Je vous ai déjà parlé il y a peu de temps du Play Azur Festival et du stand que j’y ai tenu. Mais je voulais revenir sur cet événement de manière plus générale, car il est très différent des autres, et je voulais vous parler de son évolution par rapport à l’année dernière. Si vous avez lu mon autre article, vous savez que je n’ai pas pu beaucoup en profiter cette année, mais j’ai pu faire un tour rapide. Contrairement à l’année dernière où j’avais eu le temps d’arpenter les allées comme bon me semblait. C’est le moment de vous parler de cette nouvelle édition.
Le Play Azur Festival
Le Play Azur Festival, c’est un événement assez récent sur Nice (très rare dans ma ville, et donc appréciable), qui se déroule à Acropolis, le Palais des Congrès de la ville, sur un week-end. Cette année, c’était les 9 et 10 février, un week-end plutôt calme en soi. Le gros avantage de ce festival par rapport aux autres, c’est sa diversité. Loin d’être un grand marché de goodies en tout genre, à entrée payante, il est fait avant tout pour la découverte et l’émerveillement face à des stands et des nouveaux talents dans un tas de domaines.
Cette année, ce sont plus de 80 invités qui étaient présents, ce qui est colossal. N’espérez toutefois pas voir de grande tête d’affiche américaine. Même si plusieurs invités sont internationaux, le cinéma est peu représenté. La plus grand partie des invités sont des YouTubeurs traitant de sujets très divers, mais aussi des blogueurs ou associations. Cela va du « classique » gaming, avec par exemple Monsieur Plouf à la production vidéo plus générale avec Golden Moustache, Ockam Razor ou encore Anthox Colaboy, en passant par l’histoire, la science, la paléontologie ou même l’astronomie avec Astronogeek. La science est particulièrement représentée sous toutes ses formes, et j’avoue que ça me fait particulièrement plaisir, étant moi-même scientifique de métier !
Les invités jouent le jeu des conférences et des dédicaces tout au long du week-end. Plusieurs files d’attente sont aménagées pour que les visiteurs les rencontrent et discutent avec eux, 2 grandes salles de conférence abritent les conférences sur des sujets toujours aussi variés, et 2 ou 3 salles plus petites complétaient le programme avec des interventions plus modestes. Autant dire que tout au long de la journée, il y avait forcément quelque chose qui pouvait vous plaire. A condition bien sûr que les thèmes abordés vous conviennent, ce qui peut ne pas être le cas de tout le monde. Car malgré une forte présence de stands de jeux vidéo (j’y reviendrai) et un espace boutique plus commun, les jeux vidéo et mangas étaient peu représentés parmi les invités et conférences, en mettant de côté le concours de cosplay.
A cela s’ajoutent plusieurs auteurs de mangas, comics ou romans, et des cosplayeurs professionnels. Chacun d’eux disposaient de leur stand et il était tout à fait possible, et très facile, d’aller les voir pour parler de leur métier ou leur passion, et d’en apprendre un peu plus. C’est vraiment le point fort du festival.
En parallèle de tous ces invités, l’espace est occupé par bon nombre de stands d’associations et de professionnels. Beaucoup de stands scientifiques, musicaux ou encore de formation pour la partie purement « découverte ». C’est pour moi la meilleure partie du festival, celle qui change des autres et qui le rend si unique. Et puis il y a les stands plus classiques, mais non moins nombreux. Jeux vidéo, univers médiéval, sabre laser et boutiques en tout genres, voilà qui complète la liste de tout ce qu’on peut y trouver.
La nouvelle version
Cette année, les choses ont encore un peu évolué.
Tout d’abord, au lieu d’être sur 2 étages, le festival s’est déroulé sur 3. Donc de l’espace en plus ! Tout le Palais des Congrès n’était pas utilisé, loin de là, mais il y avait tout de même une belle surface supplémentaire. Cela a permis de mieux catégoriser les espaces. Il y avait donc au 2ème étage tout ce qui était boutiques, quel que soit le genre. Des très classiques avec des peluches, des figurines Pop, du Pixel Art et j’en passe, du steampunk et des objets médiévaux, ou encore de la culture japonaise. Côté steampunk, j’ai acheté 2 thés très originaux de la Maison Pumplewick, aux couleurs de Jurassic Park et du Cinquième Elément.
Aux cotés des boutiques se trouvaient également les jeunes créateurs qui exposaient leurs dessins, un espace arts martiaux et massages, et une grande taverne médiévale pour s’hydrater et manger un morceau. Le tout en regardant des combats se dérouler juste à côté.
