Vous vous rappelez de Shovel Knight ? Ce jeu résolument nostalgique, fait de pixels et de musiques chiptunes ? J’avais mis du temps à m’y mettre, mais j’avais ensuite adoré ! C’était sur 3DS et Wii U à l’époque, en 2014, mais le jeu est arrivé sur Switch depuis. Quand j’ai su que Yacht Club Games était présent à la gamescom pour présenter la prochaine mise à jour et un nouveau jeu, je me suis empressée d’accepter le rendez-vous !
J’ai donc pu mettre la main quelques minutes sur King of Cards, la dernière extension de Shovel Knight, et sur Cyber Shadow, un tout nouveau titre du studio.
Shovel Knight: King of Cards
Shovel Knight: King of Cards est la toute dernière campagne de l’épisode Shovel Knight: Treasure Trove. Le jeu a déjà connu plusieurs extensions gratuites au cours de son existence, mettant en scène des personnages du jeu (Plague of Shadows et Specter of Torment). Je n’ai fait que le jeu de base, mais j’étais ravie de pouvoir me retrouver dans cet univers familier.
Cette dernière extension avait été annoncée pour avril 2018, mais elle arrivera finalement ce 10 décembre.
Le jeu
Shovel Knight met en scène un chevalier armé d’une pelle, dans un jeu de plateforme à l’ancienne. Des pixels, une carte, et des niveaux à parcourir avec des boss finaux. Une formule qui fonctionne parfaitement bien ! Le jeu dispose d’une bonne durée de vie, surtout avec ses extensions. Leur grande particularité, c’est qu’à chaque épisode, le jeu est légèrement modifié pour coller au personnage, son histoire et ses capacités physiques. Ce n’est donc pas le même jeu avec juste un personnage qui change. C’est au contraire une toute nouvelle aventure, dans un univers familier.
Dans ce dernier épisode, nous prenons le contrôle de King Knight, un chevalier doré qui cherche à devenir le nouveau Roi des Cartes (King of Cards…). Ce dernier peut sauter, tournoyer avec sa cape, et donner des coups d’épaule (à la manière de Wario). L’univers de Shovel Knight a donc été revu pour conter son histoire. Les décors et le gameplay sont donc différents, avec de nouvelles mécaniques liées aux capacités de King Knight. Néanmoins, l’essence même du jeu reste identique, et c’est ce que j’ai aimé lors de mon essai.
Ce que j’en ai pensé
Parmi les décors que j’ai pu voir, il y avait le château, lieu de base pour ce personnage, ainsi qu’une forêt, qui mettait parfaitement en scène les coups d’épaule de King Knight. Notamment avec des sortes de plantes rappelant fortement les plantes Piranha rampantes de Super Mario 3D World, qui avancent, et se rétractent en utilisant une de ses capacités.
Étonnamment, même après quelques années sans y avoir joué, j’ai retrouvé mes habitudes et mes réflexes, à la surprise des développeurs. Presque trop, car si je reconnaissais les mouvements des ennemis et si je savais à quoi m’attendre, j’avais tendance à vouloir utiliser une capacité propre à Shovel Knight, le rebond grâce à la pelle (comme Picsou avec sa canne). Mais me remettre dans cette ambiance était vraiment un plaisir. Le jeu est fluide, les nouveaux décors sont un régal pour les yeux, et les musiques toujours un bonheur pour les oreilles.
Cette dernière extension est annoncée comme la plus grande du jeu. Elle promet donc de belles heures de découverte… Il faut que je vérifie si ma version 3DS me permet de télécharger ces extensions, je ne me suis jamais posée la question. Sinon, le jeu sur Switch me parait une excellente idée pour (re)découvrir la saga complète de Shovel Knight
Cyber Shadow
Je dois dire que je ne m’attendais pas à mettre la main sur ce jeu lors de ma venue. J’avais réservé le créneau avant tout pour Shovel Knight et je ne pensais pas pouvoir en faire 2. J’étais donc en terrain totalement inconnu. Cyber Shadows est le prochain titre de Yacht Club Games, développé par Aarne « MekaSkull » Hunziker, entièrement seul.
Il n’y a actuellement pas de date de sortie, il faudra donc attendre plus d’informations à ce sujet.
Le jeu
Cyber Shadow est un autre jeu de plateforme à défilement latéral, toujours en 8-bits, mais bien plus sombre. Il met en scène Shadow, un ninja, dans un monde post-apocalyptique assailli par des robots. Un univers très mécanique, qui contraste avec sa tenue et son épée.
Le jeu est rythmé par une musique électro, et les capacités dynamiques de Shadow. Comme tout ninja qui se respecte, il va pouvoir trancher dans le vif, faire des accélérations, et jouer les équilibristes. Je n’ai malheureusement pas vu grand chose du jeu, mais le tableau auquel j’ai joué se déroulait dans une sorte de grotte, animée par de nombreux éclairs.
La campagne devrait comprendre une douzaine de boss, plusieurs capacités à débloquer, et de nombreux secrets cachés à découvrir.
Ce que j’en ai pensé
Tout d’abord, je vous avoue que n’étant pas initialement intéressée par le jeu, je ne m’étais pas penchée dessus. J’ai donc raté une grosse partie de l’histoire et du contexte du jeu. J’ai commencé la partie de manière assez neutre, mais toujours curieuse de découvrir un nouveau jeu. Dès les premiers instants, j’ai retrouvé le plaisir d’une direction artistique similaire à Shovel Knight. Du 8-bits, tout simplement, qui a tendance à facilement me faire fondre. Mais le thème principal m’a beaucoup moins plu. Le jeu est très sombre, les décors et les éclairs incessants pendant mon essai m’ont pas mal rebuté. C’est une ambiance qui m’attire beaucoup moins, mais qui reste très fidèle au thème ninja et futuriste. Donc qui plaira très certainement aux amateurs du genre.
Côté jouabilité, c’est très fluide. Le gameplay est assez classique, et la prise en main immédiate. Malgré mon ressenti un peu négatif sur le jeu, j’ai pu maîtriser Shadow assez rapidement, et reconnaître les patterns des ennemis.
Très contente d’avoir essayé ces 2 jeux avec Yacht Club Games, grâce à Plan of Attack que je remercie grandement. Ce fut un plaisir de discuter avec des développeurs passionnés. Je suis passée d’un jeu que j’aime beaucoup, avec une nouveauté très intéressante, à une totale découverte, un peu moins sympa pour moi, mais toujours très bien construite.
Les images sont issues du press kit de l’éditeur.