Le Collector Zelda Link’s Awakening. Mon tout premier collector Zelda. Oui, vous avez bien lu. Vous savez peut-être que je ne suis pas une grande fan de la licence. Concernant le titre Link’s Awakening, je ne l’ai fait qu’une fois, rapidement, sans plus. Et pourtant, j’ai craqué. Pourquoi me direz-vous ? Non que j’ai trop d’argent à dépenser (au contraire…). Mais simplement la vision d’un steelbook à l’effigie de la GameBoy. Je suis une grande nostalgique, et même si je n’ai pas assez de temps pour profiter des jeux sur mes anciennes consoles, je reste très attachée à elles.
Les ouvertures de précommande de ce collector ont été difficiles, mais j’ai pu en avoir une, puis une deuxième histoire d’avoir le choix. Mais j’ai annulé pour laisser leur chance aux autres, je ne garde pas tout pour moi ! J’ai même hésité à annuler celle-ci, au vu du prix pour ce qu’il contenait. Mais la passion l’a emporté sur la raison… J’avais donc hâte de découvrir ce qu’il contenait en détails.
Vue de l’extérieur
La boîte n’est pas extrêmement grande, et ce n’est pas plus mal. Elle sera plus facile à ranger (contrairement à celle de Fire Emblem Three Houses). Un emballage sobre, noir, avec le bel artwork officiel représentant le volcan de l’île Cocolint surplombant la plage et la forêt, et un œuf géant au sommet. L’image typique du jeu, mais vraiment belle. Par contre, on retrouve les logos des systèmes de préventions des JV, de différentes origines… USK, Pegi, et un autre. Ils ne sont même pas tous d’accord d’ailleurs…
Fort heureusement, il s’agit en fait d’une surcouche, et la boîte devient alors parfaitement normale et beaucoup plus jolie une fois toutes ces indications disparues ! C’est sur cette même surcouche que l’on retrouve, à l’arrière, les informations de base du jeu (jouable selon tous les modes, dont le mode portable pour la Switch Lite, et 1 seul joueur), quelques captures d’écran, et le contenu de la boîte :
- le jeu et sa boîte
- un artbook
- le fameux Steelbook GameBoy avec l’écran titre du jeu original
Du coup, l’unboxing fut une réelle surprise en voyant apparaître la boîte sans cet arrière promotionnel. Elle devient beaucoup plus sobre de ce côté également, avec une simple illustration du hibou emblématique du jeu, en bleu ciel sur fond noir. Un peu à la manière d’un Breath of the Wild… Ce hibou est majestueux avec ses ailes ouvertes qui prennent presque toute la largeur, c’est vraiment beau !
Le contenu
Ce que je peux déjà vous dire, c’est que la boîte pèse son poids ! On sait déjà à peu près ce qu’on va retrouver dans la boîte, mais pas de quelle qualité ni quelle taille. J’avais donc hâte de découvrir l’intérieur. Ce que j’ai beaucoup apprécié avec ce collector, c’est le système d’ouverture. Enfin une ouverture type « boîte cloche« , avec le coffret à plat, et l’ouverture vers le haut, comme tout objet qualitatif ! Ce n’est plus une simple boîte que l’on ouvre par le haut avec un rabat, comme n’importe quel emballage de gâteau ou de médicament…
Mieux encore, l’intérieur du couvercle ! N’oubliez jamais de regarder vos collectors dans tous les sens pour ne pas rater de surprises ! Ici, nous avons le Poisson-Rêve, autre personnage du jeu. Cette fois il est en blanc sur fond bleu. Ce bleu doit représenter la mer, et il est formé d’une multitude de triangles, que l’on retrouve un peu partout dans cette édition.
Dans la boîte, 2 cartons noirs. L’un au-dessus de l’autre. Le premier contient le jeu dans sa boîte et le steelbook, le deuxième contient l’artbook. C’est peut-être idiot, mais je trouve que la mise en scène pour découvrir chaque élément est vraiment bien pensée, ce qui rend ce collector si bien à mes yeux !
Boîte du jeu
Pas grand chose à dire sur la boîte du jeu, tout étant déjà plus ou moins connu, et déjà vu. La jaquette avec l’artwork principal, quelques images au verso… Par contre, il s’agit là d’une version européenne. Cela se voit par les descriptions à l’arrière qui sont principalement en anglais avant d’être traduites dans les autres langues en plus petit. Mais surtout, malheureusement, par toutes les indications d’âge qui là encore prennent une place monstrueuse ! Comme pour la surcouche du collector, mais cette fois impossible d’y remédier, à moins d’imprimer soi-même une jaquette …
L’intérieur quant à lui est beaucoup plus attractif. Vous vous souvenez de la scène d’introduction du trailer lors de sa première apparition ? Et bien nous avons droit à une image en haute définition d’un Link version anime, inconscient, à la dérive vers Cocolint parmi les débris de son embarcation. Le soleil qui perce les nuages, quelques mouettes qui volent autour. Un design très différent du jeu final, mais qui rend très bien en intro, et en jaquette !
Steelbook
Mon objet préféré ! Celui pour lequel je me suis décidée pour l’achat de ce collector ! Un steelbook à l’effigie de la GameBoy, ma première console portable. En vrai, il rend beaucoup mieux que sur la photo ! Tout d’abord parce qu’il est en relief. Léger, mais existant, pour un toucher et un visuel presque plus vrai que nature. Je n’avais pas ma vieille GameBoy avec moi (je ne sais plus où elle est malheureusement), mais je peux déjà vous comparer le steelbook avec ma GameBoy Color !
