Après ceux du stand Nintendo et de l’Indie Arena Booth, parlons des jeux indépendants qui disposaient de leur propre stand, par éditeur, éparpillés dans les différents halls. J’ai pu en tester quelques-uns, tous arrivant sur Nintendo Switch. Cette fois encore, j’a fait mes petites recherches personnelles pour les trouver, et j’en ai très certainement raté dans la multitude de stands présents. Mais je ne suis pas mécontente de mes trouvailles…
Figment – Bedtime Digital Games
Le premier jeu indépendant testé en dehors des stands spécifiques est Figment, de Bedtime Digital Games. Ils n’avaient pas de stand à proprement parler, mais j’avais pu obtenir un rendez-vous avec un représentant, avant même de savoir qu’il serait porté sur Swith ! Et j’ai pu tester le jeu sur un banc, dans un coin d’un des halls privés. J’avais connu ce studio avec le jeu Back To Bed, testé sur Wii U. Un décor et une musique assez surréalistes, mais qui m’avait bien plu. Ici, l’environnement est assez similaire, mais le jeu totalement différent. Il s’agit cette fois d’un jeu d’aventure musical étrange mais terriblement prenant.
Bienvenue dans le subconscient de Dusty, un univers fait de multiples mondes représentant diverses caractéristiques de son esprit (logique, créativité…). Alors qu’il ne souhaite qu’être un peu tranquille, Piper, un oiseau qui va le mener dans une aventure qu’il n’avait pas demandé. Car ce monde commence à être envahi de cauchemars, bien connus de tous comme les caries ou les araignées.
A chaque univers son cauchemar. Le niveau commence à être envahi d’éléments du cauchemar, et Dusty va devoir le traquer pour ensuite le combattre. Par exemple, le monde de la logique est représenté avec de nombreux mécanismes d’horlogerie et autres rouages. Le cauchemar qu’il habite est celui des araignées. Il y aura donc de nombreuses toiles éparpillées ici et là.
Pour trouver le cauchemar, il lui suffira d’avancer dans le niveau, mais ce ne sera pas si facile. De nombreux obstacles vont se dresser sur son passage, nécessitant réflexion et persévérance. Les énigmes sont nombreuses, mais bien faites, et si certaines m’ont semblé un peu longues et répétitives, la démo fut assez variée pour montrer l’étendue du jeu.
Pour résoudre ces énigmes, Dusty a la possibilité de porter les objets qu’il trouve au sol, les poser, actionner des mécanismes, ou encore attaquer avec une épée. Ce qui lui servira également pour combattre les ennemies et les boss.
Mais en fond de cette aventure étonnante, la musique tient une place privilégiée, et il est fortement recommandé de jouer avec un casque pour en profiter. Les mondes disposent de leur propre mélodie, généralement très belle et plutôt douce. En parallèle, chaque objet, chaque élément du décor a son petit son spécifique. Le tic-tac de l’horloge du monde de la logique, la goutte d’eau qui tombe régulièrement, les mécanismes une fois actionnés… Ces bruits sont légèrement exacerbés, et sont beaucoup plus qu’un bruit de fond. Ils font partie intégrante de l’histoire. Et derrière tout ceci, une voix raconte l’histoire de Dusty tout au long de l’aventure. Dans la version démo que j’ai pu tester, voix et sous-titres étaient en anglais.
Parmi toute cette partie musicale, ma préférence va clairement à l’arrivée du boss de niveau (le « grand » cauchemar). Celle-ci se fait à la manière d’une comédie musicale, avec projecteurs et arrivée du personnage en chantant comme dans un opéra. J’ai souri la première fois, et les fois suivantes j’ai adoré, c’était vraiment très réussi. Et comme une vidéo vaut mieux que des images pour un jeu musical, je vous laisse avec le trailer du jeu.
Pour en savoir plus : site internet
Sortie le 22 septembre sur PC, plus tard dans l’année sur consoles dont Switch.
