Vous l’aviez peut-être vu sur les réseaux sociaux, dans le widget à droite de l’écran (jusqu’à il y a peu de temps…), ou dans la page des partenaires et amis geek, j’ai établi un partenariat avec les No Names. Cela s’est fait l’été dernier, et je n’ai malheureusement pas encore pris le temps de vous détailler en quoi ça consiste. Plus qu’un article descriptif sur le superbe projet de ce collectif, j’ai profité de ma présence au Hero Festival en novembre dernier pour les interviewer. Cela vous permettra de mieux les connaître en détails, avec leurs mots à eux, ce qui limite toute erreur d’interprétation de ma part.
En parallèle ce même week-end, j’ai eu l’honneur de passer sur scène, où ce sont eux qui m’ont posé des questions en direct ! J’ai surtout présenté mon point de vue sur ce projet, ce que j’ai compris de leur fonctionnement, et ce que notre partenariat a donné jusqu’à présent. Un gros coup de stress pour moi qui ne suis pas habituée à être sur le devant de la scène (…), mais je m’étais prêtée au jeu avec plaisir.
L’interview des No Names avait pour but de mieux les connaître, de mieux comprendre ce fonctionnement, les raisons du projet et le futur. Je dois vous avouer que moi-même j’ai découvert des choses, alors que je les suis de près… Entre sérieux et déconnades, l’interview ne fut pas de tout repos, mais les réponses valent le coup d’être lues ! C’est une équipe soudée qui nous raconte un projet bénévole et utile, dont je suis fière d’être partenaire !
PassionaGeek : Bonjour Les No Names
No Names (NN) : Bonjoooouuuur !!!
PG : Je connais déjà plusieurs d’entre vous, mais est-ce que vous pouvez vous présenter un peu, expliquer votre rôle au sein du collectif ?
Vercetti : Vercetti, modérateur de la chaîne YouTube des No Names. Et accessoirement technicien informatique et réparation pour ceux qui en ont besoin.
Flowie: Moi c’est Flowie, ex-blogueuse, streameuse sur Twitch. On est… Enfin, je suis de Marseille.
Mido : Non non, on n’est pas tous de Marseille ! (rires)
Flowie : Et mon rôle c’est d’aider les gens au niveau de la rédaction, un peu à faire leur image de marque, et à les aider sur tout ce qui est réseaux sociaux, car je suis Community Manager du Twitter des No Names.
Mido : Mido, également Community Manager pour les No Names. Avant ça, blogueuse, streameuse, instagrameuse, influenceuse. Dealeuse ! (rires) Dealeuse de bonne humeur. Et au sein des No Names je suis surtout grammar nazi ! Et je donne également des conseils par exemple pour trouver des partenariats, etc…
Zanpil : Alors moi c’est Zanpil, je suis streameur. Animateur on va dire plutôt, parce que je n’aime pas trop le terme streameur. Donc je suis animateur sur Twitch et vidéaste YouTube. Je suis aussi blogueur, rédacteur sur mon blog, et sur un blog annexe d’un ami. Et au sein des No Names, je gère tout ce qui va être candidatures, et un peu de Community Management, mais très peu.
Altris : Moi c’est Altris, bonjour. Donc je suis blogueur, je suis streameur, animateur chez les No Names, influenceuse YouTube beauté, aussi (je la fais à chaque fois cette vanne, faut que j’arrête), instagrameuse beauté à mes heures perdues (rires). Avec le « Salut Instagram, comment ça va ? » Bref… Je suis principalement chez les No Names pour l’animation, pour aider les gens pour le streaming et un petit peu la vidéo, mais vraiment un chouia.
La Geek en Rose (LGER) : Moi je suis La Geek en Rose, je viens de Toulouse. Je suis blogueuse et streameuse sur Twitch. Au sein des No Names, je suis rédactrice et Community Manager, et je peux aider la communauté pour tout ce qui est blogging, streaming, et les réseaux sociaux.
JP : Bonsoir, moi c’est JP, alias Lord of Screen, pour au moins 6 mois (rires). A la base je fais des vidéos sur YouTube, des petites critiques de ciné, et depuis peu je fais aussi des débats ouverts, avec plein de gens, qui ont envie de débats sur le cinéma et des sujets d’actualité, autour du ciné toujours. Et au sein des No Names, je suis avant tout graphiste, puisque c’est quand même mon métier. Graphiste freelance ! Donc si vous avez des contrats, des demandes… me contacter directement au 06XXX (rires). Et du coup je vais arrêter là pour passer le micro à Etienne.
