Quand l’éditeur ASH m’a proposé sa sélection de jeux pour cette gamescom 2020, je me suis arrêtée sur Haiki pour ses couleurs. Avant de voir qu’il s’agissait d’un plateformer à la Koloro. Donc raison supplémentaire pour m’y mettre !
Quand j’ai commencé à y jouer, je fus rapidement charmée, avant de découvrir un gameplay pas si facile. Il fallait s’y attendre…
Quelques infos autour du jeu
Développeur : Richard Hörnig | Éditeur : Application Systems Heidelberg |
Plateformes : PC, puis Switch | Date de sortie : début 2021 sur PC, pas de date pour Switch encore |
Haiki est développé par un jeune développeur allemand de 21 ans, Richard Hörnig. Quelques personnes sont venues lui apporter leur aide pour l‘audio et les graphismes, mais le projet est le sien.
Le jeu se veut un plateformer très complexe qui récompense les joueurs habiles et punit les erreurs sans merci ! Il se compose de 4 mondes dont les couleurs se modifient, de lasers à esquiver, et d’action rapide comme l’éclair.
Le joueur contrôle la tête tranchée de Haiki (je n’avais pas compris ce point sur la démo…), dans une aventure épique pour vaincre le Baron sans-tête. Sautez de mur en mur, par-dessus des gouffres ou des pics… Vous aurez besoin de sauts très précis et de réactions vives pour survivre aux 80 niveaux réalisés à la main.
Les morts seront nombreuses, très nombreuses… Jusqu’à ce que les réflexes soient suffisamment aiguisés pour faire face au Baron, et retrouver le corps de Haiki.
image ?
Pour aller plus loin, des chapeaux sont à collectionner ! Comment ils vont aider Haiki ? Ils ne le font pas… Ce ne sont que des chapeaux !
Quelques caractéristiques :
- Plateformer au rythme effréné, intuitif
- 80 niveaux, du plus simple au plus pur enfer
- Une histoire qui fait passer Shakespeare pour un idiot
- Un mode speedrun pour les plus hardcores
- Des chapeaux à collectionner pour les meilleurs !
Le jeu sera disponible sur PC début 2021. Une arrivée sur Switch est prévue, mais pas encore planifiée. Selon les compétences des joueurs, les niveaux pourront se terminer en 3-4h, bien moins pour les habitués du genre. Le jeu devrait coûter environ 15 euros.
Mon avis sur la démo
J’ai beau être nulle en jeux de speedrun, j’adore ! Donc je me suis jetée sur la démo. Première impression, les graphismes sont simples mais très beaux et colorés ! La démo permet de jouer à quelques niveaux sélectionnés de toutes difficultés, mais ne donne aucune info sur le scénario. Je l’ai découvert ensuite en lisant les infos sur le jeu.
L’écran de sélection des niveaux montre toutefois une évolution dans l’aventure. Avec un départ en forêt,puis un passage par une zone industrielle, pour finir en ville. L’arrière-plan des niveaux évolue en conséquence de manière assez simple mais efficace.
Les tous premiers niveaux permettent d’appréhender le fonctionnement du jeu. Notre personnage (une tête décapitée donc…) avance de droite à gauche, fait des doubles sauts, et peut grimper des murs.
Mais la grande caractéristique de Haiki, c’est la gestion des couleurs. Dans les niveaux, vous remarquerez des blocs de couleur bleue, rouge ou verte. Mais quand le fond du niveau est d’une couleur, le bloc en question disparaît. Et il est possible (obligatoire même), de passer d’une couleur à l’autre.
Les blocs peuvent être des pics ou des plateformes. Le jeu demande donc une certaine réflexion pour atteindre le portail de fin de niveau.
Le tout sur des tableaux assez courts, mais de plus en plus intenses, et avec un compteur qui tourne ! Car Haiki est tout de même pensé pour le speedrun avant tout !
D’autant plus que pour certaines actions, le changement de couleur doit se faire très rapidement ! Juste le temps d’un saut, tout en évitant un mur de pics par exemple… Loin d’être évident, mais c’est le genre de défi que j’aime bien !
Images issues des captures d’écran de la démo et du kit presse du développeur