Qubic et Circle Entertainement sur un même stand
Circle Entertainement est probablement l’un des éditeurs que je suis le plus pour la multitude de jeux portés sur 3DS. On lui doit notamment Fairune ou Kamiko que j’avais beaucoup aimés, mais bien d’autres encore avec Alchemic Dungeon, Drancia, Mercenaries Saga… Cette année ils étaient présents sur place en partageant le stand avec Qubic Games, que je connaissais beaucoup moins.
Mais les deux éditeurs avaient plusieurs jeux sur Switch à proposer, j’ai donc pu passer un peu de temps sur place.
Robonauts – Qubic Games
Robonauts est un jeu de tir en 2D, aux couleurs vives et aux graphismes prometteurs. Le joueur contrôle un petit robot sur de petites planètes toutes rondes. Elles sont tellement petites qu’il est rapide d’en faire le tour. Mais le gros avantage, et la spécificité du jeu, c’est qu’il y en a plusieurs, et qu’il est possible de passer de l’une à l’autre en modifiant la gravité via un simple bouton.
Pour chaque phase, de nombreux ennemis sont dispersés autour des quelques planètes, et le joueur dispose de plusieurs armes pour les combattre. Quand il avance, la planète tourne autour de lui, le laissant au centre de l’écran. Et lorsqu’une autre planète apparaît au-dessus de sa tête, il peut en changer.
Les commandes sont très faciles à prendre en main. Le robot ne peut qu’avancer, sauter et titrer. Il dispose d’une arme aux munitions illimitées, et peut obtenir des armes spéciales en abattant certains ennemis, pour une durée beaucoup plus courte. Les ennemis de chaque phase sont nombreux, apparaissent à intervalles non réguliers sur les planètes existantes, et il faudra faire plusieurs va-et-vient pour en venir à bout. Le seul petit défaut que j’ai trouvé dans ce gameplay, c’est qu’en redescendant sur une planète, je tombais systématiquement sur un groupe d’ennemis qui m’attendait. Impossible de tomber à côté, un peu plus loin. Mais ce n’est peut-être qu’une question de prise en main.
Le jeu est rapide, très bien rythmé, avec une musique rock qui accentue cet aspect et nous plonge dans l’action. J’ai beaucoup aimé les mini planètes et la possibilité de passer de l’une à l’autre ! Je vous laisse découvrir ce trailer qui va vous en mettre plein les yeux.
Pour en savoir plus : site internet
Sortie prévue au 3ème trimestre 2017.
Astro Bears Party – Qubic Games
Je préfère vous prévenir tout de suite, dans Astro Bears Party, il y a un panda ! Enfin, ce n’est pas l’essentiel du jeu mais de suite il m’a attiré, allez savoir pourquoi. Je ne savais pas du tout ce qu’était ce jeu, je m’attendais à un jeu de plateforme. Mais finalement, il s’agit plutôt d’un multijoueur très sympathique et tout simple, parfait pour de courtes parties entre amis. Un genre de « Snake » en multijoueur (rappelez-vous, le jeu de référence sur les téléphones portables Nokia, avec le serpent qui avançait…).
L’écran est divisé en autant de joueurs, entre 2 et 4. Sur chaque écran, une toute petite planète ronde (ici aussi), et le personnage sélectionné par le joueur parmi plusieurs ours en tenue d’astronautes. Les petits ours vont pouvoir avancer courir et sauter sur cette petite planète, et un cordon de couleur va les suivre tout le long de leur parcours. Le but est de ne pas entrer en collision avec un cordon, que ce soit le sien ou celui d’un adversaire.
Autant vous dire que vu la taille de la planète, la partie se termine très vite, mais c’est ce qui fait le charme du jeu. Pour gagner, il faut aller en 40 points (chaque victoire nous ayant apporté 4 points), mais je pense que c’est paramétrable. Je n’ai testé le jeu qu’à 2 joueurs, et c’était déjà très fun. Je me doute qu’à 4 ce sera pareil, voire mieux, à condition que l’écran ne soit pas trop petit.
