Testé lors de la gamescom, Robonauts est un jeu de tir spatial, qui dispose d’une caractéristique bien à lui. Une aventure épique avec une musique très dynamique, à jouer en solo ou à 2. Un titre sorti le 15 septembre sur Switch puis sur PS4.
Une aventure spatiale rock’n’roll
Dans Robonauts, le héros est un petit robot à l’origine assez maladroit. Il était en charge de nettoyer le vaisseau dans lequel il était, mais a été attiré par les énormes armures qui trônaient dans une salle, provoquant un accident dans lequel il se retrouve échoué sur une planète hostile. C’est ce que l’on apprend lors de la cinématique du début. Une très belle cinématique au demeurant, très bien réalisée et avec de très beaux graphismes. Un robot qui m’a fait pensé à H2G2 et des décors qui m’ont rappelé une scène de Star Wars.
C’est à la suite de cette introduction que le jeu commence, avec un premier niveau tutoriel. La première chose à apprendre, c’est le bouton X : celui pour changer de planète quand il y en a une à proximité. La grande particularité du jeu, celle qui m’a beaucoup attirée quand j’y ai joué la première fois, et qui apporte un sacré dynamisme au jeu. Pour le reste, il s’agit d’un jeu de tir assez classique, très coloré et rapide.
Quand on avance, la planète tourne autour d’elle-même, de sorte que le robot reste toujours au centre de l’écran ! Étonnant sur le moment, on s’y fait rapidement. Mais du coup, le changement de planète peut donner un peu la nausée. L’écran tourne, et vu la rapidité du jeu, ça arrive souvent. Certains niveaux demandent de switcher très souvent d’une planète à l’autre, pour se diriger quelque part ou pour éviter des ennemis.
Comme on peut le voir sur les images, malgré le fond de l’espace qui est sombre, le jeu est très coloré et les graphismes sont très beaux et soignés. Les couleurs sont vives, que ce soit pour les planètes, les décors, mais aussi et surtout pour les ennemis. Et les images sont très fluides, si on met de côté le temps de chargement de chaque niveau.
Un niveau que j’ai beaucoup aimé, celui de la planète monstre. Un genre de mini boss qu’il fallait combattre, tout en continuant d’être embêté par les autres ennemis. J’ai cru qu’il y en aurait plus souvent, mais au final ce fut le seul niveau de ce genre.
Dynamique et stratégique
Si la première chose qui frappe c’est la vitesse du jeu et la musique, il est à noter que la stratégie est également de mise. Tout d’abord avec la vue tactique, ce qu’un étrange général nous apprend après les premiers niveaux de tutoriel. Cette vue est très utile car elle permet de mieux visualiser les objectifs.
Et ce qui est bien, c’est qu’ils sont très variés. Si au début il s’agit simplement de combattre un grand nombre d’ennemis ou de détruire certaines machines, plus on approche de la fin et plus les missions sont intéressantes et demandent de la réflexion. Sur la vue tactique, l’ensemble du niveau est affiché dans les tons bleu nuit, le robot est en vert, et les objectifs en jaune. Quand il s’agit de combattre des ennemis, cette vue permet surtout de voir où sont ceux qu’il faut battre, pour ne pas se laisser perturber par les autres.
Et l’air de rien, à force de tourner dans tous les sens, on peut se sentir un peu perdu, et cette vue sert également de plan pour mieux s’orienter. La deuxième partie de la stratégie est plus brute, celle des armes. Le robot est équipé d’une arme principale et une secondaire, avec des munitions illimitées. Ce ne sont pas les plus efficaces il faut le reconnaître. En abattant des ennemis, ceux-ci peuvent libérer des armes, dans des bulles.
Une fois qu’on apprend à connaître ces armes, la mission devient plus facile. Certaines sont très puissantes mais pour le combat rapproché, d’autres sont parfaites pour attaquer de loin. Et comme c’est pareil pour les ennemis, il est essentiel d’anticiper en choisissant bien les armes et en évitant celles qui ne seront pas utiles. Mais plus facile à dire qu’à faire, il faut se rappeler de plusieurs icônes et leur utilité.
Un multijoueur assez difficile
Robonauts est également jouable à 2, selon deux modes différentes.
Le premier est celui de la campagne en coopération. J’espérais donc que monsieur m’aide dans un niveau compliqué, mais ce n’est pas si simple. Forcément, l’image étant figée sur le robot, ça aurait été compliqué d’intégrer un deuxième joueur sur cette campagne. Il y en a donc une nouvelle, faite de 12 niveaux comme pour le mode solo. Ici, l’écran est splitté, afin que chaque joueur puisse suivre sa progression. Mais vu la taille de la planète, même sur un grand écran, les robots et ennemis paraissaient très petits. Assez dommage, et nous n’avons donc pas continué dans cette voie.
Le deuxième mode 2 joueurs n’est plus du tout une coopération, mais une bataille en 1 contre 1. Mais contrairement à ce qu’on aurait pu penser, les robots ne doivent pas s’entretuer. Ils se retrouvent sur une même planète habitée de multitude d’ennemis, et c’est celui qui fait le meilleur score qui gagne. Sont comptabilisés les différents ennemis abattus, les combos, mais aussi les morts. Car si un robot tombe au combat, il est possible de revenir dans la course, en perdant tout de même quelques points.
Malheureusement là encore, l’écran splitté et la taille de la planète rendent le jeu moins agréable, robots et ennemis étant trop petits pour comprendre réellement ce qu’il se passe et savoir où on tire.
Mon avis : Bon, dynamique mais un peu court
La campagne en mode solo fut très sympathique, mais un peu trop courte à mon goût. Même si la deuxième moitié m’a donné plus de fil à retordre, il faut compter 2-3h pour en venir à bout. Un peu déçue du multijoueur, le gameplay étant fortement diminué par l’écran splitté. Seuls les plus motivés devraient y trouver leur compte à ce niveau.
La seule rejouabilité étant de vouloir améliorer son score, il n’y a pas beaucoup d’intérêt à revenir dessus. Mais le concept, les graphismes et la musique valent vraiment le coup.
Editeur : Qubic Games
Supports : Switch (PS4)
Tarif Switch : 14,99 €
Jeu testé fourni par Qubic Games.