GGolp : Moi c’est GGolp. Je m’occupe de l’administration principalement des différents supports que nous avons, les 2 sites (ndlr : le site principal et Community), les Discord, etc… J’épaule aussi Mido pour tout ce qui est correction sur les rédactions de certains de nos genins.
ArkDev : Bonjour. Pour ma part c’est ArkDev. Je tiens un blog éponyme. Dans la vie je suis développeur web. Ma particularité au sein des No Names c’est de gérer tout ce qui est un peu technique. Donc l’hébergement, le développement de Community, les petits trucs à faire à droite et à gauche sur le blog. Et surtout de l’aide pour les personnes qui ont besoin sur WordPress, l’hébergement et des choses du genre. Donc un peu un métier de l’ombre, parce que j’aime bien être dans l’ombre.
PassionaGeek : Comment est venue l’idée de ce projet communautaire, et comment l’avez-vous mis en place ? Parce que vous êtes quand même assez nombreux.
Flowie : Le projet est parti d’un constat. On s’est rendu compte, en ayant vu des choses sur internet, que les gens ne se soutenaient pas. Et que la plupart du temps, les « No Names » comme on les appelle, ne sont pas pris au sérieux, n’ont pas le droit de parler de choses qu’ils connaissent et qu’ils aiment. Ils sont très vite rabaissés par les « plus grands ». Du coup on a discuté sur ce sujet, et on s’est rendu compte que c’était dommage. Et que nous, on avait envie justement, d’aider des personnes comme ça, qui n’avaient pas de notoriété encore, et qui étaient encore très petits. Les aider à se lancer, et motiver ceux qui n’osent pas se lancer à cause de ça, sur le web. Et du coup on a décidé un soir, comme ça, en discutant tous ensemble, de lancer les No Names.
Mido : Sans moi…
Altris : Ouais, Mido a rejoint le projet. Enfin… c’était quand même au début, mais quand on en a parlé, Mido n’était pas là. Et on s’est dit qu’il fallait l’inclure, parce que elle discutait souvent avec nous, et on trouvait que c’était injuste qu’elle ne rejoigne pas le projet. Donc ça s’est fait un peu naturellement, on a dit « aller hop, Mido, tu nous rejoins » !
Flowie : En fait, on est quand même un cercle assez fermé. Enfin, du moins, on est des amis. Et puis on s’est dit pourquoi ne pas inclure une autre amie, qui pense exactement comme nous, tout le monde le sait. Donc… On a apporté quelques pièces. On a pensé à plus, sauf que, on était 11 à la base, c’est très compliqué à 11 de gérer… Donc du coup… Bon, il y a eu quelques départs pour des raisons personnelles, le manque de temps, etc… Et puis au final à 9 on trouve que c’est assez bien, et que c’est assez posé.
Mido : Aussi, au début du projet, vous aviez pas mal teasé sur les réseaux. Et moi je voulais VRAIMENT savoir ce que c’était (rires) ! Et au final, effectivement, on est tous sur la même longueur d’onde, on a à peu près le même point de vue sur ce que doit être internet, la communauté des blogueurs, streameurs, vidéastes… Ça doit être un monde d’entraide, et pas un monde où tu te tires dans les pattes. C’est pas un monde où l’objectif c’est la fame. L’objectif c’est la passion, c’est de partager ce que tu aimes avant tout.
Altris : Voilà. Donc ça s’est fait naturellement. Clairement, c’est parti d’un constat bête. En fait au début on en discutait, et puis finalement on s’est dit pourquoi pas construire ça, et ça s’est fait naturellement. Bon après, je ne vais pas te mentir, je pense que j’étais celui que vous connaissiez le moins dans l’équipe mais bon après…
LGER : D’ailleurs, qu’est-ce que tu fous là ? (rires)
Altris (se levant) : Ben ouais d’ailleurs, je vais partir ! (rires) Merci beaucoup !