Le jeu est très coloré, et les cordons très différents (nous avions rouge et bleu). Le personnage pouvant courir et sauter, il est tentant de faire quelques feintes devant l’adversaire, mais en faisant cela, je me suis prise mon propre cordon comme une grande…
Pour en savoir plus : trailer – site internet
Sortie prévue au 3ème trimestre 2017.
Shelter Generations – Circle Ent.
Quand j’ai eu la Switch entre les mains avec ce jeu, je ne savais pas du tout quoi faire. Je dirigeais un lynx dans une forêt assez triangulaire et marron, ne sachant où aller. Il faut dire que Shelter est avant tout un jeu de survie d’un animal dans la nature (dans le premier, le lynx était remplacé par un blaireau). Ainsi, il s’agit surtout d’exploration, de chasse, de préservation de la progéniture.
Car le lynx est une jeune maman, qui doit nourrir ses petits restés dans la caverne. Pour cela, elle peut chasser des lapins en leur courant après, puis les ramener à ses chatons. Je n’ai compris tout ceci qu’après quelques explications de l’éditeur. Par la suite, quand ils sont assez grands, les petits lynx vont vivre leur vie, tout d’abord en restant chasser aux côtés de leur mère, puis en devenant de plus en plus autonomes. Et il sera possible de suivre non plus la mère, mais l’un des petits.
Une histoire douce, mais qui m’a paru très triste. Un jeu particulier qui n’est pas fait pour moi, où l’on devient acteur de la survie d’une famille de lynx. Les graphismes sont un peu abstraits, avec des traits grossiers faits à la main, le tout dans des tons marrons sombres (sans compter le blanc de l’hiver).
Sortie prévue d’ici la fin d’année.
Koï – Circle Ent.
Si cette fois je connaissais le jeu au moins de nom, mais je ne savais pas non plus trop quoi en faire. Le joueur contrôle une carpe Koï dans un étang, lui permettant de se diriger où bon lui semble. De ce que j’ai pu voir, il fallait trouver les autres poissons, les rassembler entre eux et ouvrir les nénuphars. Des petits casse-têtes semblent présents pour essayer de rassembler tout le monde.
Un jeu apaisant et beau, coloré, dans une ambiance très zen. Pour la musique, je n’ai fait que la deviner, le bruit ambiant étant beaucoup trop fort pour bien en profiter. C’est aussi la raison pour laquelle je n’ai pas continué à essayer le jeu.
Sortie prévue d’ici la fin d’année.
Wild Kid – Circle Ent.
Le jeu n’était pas encore annoncé lors de la gamescom, et pas non plus jouable. Circle Ent. a juste publié un tweet à son sujet pendant l’événement, sans aucune information à son sujet, à part qu’il s’agit d’un jeu d’un développeur chinois, exclusif à la console. Je ne peux rien dire pour le moment, mais ce jeu me semble bien fun et m’attire beaucoup. Vous pouvez au moins juger des graphismes avec l’image postée…
Attendons d’en savoir plus sur le jeu et la date de sortie !
Forever Entertainment
Forever Entertainment est un éditeur polonais que j’ai connu en cherchant un peu les stands qui pouvaient m’intéresser lors de cette gamescom. J’ai vu qu’ils sortaient Violett et Prodigy sur Nintendo Switch, et j’espérais pouvoir les tester. Le premier jeu n’était pas présent sur place, mais j’ai pu essayer le deuxième, et même 2 autres jeux que je ne connaissais pas.
Prodigy
Tactitial RPG, initialement prévu sur PC, Prodigy est un jeu montrant que la Switch dispose d’assez de puissance pour posséder de beaux jeux. Très différent des jeux que l’on peut voir habituellement sur la console, il m’a rappelé de très bons moments sur PC, que j’avais envie de retrouver.
