Houlà, mais de quoi elle nous parle là ? Un jeu vieux d’un an, elle est un peu à la bourre… Surtout que le 3 sort le mois prochain ! Oui je sais, mais je dois introduire ce test avec un aveu : je n’ai jamais aimé la licence Yo-Kai Watch. Alors quand j’ai eu ce jeu à tester, j’ai été assez réticente. « Ce n’est pas une raison me direz-vous, c’est toi qui l’a voulu ». Pas exactement, car j’ai trouvé ce jeu dans ma boîte aux lettres sans en avoir fait la demande. Et comme je ne sais pas dire non, j’ai décidé de m’y mettre, mais après mes autres priorités. C’est pourquoi ce test arrive si tard. Mais j’ai mis de côté ma réticence pour jouer le jeu de la manière la plus objective qui soit, et cette fois-ci, je suis allée jusqu’au bout (ce n’était pas le cas du premier opus quand j’avais voulu essayer) !
Yo-Kai, Yo-Kai Watch
Le jeu commence en fanfare, c’est le cas de le dire, avec un générique en version karaoké, histoire de nous mettre dans l’ambiance. Et pour ceux qui ne connaissent pas la licence (on ne sait jamais), les paroles reprennent l’histoire dans les grandes lignes. A savoir que les Yo-kai sont des esprits invisibles pour la plupart des gens, mais Nathan (ou Katie pour la version fille, mais vous pouvez également les renommer) possède la montre Yo-kai ! Il peut donc les voir, et certains sont même ses amis.
A savoir que l’édition Spectres Psychiques rassemble les 2 précédentes, Esprits Farceurs, et Fantômes Bouffis. L’histoire est la même, ainsi que les quêtes, médailles et inventaire. Et si jamais vous aimez tellement la licence que vous avez déjà une sauvegarde de l’un de ces deux titres, il est possible de faire la liaison, ce qui vous donnera accès à un donjon spécial. Autant vous dire que ce n’est pas mon cas, je n’ai pas pu tester pour vous…
Comme introduction au jeu, on voit une cinématique sous forme d’animé, ou 3 Yo-kai mystérieux au teint blafard apparaissent dans la nuit, et semblent attirés par la montre Yo-kai de votre personnage. Ils veulent absolument s’en débarrasser car elle n’aurait rien à faire dans le monde réel. C’est ainsi qu’à son réveil, votre personnage (appelons-le Nathan) n’a plus la montre avec lui. C’est ici que l’histoire commence vraiment, et le premier chapitre s’ouvre…
C’est également le moment où le tutoriel est lancé, afin de vous expliquer ce qu’il faut faire et comment y parvenir. Déplacements, actions, menus… tout est expliqué au bon moment, avec souvent des conseils de personnes extérieures comme votre mère. C’est d’ailleurs avec vos parents que vous allez faire un peu de shopping, et ils vont commencer à se disputer pour une histoire de beignets… Qu’est-ce que ça vient faire ici ? Ce sera à vous de choisir votre beignet préféré, et surtout cela va paramétrer votre histoire, entre Esprits Farceurs et Fantômes Bouffis, même si cela pourra être changé ensuite. L’histoire sera légèrement différente selon votre choix, et les Yo-kai rencontrés ne seront pas toujours les mêmes. Etant une grande gourmande, je suis partie sur les Fantômes Bouffis, mais sans grande conviction.
Pendant le retour, plusieurs événements permettent à Nathan de se rappeler l’existence de la montre Yo-kai, et de remettre la main dessus par un hasard plutôt étrange, dans une boutique de vieilleries. A l’extérieur, un bingo-kai, dans lequel il met une pièce, actionne le mécanisme, et fait apparaître Whisper, le Yo-kai ressemblant à un fantôme. Ayant été libéré de cette machine, Whisper va devenir l’ami (et valet) de Nathan, et lui expliquer tous les rudiments des Yo-kai de manière générale et de la montre plus particulièrement.
Les Yo-kai sont des esprits invisibles pour les humains qui ne disposent pas de la montre (ça on l’avait compris). Ils hantent les humains en leur octroyant diverses caractéristiques pas très sympas, telles que la faim, la colère, la tristesse, le besoin de tout ranger… La montre permet de les voir, et même de les combattre et de se lier d’amitié avec eux.
Ni Nathan ni Whisper ne semblent se rappeler de leur lien précédent, jusqu’au moment où Nathan ouvre la montre. Là, une vague de souvenir leur revient et Nathan se rappelle notamment de Jibanyan, son Yo-kai favori (une sorte de chat orange, la mascotte de la licence). Il va donc partir à sa recherche, et ce sera l’occasion d’autres tutoriels : la chasse aux insectes, aux poissons, et surtout le radar qui permet de trouver des Yo-kai, et l’amitié qui peut résulter d’une rencontre.
Nos amis les Yo-Kai
Grâce au radar Yo-kai, Nathan peut savoir si un de ces esprits se trouve à proximité. Une fois suffisamment proche (quand la jauge est dans le rouge), il peut activer sa loupe pour le trouver et le révéler. Pas toujours évident sur les Yo-kai les plus rapides, il est fortement conseillé d’utiliser le stylet pour cela. C’est possible avec le Pad, mais beaucoup moins précis et rapide. Une fois le Yo-kai découvert, celui-ci se met à vous attaquer, et un rapide combat commence. Lui et des complices face à votre équipe. Sur le terrain, c’est un combat à maximum 3 contre 3.