JP : Parce qu’en fait, il faut savoir que géographiquement, on est à peu près tous situés dans le Sud. Et le seul vrai intrus dans la bande, c’est Altris. Parce que lui il est perdu à la frontière allemande, presque. Mais non, tout ce qu’on a dit en fait, c’est un constat qui existait. Qu’on a fait entre nous. Je pense qu’on n’avait pas besoin de se concerter. Entre nous, on le savait déjà. Et du coup, on a essayé d’adopter une démarche. Bon là, ça va bientôt faire 1 an…
Altris : En janvier ça va faire 1 an.
Flowie : Le 26 janvier exactement.
JP : Et on commence déjà quand même à voir pas mal de choses. On ne peut pas avoir juste partout, mais je pense qu’on va y revenir plus tard, suivant tes questions. Mais globalement, sans être présomptueux, je pense qu’on a déjà mis quelque chose à peu près bien en place.
PassionaGeek : Les candidatures que vous recevez sont classées (même si c’est peut-être un grand mot) selon plusieurs catégories. Comment vous choisissez les candidats et comment vous les classez justement ?
JP : Si elle est jolie on la prend (rires)
Zanpil : En fait, quand on reçoit les candidatures, elles ne sont pas classées du tout. C’est juste qu’on a un petit formulaire qui dit les attentes. En fait c’est par rapport à ça, et au contenu de la personne qu’on regarde ce qu’elle nous demande, et ce que nous on peut lui apporter. C’est à dire que si elle demande de la visibilité, et que selon son contenu, on pourrait l’aider ou pas… Après, lors d’une réunion, on se rassemble, on discute sur la candidature. Et on décide si oui ou non on peut la mettre justement en partenaire, en coup de cœur, ou en genin. Elles ne sont pas vraiment classées dès le début en fait. C’est on reçoit, on analyse, on regarde le contenu de tout, et après on décide, à nous 9, de la personne, de ce qu’elle veut faire. C’est comme ça que les personnes arrivent chez nous, soit en genin, soit en partenaire, soit en coup de cœur.
Flowie : On fait des réunions où on débat sur ça. Après bien sûr on peut pas mettre un partenaire alors que la personne ne lance pas son projet encore. Donc voilà. Après c’est assez facile à trier. On passe quelques minutes, mais pas des heures non plus sur les candidatures. Si jamais on a un doute, on les met de côté, comme on a fait il y a peu de temps. On avait mis beaucoup de côté des personnes dont on n’était pas sûrs. On voulait voir l’avancée. Leur projet n’était pas très clair pour nous. Du coup on a suivi, suivi, suivi, jusqu’à ce qu’on ait une solution, et on a eu de très très belles découvertes ces temps-ci.
PassionaGeek : Et à peu près, vous recevez combien de candidatures par mois ?
Zanpil : Alors c’est vraiment très variable. Il y a des matins où je vais avoir 4 candidatures, c’est déjà arrivé, et il y a des jours, où pendant 2-3 jours je ne vais rien avoir. Donc c’est vraiment très variable. Mais je dirais, à peu près, au moins 10 par mois.
Flowie : ouais, une dizaine.
PassionaGeek : Est-ce que les genins ne sont pas trop durs à gérer ?
NN : (rires)
ArkDev : Un carnage, un carnage (rires) !
Altris : C’est tous des sales gosses ! Non, sérieusement, les genins, ce sont vraiment… Enfin c’est mon ressenti, peut-être les autres ont un autre ressenti. Mais je trouve que les genins… Quand ils arrivent, ils sont plus dans les questions. Ils ne savent pas trop vers quoi aller. Ils vont beaucoup parler avec la communauté. On a un channel Discord, où il y a toute la communauté, c’est à dire aussi bien partenaires, coups de cœur et genins. Et ils vont beaucoup parler entre eux, ils vont poser leurs questions. Donc ils sont pas du tout difficiles à gérer. A vrai dire, il n’y a aucun genins qui va, désolé de l’expression, « péter au-dessus de son cul ». Et ils sont vraiment très sympas. Ils comprennent quand on leur dit quelque chose, ils l’acceptent. Ils sont très à l’écoute. Et je crois que depuis le début, on n’a jamais eu un genin avec lequel ça s’est mal passé, clairement. A moins que j’ai raté des épisodes, mais ça m’étonnerait. On n’a jamais eu de problèmes.