A l’avant comme à l’arrière, on retrouve la structure de la GameBoy initiale. L’écran affiche l’écran titre du jeu original de 1993, Zelda Link’s Awakening, avec ce fond vert typique ce la console. La croix directionnelle, les boutons A, B, select et start sont également présents, sans surprise, avec un léger relief négatif pour les mettre en avant, sans pour autant que le steelbook soit trop épais. De même pour l’emplacement de la sortie du son, sur le bas droit de la console. Chaque rainure est en relief. C’est comme si on l’avait entre les mains !
De plus, écran et boutons sont brillants, alors que le reste de la console est mat. On aperçoit en prime les emplacements du bouton d’alimentation, et la prise jack, mais les côtés ne sont pas pourvus d’autant de détails.
Si l’avant m’a tout de suite séduite, l’arrière m’a complètement bluffée par son réalisme ! Il est pourtant très simple, avec la cartouche insérée dans son emplacement, quelques vis, et l’emplacement des piles. C’est surtout ce dernier qui a attiré mon regard de suite. Chaque rainure est ici aussi en relief, si bien qu’à chaque fois que je l’ai en main, j’ai envie d’ouvrir cette trappe ! Bien sûr, c’est impossible, mais c’est à s’y méprendre.
Là encore, la cartouche de jeu, ainsi que le numéro de série et les caractéristique de la console sont brillants, alors que le reste est mat. Les reliefs sont ici aussi très bien placés, autour de la cartouche, au niveau des vis, en plus de la trappe et des rainures. Ça rend vraiment très bien, j’adore !
Si l’extérieur a su me conforter sur mon achat, l’intérieur fut une totale surprise car je ne savais pas à quoi m’attendre ! Sobre mais efficace, Nintendo nous offre ici quelques captures d’écran du jeu original, en vert bien entendu ! Si elles paraissent nombreuses, il faut remarquer qu’elles se répètent beaucoup. Comptez une dizaine d’images différentes, mais les nostalgiques en seront déjà ravis !
Artbook
Finissons avec l’artbook. Un autre bel objet de collection, tellement courant dans les collectors ! Celui-ci arrive en dernier dans l’exploration de ce collector, en dernière couche, dans son écrin noir contouré de triangles bleus.
Le livre en lui-même est au format A5, avec une couverture rigide. Elle aussi très sobre, noire mate avec des motifs gris sombres. Seuls le logo du jeu et un petit liseré en haut et en bas de la couverture sont dorés. De même sur la tranche avec le nom complet du jeu, et à l’arrière, juste un petit palmier, toujours doré décore le centre.
A l’intérieur, un contenu conséquent et détaillé. Des artworks, mais surtout des esquisses des personnages, ennemis, décors et lieux du jeu. Avec souvent le croquis initial en noir et blanc, le rendu coloré en mode réaliste, et le rendu final en mode diorama ! Sans oublier quelques intermédiaires. Une belle démonstration du travail réalisé par les développeurs, et surtout les graphistes ! Pour certains, il y a même les autres propositions qui avaient été faites. Par exemple la plume aurait pu être bleue ou verte, mais c’est la version orange qui a été sélectionnée. Je ne suis pas allée trop loin dans la lecture, pour ne pas me faire spoiler certains ennemis ou lieux. Mais la dernière page vaut le coup d’œil, avec la carte de l’île Cocolint en version GameBoy !
En bonus, un porte clé et un chiffon
Le petit bonus de précommande, auquel je ne m’attendais pas, c’est le porte-clé Link et le chiffon en microfibre avec l’artwork du jeu. Deux petits objets plus ou moins anodins, mais que tout collectionneur souhaite avoir. Je dois dire que si le porte-clé me plait beaucoup, je ne suis pas sûre d’utiliser le chiffon. Il restera bien au chaud dans mon placard.
Le porte-clé représente Link avec sa bouille arrondie du jeu, selon les nouveaux graphismes. Il a sa tête déterminée, presque agressive, comme celle de l’artwork ou de l’amiibo (que je n’ai pas acheté). Il tient son épée dans une main et son bouclier dans l’autre. Il est tout plat et en PVC. J’ai toujours trouvé amusant ces portes-clé qui peuvent se déformer, avec les éléments à l’avant qui commencent à se séparer (en faisant attention à ne rien arracher bien sûr).
A mon goût peut-être mon plus beau collector. Pas forcément pour la quantité du contenu, mais pour sa qualité. J’avais déjà craqué sur le steelbook Gameboy lors de son annonce, et il est encore mieux que ce que je pensais ! Un de mes meilleurs objets de collection <3 (alors que j’essaie de la vider petit à petit, cette collection…).
Pour le prix (90 ou 100 euros selon les marchands et les dates d’achat), ça peut toutefois paraître peu. Cela correspond à environ 50 euros pour un artbook et un steelbook, donc je peux très bien comprendre ceux qui critiquent ce collector. Mais le principal, c’est que de mon côté, je suis ravie de l’avoir !
Et si vous préférez voir chaque objet sous toutes ses coutures, je vous conseille de jeter un œil à la version vidéo de cet unboxing !