Le dernier stand de jeux vidéo que j’ai pu faire après Nintendo et le village des indés, c’est celui de Koch Media. Ici aussi, de très nombreux jeux étaient proposés, sur différentes plateformes. D’un côté Sega et Atlus avec notamment Yakuza Kiwami 2, Sonic Mania, ou encore Persona, de l’autre Nis America avec Labyrinth of Refrain: Coven of Dusk ou Ys VIII: Lacrimosa of Dana (et je ne parle ici que de titre non joués). Même si la PS4 était très fortement représentée, plusieurs jeux sortiront sur d’autres, et heureusement pour moi, quelques-uns des titres proposés arriveront aussi sur Switch. J’ai donc essayé de faire rapidement le point sur les titres disponibles qui pouvaient m’intéresser un peu plus, et j’en ai sélectionné 3.
Au final, je suis passée assez rapidement sur SNK 40th Anniversary Collection et Disgaeae 1 Complete, surtout par manque de temps, puis je me suis attardée sur Valkyria Chronicles 4, une licence que je ne connaissais pas du tout. Je vais vous parler de ces 3 titres, mais surtout du dernier…
SNK 40th Anniversary Collection
Je dois vous l’avouer dès maintenant, je ne connais pas grand-chose à l’univers SNK car je ne jouais pas sur Neo-Geo ni sur bornes d’arcade (à part peut-être Metal Slug et surement quelques autres titres auxquels je dois jouer pour m’en rappeler), mais je suis toujours friande des jeux rétro. Et cette année, le studio SNK fête ses 40 ans en présentant une compilation avec une large sélection de jeux d’arcade classiques sur Switch, pour cet automne 2018. C’est donc en terrain totalement inconnu, en dehors des designs 8-bits que j’apprécie beaucoup, que je me suis retrouvée face à la borne Switch. Malheureusement pour moi, les bornes avaient quelques problèmes, et il ne m’était pas possible de changer de jeu. Je n’ai donc pu jouer qu’à un seul d’entre eux.
Et ce fut Athena, un jeu de plateforme avec une princesse en bikini mauve, que je ne connaissais donc pas du tout, qu’il m’a été donné d’essayer. Ce ne fut pas facile, le jeu n’est vraiment pas évident, et j’ai eu du mal à avancer. Très punitif, avec un saut assez faible ne permettant pas de passer par-dessus certains ennemis, qui arrivent d’ailleurs un peu de partout. Mais au fil de mon avancée, j’arrivais à récupérer des objets pour renforcer mon attaque et ma défense, passant du micro-bikini à une armure un peu plus complète. Je n’y ai pas passé beaucoup de temps, car même si je n’avançais pas beaucoup, le jeu est facile à comprendre, et comme je ne pouvais pas changer de titre et que la borne d’à côté semblait HS, je suis passée directement sur autre chose. Mais nul doute que les fans de l’univers et des jeux rétro apprécieront. Que ce soit parce qu’ils connaissent un ou plusieurs titres de la compilation (au moins 13 déjà annoncés, mais la liste devrait s’agrandir par la suite), ou par curiosité de ce qui se faisait à l’époque…
Disgaea 1 Complete
Ici aussi, ma connaissance de cette licence est très limitée, n’ayant joué qu’à la démo du cinquième opus sorti l’année dernière (je dois d’ailleurs jouer au jeu complet, qui m’attend toujours…). Très amatrice des T-RPG, je me suis lancée dans l’exploration de ce titre, remake du tout premier opus de la saga pour fêter les 15 ans de la licence, mais le tutoriel m’a pris beaucoup trop de temps. Il était toutefois bien nécessaire, les mécanismes du jeu ne sont pas toujours évidents, et sont surtout bien plus complexes que dans la majorité des jeux.
Une fois le scénario mis en place rapidement (le prince se réveille après de nombreuses années, son royaume est en perdition et il doit le récupérer), on peut explorer le château et discuter avec tous les personnages présents sur place. Tutoriel aidant, on est vite guidé vers la boutique pour quelques achats, et la porte des dimensions pour notre premier combat. Les bases des tactical-RPG sont bien présentes, avec des cases pour se déplacer, diverses attaques à sélectionner, et une équipe à gérer. Mais la particularité des Disgaea, c’est la possibilité supplémentaire de soutien, de porter ses coéquipiers et de les lancer au loin (qui sera repris dans Mario + Lapins Crétins par la suite), ainsi que les attaques groupées. Sans oublier la gestion des spécialités de chaque personnage et monstre de l’équipe.
Le jeu est beau et fluide, même si les graphismes sont clairement moins fins que Disgaea 5. Mais s’agissant d’une version remasterisée, c’est tout à fait normal, et le résultat est réussi (même si je ne peux pas comparer avec l’original). Un jeu prenant, mais trop complexe et long pour que je m’y penche plus sérieusement. Un jour peut-être, si je fais déjà le 5… A savoir que le jeu proposera les textes en français et sera disponible dès le 12 octobre 2018.