Au final, l’espace était vraiment bien aménagé, avec une allée principale sur le côté qui menait à la majorité des stands, et une autre perpendiculaire au centre, séparant les 2 grands espaces arts martiaux et combats médiévaux. Ainsi, il était tout à fait possible de passer d’un univers à l’autre sans les mélanger pour autant.
Au premier étage, comme l’an dernier, étaient disposés les stands des associations et les jeux vidéo. J’étais moi-même présente sur cet étage, entre Nintendo Sunshine et un stand de nourriture. C’était également l’étage où se trouvaient toutes les salles de conférences et les dédicaces des invités. Donc autant dire que c’était l’étage le plus chargé la plupart du temps. Mais les allées sont larges, et aux heures où je suis passée, le monde ne gênait pas la circulation.
Et puis il y avait le rez-de-chaussée, un peu modifié car certains des stands avaient migré au deuxième étage. Du coup on y retrouvait la scène pour les animations, des combats de sabre laser, quelques ventes de posters et des stands de nourriture. Mais le plus intéressant ne se remarquait pas en arrivant, il était plus loin. Plusieurs expositions étaient présentées à cet étage. Harry Potter avec la Ford Anglia et la possibilité de faire des shooting photo, ainsi qu’un espace rétrospective avec plusieurs éléments de la saga.
Un peu plus loin, c’était l’espace cosplay, avec des conseils et des accessoires, et un beau stand d’exposition de répliques de costumes, League of Replica. Je les vois souvent dans la région, et ils viennent à chaque fois avec quelques costumes différents, toujours aussi sublimes.
D’ailleurs en parlant de Cosplay, ils étaient fort bien représentés ! Il faut dire qu’un beau concours était organisé, avec si je ne me trompe pas, des qualifications pour participer à un championnat national ou mondial (désolée, je n’ai que peu suivi cet aspect). J’ai pu passer rapidement dans la salle au moment de la remise des prix, et il y avait du niveau ! J’aurais tellement aimé voir la représentation de celle qui a fait Ranma 1/2 ! Plusieurs cosplayeurs professionnels étaient présents en tant que jury, et donnaient des conseils aux autres. Sans oublier tout ceux qu’on pouvait voir dans les allées. Mais je n’ai pas pu prendre beaucoup de photos cette année.
Parce qu’il faut bien en parler, je voudrais mettre un gros bémol sur les accès à ces différents étages. L’entrée dans le festival se faisait cette année par l’entrée principale du Palais des Congrès, ce qui donnait un côté un peu plus majestueux. Mais cette entrée ne permettait que d’accéder au premier étage par les escalators sur le côté, puis au deuxième. Le tout dans un hall très austère, qui manquait cruellement d’ambiance et de décoration. Pour le rez-de-chaussée, il fallait avancer jusqu’au milieu du premier étage pour atteindre les escaliers qui y descendaient. Pas le plus pratique ni le plus intuitif…
Côté tarif, j’ai entendu plusieurs remarques comme quoi c’était beaucoup trop cher. 14 euros la journée en prenant son billet sur place, il est vrai que ça parait assez excessif, surtout si l’on ne s’intéresse que peu aux univers présentés. D’autres tarifs plus intéressants étant disponibles, dont les billets 2 jours ou les préventes, mais il faut vraiment vouloir découvrir tous les stands ou assister à plusieurs des conférences présentées pour venir les 2 jours. Quoique cette année, l’augmentation de l’espace et donc des activités proposées pouvait rendre le week-end plus rentable.
Peu de temps passé à arpenter les allées à cause de la gestion de mon propre stand, et j’avoue le regretter un peu. Cette édition était plus grande, et les conférences m’intéressaient particulièrement. Cela est propre à chacun, mais un œil au programme du Play Azur à l’avance vous permettra de mieux organiser votre week-end et de décider combien de temps vous passerez sur place. Je n’ai malheureusement pas eu le temps de faire le tour de tous les stands présents, et encore moins de m’y attarder.
Un événement qui reste encore à améliorer, mais qui est très atypique avec ses nombreux stands découvertes dans de nombreux domaines. Ici la culture geek s’étend à la culture générale, ce qui manque cruellement ces derniers temps. Il ne reste plus qu’à attendre l’édition 2020 pour voir comment le festival va encore évolué.
Comme toujours, vous pouvez retrouver toutes mes photos sur l’album photo sur la page Facebook (toujours accessible à tous, même sans inscription). Prochaine convention ce samedi, avec le MAGIC à Monaco.