bout du niveau en tant que garçon, le joueur fait face à un boss, puis se retrouve sous forme de cochon dans un niveau suivant…
En tant que petit porc, les capacités deviennent différentes, et il faut apprendre à les utiliser. Le joueur peut alors renifler certains nuages d’odeur pour résoudre des petites énigmes, et dispose de nouvelles attaques. C’est ainsi que sera le jeu, en essayant à chaque fois de comprendre et utiliser ce qu’apporte la nouvelle transformation. Il sera également possible de revenir aux précédents endroits de la carte pour découvrir des passages qui n’étaient pas accessibles avant.
Graphiquement c’est très beau, comme un dessin animé aux couleurs vives, très bien soigné. J’aime beaucoup le principe des transformations, d’autant plus qu’il s’agit d’un nouveau jeu et non d’un remake, même si je n’ai jamais joué à un opus de la licence Wonder Boy.
AWAY : Journey to the Unexpected (Switch)
Premier FPS testé sur Switch. Enfin, shooting est un bien grand mot pour la démo jouée, et ce n’est pas plus mal pour moi. Ici, le héros n’en est pas vraiment un. Il s’agit plutôt d’un jeune garçon, sans compétences particulières, et qui ne sera jamais un héros. Par contre, il sait facilement se faire des amis. Il vit chez ses grands-parents, et se demande très souvent pourquoi ses parents ne sont jamais là. Ils exerceraient un métier mystérieux qui fait qu’ils sont souvent absents. Du coup il va partir pour tenter de percer ce mystère, armé d’un bout de bâton, très limité comme attaque… Comme indiqué, la vue est à la première personne, donc on voit surtout le bout de bâton et pas grand chose d’autre du personnage.
A l’extérieur, il va se faire des amis très facilement. Chaque personne avec laquelle il se lie d’amitié va pouvoir faire partie de son équipe, à condition d’avoir trouver en amont un cube d’amitié (4 au maximum). Les alliés possibles sont très diversifiés, et chacun dispose de ses propres capacités. J’ai pu enrôler un arbre, et quand je l’utilisais, je pouvais voir à travers ses yeux, tout en bois. Il pouvait également former une barrière de ronces pour défendre l’équipe. Quand il se trouve à l’extérieur, il n’y a aucun ennemi, mais de nombreuses entrées de donjons, générés aléatoirement. Une fois à l’intérieur, les ennemis commencent à affluer. Que ce soit dans la maison ou à l’extérieur, des salles et donjons seront à débloquer en fonction du nombre d’amis enrôlés.
Les couleurs du jeu sont vives, les traits des personnages fins et rondouillards, les rendant de suite très sympathiques. Moi qui ne suit pas fan des FPS, je pourrai bien me laisser tenter par ce jeu qui m’a finalement bien plu. L’exploration des différentes parties de la maison, la multitude de personnages à enrôler, très différents les uns des autres (arbres, zombies, humains…), les graphismes agréables sont tout autant de choses qui m’ont bien attirée.
Nine Parchments (Switch)
Même si j’y ai toujours pas joué en dehors de la démo, j’avais beaucoup aimé Trine. Quand j’ai su que le studio (Frozenbyte) était sur un autre jeu, j’avais bien envie de voir ce dont il s’agissait. Nine Parchments est un jeu multijoueur, très orienté féérique. Chaque joueur est marqué par un cercle de couleur à ses pieds, qui dispose d’une flèche indiquant la direction de l’attaque. Mon personnage pouvait switcher entre plusieurs attaques différentes (feu, glace), de même que mon co-équipier (qui s’en sortait beaucoup mieux que moi). De ce que j’ai pu voir, certains ennemis étaient plus sensibles à des types d’attaques particuliers.
Etant arrivée en cours de démo, j’ai surtout avancé dans le monde sans trop savoir où aller. Les ennemis arrivaient en masse et il fallait les combattre. Et je n’y arrivais pas très bien, ne maîtrisant pas mes pouvoirs ! A côté de cet aspect technique, le jeu est visuellement très beau, j’aime beaucoup cette ambiance et ses graphismes fins. Mais un multijoueur comme celui-ci n’est probablement pas pour moi.
SteamWorld Dig 2 (Switch)
Pour ce jeu, je savais que je n’allait pas être déçue. J’ai adoré le premier, et le deuxième semble encore mieux ! Il faut dire que l’équipe est passée de 8 personnes pour le premier, à 20 pour celui-ci. Rusty, le protagoniste du premier opus, est porté disparu. C’est Dorothy, déjà vue auparavant, qui va se charger de le retrouver, et de prendre la pioche pour y arriver.
Le principe du jeu est toujours le même, à savoir creuser pour avancer dans les niveaux, en privilégiant les carrés de terre contenant des gemmes. Au cours de l’aventure, des passages seront bloqués, nécessitant un peu de réflexion pour les surmonter. Et parfois même de sacrés détours pour aller chercher les améliorations nécessaires. Elles ne sont pas cette fois dans des salles spécifiques, mais parfois au milieu du niveau, dans un endroit à découvrir. Par rapport au premier épisode, sur la démo faite, j’ai vu plus de casse-têtes, plus d’énigmes à résoudre, et ça me plait beaucoup ! J’ai également pu affronter un petit boss au cours de ma session. Assez facile à battre, mais nécessitant un peu de dextérité.