Mido : Ce qui est certain, c’est qu’il y a des genins qui ont plus de besoins que d’autres. Effectivement, il y a des genins qui sont plus chronophages que d’autres. Il y en a, c’est simplement qu’ils sont à la limite du coup de cœur ou du partenariat, et c’est vraiment un processus très court. Ça dépend vraiment du projet, ça dépend vraiment de la personne, de la maturité de la personne et du projet.
Savoir aussi si la personne a vraiment un plan, et s’il sait où il veut mener son projet. Voilà, c’est tout. Et aussi du temps qu’il veut bien consacrer sur la plateforme. Est-ce qu’il est disponible ? Est-ce que, par exemple on peut prendre une heure avec lui sur une journée, pour lui expliquer, voilà, il y a ça, ça et ça qui ne va pas. Mais si on lui donne une réponse et que derrière il n’y a aucun retour, parce qu’il a été en vacances ou autre… Forcément, ça va traîner. Ça dépend vraiment de la personne, la situation de la personne, la maturité du projet, et de la réflexion…
Flowie : Non mais en général on a pas de problèmes avec les genins. Il y a certaines personnes qui sont plus demandeuses que d’autres. On n’est pas tout le temps dispo, on travaille tous, c’est vraiment un projet bénévole. Donc on n’a pas forcément le temps. Mais ça va parce que nos partenaires sont là pour discuter avec eux, pour les aider. Donc ça va. Et puis c’est très gérable pour l’instant. Après, on essaie de pas avoir trop de genins. On fait vraiment un filtre très restreint. On en met de côté parfois. Parce que au moins, on peut gérer. Parce que je pense que le jour où on va dépasser la cinquantaine de genins, ça va être ingérable à notre niveau. Faut juste qu’on se rôde un peu et après ça ira mieux. Mais c’est gérable.
PassionaGeek : Quand vous êtes sur scène, vous sondez le public pour savoir s’il y a des blogueurs, des youtubeurs, ou des aspirants blogueurs… Entre les candidatures que vous recevez et ces retours en live, est-ce que vous sentez une tendance vers le blogging, ou dans l’autre sens, et qu’est-ce que vous en pensez ?
JP : Alors ce qu’on constate, c’est que dans les salons déjà, niveau purement blogging, c’est quand même pas la chose qui est vraiment mise en avant. Que ce soit sur n’importe quel plan. Que ce soit un blog, jeux vidéo, ciné, n’importe, ce sont ceux qui me viennent en tête. Le truc, c’est que souvent, ce qu’on voit, ce sont des vidéastes. Ça oui, on en voit tout le temps. La preuve, il y a des salons avec des coins YouTubeurs.
Maintenant il y a un truc qui se fait de plus en plus, ce sont les streameurs, qui sont beaucoup sur Twitch. Il y a beaucoup de partenariats maintenant avec Twitch. Donc on en voit de plus en plus. Après, les blogueurs, je pense que, de mon point de vue (après je sais pas, peut-être que les autres seront d’accord avec moi ou pas), souvent c’est quelque chose qu’ils gardent à la base un peu plus pour eux. Alors, ça ne les empêche pas de communiquer sur les réseaux et avec leur communauté pour dire « je serai présent à tel événement », mais je ne pense pas qu’ils pensent volontairement à venir contacter un salon, et à dire « ah, j’ai un petit blog, je tiens ceci, cela, je voudrais bien être invité pour parler de mes projets, ce que j’aime, ce que je fais ». Donc c’est le genre de choses qui je pense, ils gardent pour eux. Mais ça n’empêche pas… Toute à l’heure on l’a vu sur scène. Enfin, aujourd’hui perso je ne l’ai pas vu mais hier oui, il y a quelques gars qui sont venus, ils ont regardé les cartes (parce qu’on a mis des cartes de visite, pour qu’ils puissent nous contacter à n’importe quel moment). Parce qu’en fait, il y en a beaucoup qui sont timides l’air de rien, et ils ne vont pas forcément oser venir nous voir tout de suite. Ils vont peut-être attendre de prendre la carte, regarder les infos, mûrir le mail qu’ils vont proposer, et venir nous contacter par la suite. C’est ce qu’il s’est passé quand on a fait le salon à Grenoble. C’était le Hero Festival de Grenoble, et il y a des gens qui ont attendu qu’on ait fini sur scène pour demander plus de renseignements, et ils nous ont contacté par la suite un peu plus tard par mail.