Votre équipe, elle, peut compter au maximum 6 Yo-kai, et le combat vous demandera un (petit) peu de stratégie, surtout contre les esprits les plus puissants. Contrairement à une autre licence très similaire, les Yo-kai combattent automatiquement quand ils sont sur le terrain, il n’y a donc pas grand chose à faire,. Ils attaquent mais ils subissent également des dégâts, et il est possible à tout instant de faire tourner la roue pour changer l’équipe (mais pas l’ordre). Là encore, l’action est plus facile au stylet.
Chaque Yo-kai dispose d’une attaque normale, une capacité qui s’active régulièrement sans avoir à faire quoi que ce soit, et une attaque spéciale, l’âmultime, qui peut se déclencher après un certain délai. C’est notamment la fameuse « Fureur du Chaton » de Jibanyan. Quand la jauge bleue est pleine, le message « prêt » apparaît sur le Yo-kai, et c’est à vous de la déclencher en appuyant dessus. Pour concentrer toutes les attaques sur un seul Yo-kai pour le vaincre plus vite, il est possible de le cibler à l’aide d’une épingle, qui peut se révéler très utile dans des combats de « boss », des Yo-kai beaucoup plus puissants.
Une fois le combat avec un Yo-kai achevé (hors boss), celui-ci peut vouloir devenir votre ami, de lui-même. Pas de capture, d’objet à lui envoyer pour le forcer à venir, à part un peu de nourriture pendant le combat pour l’appâter, sans savoir si cela va marcher. J’ai toujours trouvé ça moins bien, car même si c’est moins « cruel », ça reste très aléatoire, et obtenir le Yo-kai souhaité peut être très, très long… Sachant qu’il y en a plus de 450 à trouver, c’est pas gagné. Pour ma part, je ne me suis pas lancée dans la chasse aux Yo-kai et mon équipe était constituée de ceux que j’avais rencontrés sur ma route et qui avaient bien voulu de moi.
Une fois amis avec le Yo-kai, celui-ci vous donne une médaille, vous permettant de faire appel à lui dans un prochain combat. Le classement a lieu dans un medallium, selon leur nom, rang, tribu (mignon, vaillants, sinistres…, 8 au total)… Les tribus sont d’ailleurs à utiliser dans la stratégie de combat, car le placement de Yo-kai de même tribu peut donner des bonus. La fiche de chaque Yo-kai vous donne accès à de multiples informations.
Allers et retours dans le passé
Et puis il y a la grande nouveauté de cet épisode. Car il en faut.
Dans Yo-Kai Watch 2 : Spectres Psychiques, ce sont les Yo-kai perfides. Leur nom donne déjà un aperçu de leur caractère… La grande particularité de l’histoire, c’est la possibilité de voyager dans le temps. Pas avec une machine permettant d’aller à une date précise, mais grâce à une pierre. Tout ceci arrive après plusieurs heures de jeu et un scénario quasi absent… Un chat géant sème la terreur dans Granval, et conduit Nathan chez sa grand-mère, à Ourcival. Il fait la connaissance d’un nouveau Yo-kai, Hovernyan, une sorte de Jibanyan mais en bleu foncé, qui était ami avec son grand-père.
C’est lui qui lui donne la pierre du temps, pour aller à l’époque où le grand-père était jeune, car une certaine Lady Perpetua, cheffe des Yo-kai perfides, a décidé de mener une guerre entre les Yo-kai et les humains. La première étape étant de séparer les clans des Esprits Farceurs de celui des Fantômes Bouffis. Nathan va d’abord devoir mettre fin à cette guerre de clans, puis empêcher Lady Perpetua de détruire Granval.
Pour avancer et terminer l’aventure, vous allez devoir réaliser plusieurs quêtes diverses et variées. Au début c’est très vague, et il est difficile de comprendre où est-ce qu’on va. Les missions sont sympas, c’est mignon (et encore), mais ça s’arrête là. Puis l’histoire avec le grand-père de Nathan arrive, et les missions vont vous demander de faire des allers-retours entre le passé et le présent. Pas de panique, tout est toujours parfaitement (trop) bien indiqué. Vous saurez où aller et à quelle époque. Mais parfois, souvent même, c’est long.
Petit à petit, tout se met en place, et le scénario commence à ressembler vraiment à quelque chose vers la fin du jeu seulement… Mais les combats finaux sont plutôt intéressants, et je suis bien contente d’avoir tenu jusqu’au bout. Comme je n’avais fait que les quêtes obligatoires, je n’ai pas mis beaucoup de temps pour terminer le jeu. Mais pour prolonger le plaisir, il y a de très nombreuses quêtes ici et là à Grandval et Orcival, dans les 2 époques.
Et vous avez aussi accès à des missions bonus, un peu plus compliquées, mais si vous aimez le jeu, elles peuvent rendre l’exploration intéressante. Sans oublier bien sûr tous les Yo-kai à collectionner !
Editeur : Nintendo
Supports : 3DS (et associées)
Tarif 3DS : 39,99 €
Jeu testé fourni par LaBoite Com Concept.
Les images sont tirées des versions presse et du Miiverse (RIP…).