Il s’agit d’un pur T-RPG, c’est-à-dire qu’il n’y a que des sessions de combat, et aucune exploration. Seulement quelques cinématiques pour lier un peu l’histoire. Pendant les combats, vous placez vos personnages où vous le souhaitez sur les cases disponibles. En fonction de leur position, les attaques et actions possibles seront différentes, dépendant également de la position de l’ennemi.
Parmi les attaques, il y a deux possibilités : harmonie et dissonance. L’un permet d’utiliser les compétences de bases et soigner l’équipe, tandis que l’autre octroie des attaques plus puissantes, mais avec plus de risques.
La démo fut assez courte (par manque de temps) mais m’a beaucoup plu. Les graphismes plus réalistes et plus détaillés, très différents des jeux Nintendo classiques, apportent un petit quelque chose. Le jeu devrait pouvoir attirer un nouveau public sur Switch, tout comme les autres jeux de l’éditeur.
Pour en savoir plus : trailer – site internet
Hollow
Etant sur place dans le stand, j’ai eu l’occasion d’essayer les autres jeux jeux proposés par l’éditeur, que je ne connaissais pas du tout. Le premier était Hollow. Et il s’agit d’un survival-horror, donc un genre que je n’aime pas du tout. C’est la raison pour laquelle j’ai arrêté quand je me suis rendue compte que l’ambiance devenait un peu trop pesante…
Dès le début du jeu, le joueur incarne un homme, seul dans un vaisseau spatial. Il est à la recherche d’autres personnes, un peu de présence, et surtout, d’un générateur pour rallumer la lumière. Le jeu est à la première personne, ajoutant à l’atmosphère oppressante. C’est après un peu d’exploration du vaisseau que j’ai arrêté. A force d’ouvrir des portes sans rien derrière, de voir un peu de lumière et des tableaux de bord clignotants, j’étais rapidement immergée dans le jeu et j’avais déjà peur de ce qu’il risquait de se passer. Côté graphismes, c’est très réaliste, et me faisait penser à plusieurs films d’horreur et science fiction. Je n’ai pas atteint les êtres effrayants qui se trouvaient à bord, mais je ne doute pas que les amateurs du genre seront ravis !
Pour en savoir plus : trailer – site internet
Fear Effect Sedna
Enfin, le dernier jeu testé chez Forever Entertainment parle peut-être à certains, s’agissant d’un nouvel opus d’une licence Playstation. Je n’ai pas pu rester très longtemps, mais j’ai pu voir un jeu d’action, type comics en vue isométrique, avec un peu de tactique. Plusieurs personnages disponibles, mais je ne pouvais en contrôler qu’un seul.
Les premières cinématiques mettaient un peu dans le thème de l’action, avec une tueuse à gage et une équipe qui se reformait. Puis le groupe se dirige dans une ruelle à l’assaut d’un bâtiment. Entre infiltration et tactique, l’arrivée dans le bâtiment fut assez laborieuse pour ma part. J’ai eu un peu de mal à prendre en main les commandes, surtout à cause du clavier, n’étant pas une habituée des jeux sur PC. Mais si une démo devient disponible sur Switch, je pense que je m’y réessaierai, j’ai bien accroché à l’ambiance type jeu d’espion et aux graphismes.
Pour en savoir plus : trailer – site internet
Encore de nombreux jeux testés en parcourant les différents stands de la gamescom. J’ai pu faire une petite sélection sur Switch, mais j’espère ne pas en avoir trop rater. Pour une fois, je n’ai pas aimé tous les jeux que j’ai testés, mais ce fut surtout pour des raisons personnelles, pas pour la qualité des titres.
Parmi ceux qui m’ont plu, j’ai vraiment hâte d’en voir plus sur Figment, Robonauts, Wild Kid et Prodigy. Il va falloir attendre encore un peu pour pouvoir y jouer mais ils devraient arriver petit à petit… Malgré le peu d’informations que j’ai retenu sur ces jeux, est-ce que certains vous ont attiré plus que d’autres ?