ArkDev : Et en ce qui concerne les événements de ce week-end, on a eu aussi des prises de contacts via les commentaires des lives, donc des personnes qui ont essayé de demander, qui semblaient intéressées par le projet, qui ont demandé plus d’informations, par exemple les URL, les réseaux sociaux… Donc il y a même eu des retours déjà assez rapidement. Au moment où je parle, la première scène était hier, et dans la journée il y a eu direct des commentaires de prises de contact là-dessus.
Flowie : Mais après c’est vrai que c’est pas forcément le blogging qui marche le mieux en salon. C’est surtout sur internet. Après, je pense que c’est logique. Ils sont plus à l’aise au niveau de l’écrit, donc ils sont plus amenés à aller sur les sites internet et nous demander directement dessus. C’est vrai qu’en salon on voit plus youtubeurs, et de temps en temps des streameurs. Mais sinon le blogging reste encore très timide.
PassionaGeek : Il y a une plateforme Community où on trouve tous les nouveaux articles, les vidéos de tous les membres en fait, on voit même les streams en direct. A quand une application Community ?
NN: ArkDev ???? (rires)
ArkDev (tentant de s’enfuir…) : Une application ça pourrait être intéressant ! Très intéressant même. On pourrait y songer. J’ai déjà quelques pistes… Je ne dirai pas avec qui j’ai déjà dialogué, mais oui, il y a quelques pistes. Pour l’instant c’est top secret et c’est mon petit laboratoire secret. Il y a peut-être quelqu’un qui avait proposé l’idée. Parce qu’il faut savoir aussi que de notre côté, on a une sorte de listing où dès qu’on a une idée qui pourrait être intéressante ou quoi que ce soit, on la stocke très rapidement. On a pas mal déjà d’idées. Ce qu’il nous manque, c’est un peu de temps.
Il y a même des endroits où tout le monde peut partager donc … aussi bien la communauté que nous de notre côté. Donc on a quand même pas mal d’idées, pour l’instant. Il manque un peu de temps pour tout gérer, parce qu’il y a vraiment beaucoup de retours à faire. Mais pour l’application mobile, je me demande si c’est pas Mido qui l’aurait peut-être proposée, je commence à avoir quelques pistes sur comment faire une application Community, et ça pourrait être pas mal.
PassionaGeek : Et dernière question… Comment voyez-vous le futur des No Names ?
NN : Plein de licornes ! Plein d’argent ! (rires)
Zanpil : Non honnêtement, pour être sérieux, je pense que le futur des No Names, en fait… Enfin moi je sais que moi, ce que je vois pour mon futur au sein des No Names, c’est d’apporter toutes mes connaissances à toutes les personnes. Chose que j’essaie de faire. Moi mon but c’est vraiment ça. Enfin je parle seul, je ne vise pas tout le monde, on n’a peut-être pas tous le même but, en fonction de nos fonctions. Mais pour moi, c’est vraiment de pouvoir aider tout le monde, et par le biais de vidéos, d’articles ou quoi que ce soit. En fait permettre aux personnes qui ne sont pas forcément « Community », d’avoir leur première scène sur internet tout simplement.
Parce qu’on fait pas assez de prévention, ou quoique ce soit, et c’est intéressant d’avoir toutes les informations disponibles, comme si on avait acheté un livre.
Flowie : Pourquoi pas un livre, aller, soyons fous !
Zanpil : Ah mais moi je te l’écris le livre, il y a pas de soucis ! (rires)
ArkDev : Quoi, on va faire des bandes dessinées comme Cyprien et tout ?
Flowie : Non mais je pense qu’au niveau des No Names (désolée je te coupe), on aimerait tous voir nos petits genins s’envoler de leurs propres ailes, et faire leurs premiers pas sur le web. Et pourquoi pas, qu’il y en ait des supers connus, qui réussissent dans leur domaine, et qu’on les voit en haut de l’affiche ! Ça serait vraiment génial pour nous ! Après nous on va quand même rester. Faut qu’on travaille, on a du boulot à faire je pense de notre côté pour gérer ça. On en a parlé en interne.
LGER : Et, comme est en train de le dire Arkdev, on est en train de réfléchir, pas dans l’immédiat, mais peut-être à opter pour un statut juridique. Notamment peut-être associatif, pour faciliter certaines de nos démarches, et peut-être aller plus loin dans ce qu’on propose.