Visuellement, j’ai trouvé ça magnifique. L’équipe agrandie y est pour beaucoup. Les décors incas, beaucoup plus détaillés, avec les flammes pour éclairer les bas fonds, l’eau et ses mouvements, l’arrière plan… L’ensemble est superbement soigné. Il ne reste plus qu’à attendre encore quelques mois…
Flipping Death (Switch)
Un autre jeu que je voulais absolument tester. Je vous avais proposé ma première interview de Zoink Games, l’éditeur du jeu, avec quelques questions à son sujet. La démo commence avec Penny qui est déjà de l’Autre Côté. Pour rappel, elle est décédée, et on lui a proposé un job comme intérim de la mort. Le tutoriel commence avec le maniement de la faux, et la possibilité de se téléporter sur de courtes distances. La faux va lui permettre de capturer des esprits, qui lui serviront ensuite à posséder des êtres vivants.
Quand on est de l’Autre Côté, on voit en transparence les êtres que l’on peut posséder, avec le « coût » en esprit. En validant, Penny prend donc possession de son esprit, et atterrit dans le monde humain. Elle va ainsi devoir résoudre des énigmes en essayant de respecter les dernières volontés de certains esprits rencontrés. Pour cela, il va falloir prendre possession de plusieurs personnes pour faire certaines actions qui lui permettront d’arriver au but. Le passage d’un monde à l’autre est très facile, mais ce qui l’est moins, c’est arriver à trouver à quel moment le faire. Heureusement qu’Alexandra (de l’équipe Zoink) était là pour me dire quoi faire, où la démo aurait duré beaucoup plus longtemps ! Il faut surtout prendre le temps de faire attention à tout, à visualiser le but, essayer de voir quels habitants pourront nous être utiles. Sachant qu’à chaque étape, le changement est assez radical.
Avec un graphisme très particulier, assez spécifique au studio, un humour omniprésent malgré le thème abordé, et une bande son très sympa, le jeu est vraiment prometteur, pour qui aime les énigmes. Encore un jeu que j’attends avec impatience… Je vous laisse avec le trailer.
Battle Chasers : Nightwar (Switch)
Si j’avais entendu parler de ce jeu, je dois avouer ne pas m’en être préoccupée jusqu’à présent, il ne m’attirait pas. Mais comme il n’y avait personne et que j’avais du temps, je me suis lancée dans une partie. Et je dois dire que ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais ! Je devais confondre avec autre chose, je ne sais pas…
Me voici donc dans un RPG aux allures de comics, aux tons sombres, mais très bien fait et finalement plutôt prenant. La démo ne présente pas de tutoriel et est déjà assez avancée dans le jeu. Les personnages sont donc déjà puissants, avec de grosses attaques. Le jeu alterne les phases d’exploration et de combat. Lors de l’exploration, des trésors sont à trouver, plusieurs mécanismes et pièges sur notre passage sont à déjouer, et les ennemis apparaissent aléatoirement, ce qui lance le combat. Par contre, j’ai trouvé les contrastes un peu trop faibles, je ne voyais pas les passages au premier coup d’œil…
Pendant les combats, j’ai bien aimé le fait de voir à l’avance l’ordre de passage des personnages, alliés ou ennemis. Par contre je n’ai pas réussi à trouver une logique. Pour le reste du gameplay, c’est assez classique. Il est possible de choisir entre les attaques physiques ou magiques, ces dernières consommant du mana. Et après un certain temps ou un certain nombre d’attaques, une jauge de super attaque se remplit. Il ne reste qu’au joueur de choisir l’attaque, la défense, ou la santé et le combat continue.
Le menu du jeu (menu pause), m’a semblé très complexe, avec beaucoup de possibilités. Probablement les caractéristiques de chaque membre de l’équipe, les objets, les options… Mais je n’ai pas trop creusé. Le jeu est bien soigné, les graphismes et musiques m’ont bien plu, mais je pense faire l’impasse. Il y a des chances pour qu’il offre de nombreuses heures de jeu. Et pour les amateurs du genre, ce sera surement l’idéal.
De nombreuses heures passées sur le stand Nintendo pendant cette gamescom 2017. Au final, je n’ai pas pris beaucoup de photos du stand (mais vous pouvez observer mon magnifique dos sur plusieurs d’entre elles), et je n’ai pas assisté à toutes les présentations faites en live. C’est dommage, mais j’ai préféré privilégier les essais pour me faire une meilleure idée des jeux. Il me restera à regarder en replay les autres informations, sans me spoiler pour certains jeux.
Tous ceux que j’ai testés m’ont bien plu, certains beaucoup plus que d’autres. Gros coup de cœur pour Yoku’s Island Express, mais j’attends également avec impatience Steamworld Dig 2, Flipping Death pour les indépendants, et bien évidemment Super Mario Odyssey ! Et vous, est-ce que ces impressions vous ont donné envie d’essayer certains des jeux proposés ?