Valkyria Chronicles 4
Enfin, voilà une licence que je ne connaissais pas du tout, et qui fut une excellente découverte !! Quand j’ai regardé les jeux disponibles sur Switch sur le stand, celui-ci m’a interpellée, mais j’étais encore sceptique. Il faut dire que je n’aime pas trop les jeux de guerre un peu réaliste, et celui-ci semblait être exactement ça. La gestion de l’Escadron E au milieu de la Seconde Guerre européenne pour faire gagner la guerre avec une stratégie que le joueur va devoir mettre en place. Mais c’est un T-RPG lui aussi, donc je voulais au moins l’essayer pour me faire une idée plus précise.
La première chose qui m’a marqué, ce sont les graphismes ! Je les ai trouvés magnifiques, un mélange d’aquarelle et d’esquisses au crayon fin, pour un rendu entre le manga et le tableau de maître en pastel ! Avec un contour de l’écran qui reste continuellement un peu flou, comme sur des contes pour enfants ou les souvenirs d’une histoire. Un ensemble tout doux, qui contrastait déjà avec ce que j’avais lu du scénario. C’est donc avec une première impression positive que je me suis mise sur le jeu, et finalement, ce côté guerre ne m’a pas tellement dérangé. J’ai surtout beaucoup apprécié le gameplay, assez différent de ce que j’ai pu voir sur des T-RPG jusqu’à présent.
Tout d’abord, pas de cases au sol. La gestion des personnages et de leur champ d’action est définie par une certaine endurance qui ne leur permet pas d’aller très loin à chaque tour, mais le déplacement est totalement libre. Cela m’a rappelé Codename S.T.E.A.M., avec la liberté supplémentaire apportée par l’absence de cases. Pouvoir décider de ce que l’on fait en temps réel lors du déplacement apporte un certain dynamisme, et à l’instar du jeu 3DS, il faut prendre garde aux attaques adverses qui peuvent surgir quand on passe dans leur champ de vision. Puis une fois la position voulue atteinte, il ne reste plus qu’à se protéger si possible, et attaquer l’ennemi en le ciblant. Des guides permettent de bien viser, et de savoir combien de balles seront nécessaires pour l’abattre par exemple. L’avantage, c’est qu’une fois positionné et à l’abri, il est plus facile de prendre son temps. Plus qu’un T-RPG classique où l’on peut errer sur les différentes cases pour prendre le temps de réfléchir, il faut ici initier la réflexion à l’avance pour être sûr de son chemin, avancer, puis finaliser le travail avec l’attaque finale.
J’ai assez peu vu la gestion des équipes en dehors des combats, mais de ce que j’ai pu tester, les membres de l’équipe sont déterminés par le joueur à chaque début de mission, grâce à des points de commandement (1 point déduit par membre sur le terrain). Cela fait que l’aspect tactique est déjà bien présent avant les combats, avec le choix de l’équipe qu’on va sélectionner. Chaque membre a sa propre spécialité, qui pourra être plus ou moins utile en fonction du terrain et des ennemis présents sur place, du classique fantassin au sniper qui restera éloigné, en passant par le char et sa puissance colossale, et même un chien !
Contre toute attente, c’est vraiment un jeu qui m’a beaucoup plus, tant sur le gameplay que sur les graphismes, et il est fort possible que j’essaie de m’y mettre plus sérieusement à l’occasion. A noter pour les non anglophones, qu’il s’agit du tout premier Valkyria sous-titré en français. Enfin, il sortira le 25 septembre prochain.
Même si je n’ai passé que peu de temps sur le stand, et que je n’ai pas pu beaucoup discuté avec le staff sur place, je suis bien contente de m’y être arrêtée, surtout pour cette belle découverte que fut Valkyria Chronicles 4. Les jeux de Koch Media sont souvent longs et je n’ai pas encore eu beaucoup l’occasion de jouer à beaucoup d’entre eux, mais celui-ci sera peut-être l’exception ! Un beau T-RPG superbement dessiné, et avec un gameplay vraiment séduisant.
Les visiteurs de Japan Expo pouvaient essayer de leur côté un grand nombre de jeux sur toutes les plateformes présentes, et même acheter quelques goodies à la boutique officielle, Koch Media étant depuis peu dans le marché des produits dérivés. A savoir également que plusieurs invités étaient présents sur le stand, comme Daisuke Sato (Producteur de la série Yakuza), Takaya Kuroda (doubleur du célèbre Yakuza Kazuma Kiryu), ou encore Sôhei Niikawa (Président de Nippon Ichi Software et créateur de la série Disgaea), pour des conférences et des séances de dédicaces. Je n’ai vu aucun d’entre eux, mais je sais que les fans de ces licences étaient aux anges.