Flowie : On voulait aussi faire des investissements, avec nos petits moyens pour aider nos genins justement. On parlait par exemple d’acheter ou de louer un serveur, pour aider les blogueurs ou d’autres personnes, pour faire du stockage… Voilà. Après, ce ne sont que des petits projets, mais je pense qu’on peut évoluer vite, il faut juste que nous, on arrive à gérer aussi à 9 cette évolution.
JP : Après, juste pour finir, faut quand même savoir que là, on a l’impression d’être très secures, très surs de nous, mais on discute beaucoup entre nous.
LGER : En vrai on a les pétoches ! (rires)
JP : Non, c’est pas ça. C’est qu’en vrai on sait à peu près où on veut aller, et on n’a pas encore toutes les clés en main. Et le truc, c’est que on sait très bien qu’il y a des trucs sur lesquels on peut encore se planter. C’est logique. Si on avance tête baissée, c’est ce qu’il va se passer. Donc il faut souvent qu’on prenne pas mal de recul. Et là où plus tard il faudra vraiment se poser la question, c’est ce rapport de temps / investissement. C’est-à-dire que là, pour le moment, on le fait vraiment tous sur notre temps libre, je ne dis pas de bêtises.
Flowie : Oui. De toute façon c’est du bénévolat.
JP : La question qui fatalement se posera, si vraiment le projet prend, c’est qu’à un moment donné il faudra qu’on y pense. Si vraiment ça prend, il faudra qu’on y consacre à mon avis, beaucoup plus de temps. Et là on va se poser la question du rapport de temps et implication. Pour le moment à 9, ça va on s’en sort. En plus c’est un nombre impair donc dès qu’il y a une décision à prendre, si jamais on doit voter, il y a toujours une majorité. Donc rien que ça déjà, c’est bon. C’est un bon point, ça nous évite de ramer tout le temps.
Mais oui, globalement, je le redis, si vraiment ça prend, il faudra qu’on pense à aller un peu plus loin dans nos démarches. Tout simplement.
Flowie : Ouais nan et puis voilà…, ce sont des projets qui sont en réflexion. On réfléchit à tout pour l’instant. Mais comme on ces conseils-là, on évite de trop s’éparpiller nous non plus, parce que de toute façon, tous les conseils qu’on donne, on les applique au maximum.
Altris : Oui et puis après ça peut vite se ressentir aussi auprès de ceux qui sont avec nous. Si on s’éparpille trop, ça se ressent aussi. On est en grosse introspection. On va tous voir des psychologues… (rires) Nan mais faut qu’on se cadre, clairement. Et une fois que tout sera bien recadré, et qu’on aura bien, nous aussi, toutes les clés en main, on pourra les distribuer ces clés.
Zanpil : En fait, pour avoir toutes les clés en main, c’est un chemin qui est très difficile. Et moi je dis que c’est un peu comme Fort Boyard. Faudrait que Passe-Partout nous donne toutes les clés pour qu’on avance vite, mais c’est impossible. Donc du coup, forcément, petit à petit l’oiseau fait son nid, et donc nous aussi. C’est une aventure et ça prendra le temps que ça prendra, mais on avance, et on essaie d’être le plus surs possible !
PassionaGeek : Merci à tous pour vos réponses. Je voulais juste vous rappeler que j’adore ce projet, parce que ça correspond à ce que je veux aussi. C’est pour ça que je suis fière d’être partenaire avec vous. Et puis on va continuer ensemble et voir comment ça se passe.
Flowie : Ouais, et on est très fiers de te compter parmi nous !
Entre les bruits de fond lors de l’interview qui n’ont pas rendu la tâche facile, les multiples fichiers à consulter pour tout retranscrire, et tous les moments de rire à traduire ou à évincer quand ce n’était pas du sérieux, j’ai pu vous fournir une interview je pense assez complète ! Vous en savez maintenant plus sur ce collectif et leur projet. Vous voulez percer dans l’univers du blogging, du stream ou de la vidéo, quel que soit le thème ? Vous pouvez vous adresser à eux ! Je vous invite pour cela à vous rendre sur le site des No Names.
Et puis sans vouloir en rajouter, c’est quand même une super équipe de passionnés dans leurs domaines, et je pense que vous connaissez vous aussi plusieurs d’entre eux si vous me suivez régulièrement !