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[Test] Lonely Mountains : Downhill (Switch)

Lonely Mountains Downhill Bannière Review

Je n’aime pas du tout les jeux de sport. En dehors du classique Mario Kart, j’y joue très peu, quel que soit le sport. Et le vélo n’est pas ma passion dans la vie de tous les jours non plus. Donc autant dire que je n’avais pas spécialement d’affinités avec Lonely Mountains…

Mais quand je l’ai essayé à la gamescom l’an dernier, j’ai plutôt bien accroché. Et puis j’ai eu l’opportunité de le tester. J’ai commencé par le streamer, puis comme j’ai plus aimé que je ne pensais, je voulais vous en parler plus en détails.

Sacrées descentes à vélo

Imaginez-vous dans la peau d’un cycliste qui aime traverser les montagnes à VTT. Vous plantez votre tente au cœur d’une montagne, et vous essayer de dévaler les différentes pistes que vous trouvez.

C’est exactement ce que propose Lonely Mountains : Downhill. Un principe extrêmement simple, en théorie. Sans prendre trop de temps à personnaliser un cycliste très basique, vous sélectionnez le seul VTT disponible (avant un long moment), et partez dévaler la première piste.

Le gameplay est on ne peut plus simple : accélérer ou freiner, sprinter pendant un court instant, et diriger le vélo. Soit 4 boutons utilisables sur les Joy-Cons (joystick, gâchettes ZR et ZL, et bouton A). Les directions peuvent se faire selon deux modes : soit en fonction de ce que le joueur voit à l’écran, dans toutes les directions, soit en fonction du vélo, donc uniquement droite et gauche.

J’ai testé les deux rapidement, et je me suis sentie beaucoup plus à l’aise avec les contrôles à l’écran. La version « vélo » (donc a priori plus réaliste) fut trop catastrophique pour moi !

Les commandes sont simples, et les graphismes aussi ! Mais même s’ils sont assez minimalistes, légèrement angulaires, les décors sont saisissants, très colorés, et reflètent bien ce qu’on peut retrouver en montagne lors d’une descente à vélo.

Le challenge réside dans le fait d’atteindre l’arrivée en un minimum de temps et sans trop tomber. Mais plus encore, des défis sont à relever pour débloquer notamment les pistes et montagnes suivantes.

Le premier trajet s’effectue toujours sans aucune contrainte, en mode explorateur. Cela permet d’avoir une bonne idée du parcours, et de chercher les meilleurs raccourcis. Il est tout de même divisé en étapes, à partir des quelles vous recommencerez à chaque accident. Très pratique, car les accidents sont très (très, très) nombreux !

Il faut faire attention aux virages et à la vitesse (ni trop forte, ni trop faible), pour un bon compromis entre rester en vie (la base), et faire un bon temps. Cherchez les raccourcis vous fera gagner du temps, mais ils sont souvent plus difficiles à passer. Par contre la bonne nouvelle, c’est qu’à part quelques branches qui gênent la vue, il n’y a pas d’animal ou autre qui vient sur votre passage !

Vous aurez ensuite accès au mode débutant, avec quelques défis en termes de temps et de nombre d’accidents, puis au mode expert, avec des défis encore plus complexes, et au mode « libre comme l’air » qui vous demandera simplement de finir le parcours sans aucun accident. Ce n’est pas le plus facile à faire, personnellement j’ai surtout pris mon temps !

En réussissant ces défis, vous aurez aussi accès à de nouvelles tenues pour varier un peu, mais surtout à des pièces de vélo, pour espérer en acquérir un autre. Cela prend du temps, le défis correspondants ne sont pas évidents. Surtout au début, pour une novice telle que moi !

Mais les nouveaux vélos ont leurs avantages et inconvénients. Les caractéristiques différentes vous aideront selon le type de terrain. Pour cela il faut bien connaître le terrain, et la stratégie souhaitée. Ce que j’ai un peu mis de côté, je l’avoue… Mais j’ai bien vu la différence entre mon vélo basique, et le vélo trail, beaucoup plus utile en dehors des sentiers battus !

Pour un peu plus de challenge, un classement en ligne permet de vous comparer aux autres joueurs, mais uniquement sur Switch. Quand j’ai eu le jeu un peu avant sa sortie, j’étais forcément très bien placée (mais loin du podium malgré tout), mais j’ai dégringolé assez vite !

Chaque piste de chaque montagne dispose de son classement, avec le temps total, le nombre d’accidents, et le vélo utilisé. Je sais que ça peut plaire à certains !

Il y a également quelques trophées, plus ou moins évidents. Ils se trouvent dans le menu, mais je vous laisse chercher un peu. Et bon courage pour certains qui sont assez tordus !

Ou comment s’aérer l’esprit

Le jeu ne contient que 4 montagnes, mais elles sont très différentes. Verdure assez classique, érables du Canada en automne, terres arides d’un canyon, et tour des Lacs. Chaque montagne est constituée de 4 pistes. Le départ et le parcours sont différents, mais l’arrivée est la même, au camp où vous avez planté votre tente.

Cela donne lieu à une myriade de décors à couper le souffle. Pas toujours facile de prendre le temps d’observer le paysage. Les accidents arrivent souvent dans ces cas-là, mais ce n’est pas grave. Ou alors, prenez le temps de bien ralentir pour voir ce qui vous entoure.

Au début de ma partie, j’étais concentrée sur la piste en elle-même. Les chemins matérialisés par une usure plus marquée que le reste du sol, sans vraiment lever le nez de mon guidon. Puis au détour d’un virage, l’arrière-plan m’a saisi, et je me suis retrouvée à le regarder avec plus d’insistance.

Pour chaque montagne, les décors ont été particulièrement soignés. Que ce soit les bords des chemins, les éléments à proximité, ou les fonds plus lointains. Lacs, forêts, rochers, et même ponts de bois, chaque tour de roue nous amène dans des coins frais et apaisants.

Sans oublier les coins de pause. Défis supplémentaires dans le jeu, chaque montagne dispose d’un endroit où vous pouvez faire une pause. Ils ne sont pas faciles à trouver ! Je n’en ai trouvé qu’un seul, par pur hasard. Pour le coup, il s’agissait plus d’un passage plus qu’une aire de repos, mais l’apparition du texte « appuyer sur Y pour faire une pause » était très claire.

Ces coins ne sont donc pas forcément des espaces très aérés ou au bord de l’eau comme je le pensais, mais semblent être des endroits permettant de profiter, peu importe comment. Sur l’aire que j’ai pu trouver, la pause s’est traduite par un arrêt assis de ma cycliste sur un rocher surplombant la montagne. Le tout offrant une superbe vue sur toute la vallée.

Et si vous voulez en prendre encore un peu la vue, n’hésitez pas à insister sur certaines pistes, en réalisant le défi « libre comme l’air ». Pas facile du tout, celui-ci vous donnera accès à la piste de nuit. Moins de paysages, la route est sombre, mais l’ambiance est vraiment particulière.

Je dois vous avouer que j’ai bien galéré sur cette piste de nuit, donc je n’en ai pas essayé d’autres, mais je trouve le défi très intéressant. Un sacré challenge qui rallonge le jeu.


Editeur : Thunderful (développeur Megagon Industries)
Supports : Switch (PC, Xbox, PS4)
Tarif Switch : 19,99 €
Jeu testé fourni par Thunderful.

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