Nouveau titre de Nis America annoncé en avril, Giraffe and Annika m’a de suite plu par ses graphismes et son gameplay un peu différent. Le jeu était présenté comme un jeu d’aventure, mais avec des combats de boss sous forme de jeu de rythme. Un mélange étonnant qui n’a fait que m’attirer davantage.
J’ai reçu une belle édition physique grâce à Koch Media, que je vous ai présenté en live juste avant de découvrir le jeu. Maintenant que je l’ai terminé, voici mon retour.
Giraffe and Annika à Spical Island
Annika émerge d’un rêve étrange où quelqu’un semble la quitter, dans une cinématique sous forme de bande dessinée aux traits fins. Elle se retrouve dans un jardin, sans aucun souvenirs… Dès le début du jeu, je suis charmée par les graphismes ! Un personnage haut en couleur et ultra mignon, et des décors plus réalistes et très réussis !
J’ai commencé par un peu d’exploration, à défaut d’indication précise. Le jardin est grand mais limité car nous n’avons pas encore accès à certains endroits. Besoin d’une clé pour ouvrir un portillon, d’une corde pour descendre dans le puits…
Annika doit donc prendre très rapidement la direction de la seule maison présente. La maison de Lisa. Nous ne savons pas encore qui elle est, mais toutes les indications dans le jardin sont de son fait. Et Annika elle ne pourra entrer dans cette maison qu’après une très rapide énigme pour trouver la clé. Le ton est donné, le jeu ne s’annonce pas d’une complexité extrême !
L’intérieur de la maison est vide, et Annika fouille un peu. Elle récupère un joli sac qui sera parfait pour l’inventaire, et lis les journaux éparpillés ici et là. Ils parlent surtout d’un accident de bateau entre l’île principale et l’île de Spica, lieu de l’aventure.
A l’extérieur, elle rencontre Giraffe, un homme aux cheveux bleus et aux oreilles de chat tout comme elle. Il semble la connaître mais ne lui apprend pas grand chose. Il lui demande (impose ?) par contre un service : trouver les 3 fragments d’étoiles éparpillées dans les 3 donjons de l’île.
Elle n’aura pas vraiment le choix, mais ces fragments semblent liés à ses souvenirs, et revêtent donc une certaine importance.
Un jeu d’aventure
A partir de cette rencontre commence réellement l’aventure de Giraffe and Annika. La jeune fille va parcourir l’île de Spica à la recherche de ces fameux fragments, sans trop savoir pourquoi ni comment.
L’île n’est pas très grande. Heureusement car il n’y a pas de carte… Certains coins ne deviennent accessibles qu’à des moments précis du jeu. Une bonne idée pour guider le joueur de manière simple et efficace.
Au fur et à mesure, Annika va accéder à de nouvelles capacités, à de nouveaux objets, et va rencontrer de nouveaux personnages. Le fil de l’histoire sera entrecoupé d’énigmes, de dialogues et de séquences souvenirs.
Le tout n’est toujours pas très complexe. Il y aura quelques allers-retours entre divers personnages ou lieux, et finalement le plus compliqué est parfois l’orientation entre les différents coins de l’île.
En parallèle de l’histoire, Annika pour explorer un peu plus en profondeur l’île à la recherche de tous ses secrets. Et il y en a un paquet ! Parmi les plus évidents je peux vous parler d’un parchemin déchiré avec les morceaux à retrouver ici et là. Mais surtout des oeuvres d’arts à trouver dans des coffres éparpillés dans des coins plus ou moins accessibles de l’île.
Dans tous les cas, les lieux un peu plus discrets sont souvent indiqués par des petits indices en blancs. Il ne reste qu’à ouvrir l’œil !
Petite remarque malgré tout, en voulant explorer l’île je me suis retrouvée face à des murs invisibles. Pas toujours évident donc de savoir où on peut vraiment aller…
Des donjons classiques
Les fragments d’étoile se trouvent tous dans des donjons que Giraffe nous indiquera et nous ouvrira. Les interactions entre les personnages sont très importantes, car certaines cinématiques ne pourront pas se lancer si tous les dialogues n’ont pas eu lieu, ce qui peut donner l’impression de blocages.
Les donjons constituent une part importante du jeu. L’exploration y tient une place moindre, et des ennemis apparaissent, ce qui n’est pas le cas sur le reste de l’île. Ces ennemis, ce sont juste de petits fantômes assez mignons. Tant qu’ils ne nous voient pas et n’essaient pas de nous faire du mal…
Ces moments du jeu mettent un peu plus en avant les capacités d’Annika et du joueur. Sans être stressantes, les musiques montrent que le jeu entre dans une phase sérieuse !
Après une rapide exploration, Annika tombera sur le fameux fragment, mais aussi sur un ennemi inattendu…
Un jeu musical
Avant de pouvoir récupérer le fragment d’étoile, Annika doit affronter ce nouvel ennemi. Une jeune fille typée manga qui se présente dans le premier donjon comme étant Lily, la sorcière de la forêt. Elle semble connaître Annika, mais ce n’est pas réciproque, et lance donc le combat.
Mais il devient vite surprenant ! La pendentif que lui avait donné Giraffe se transforme en bâton magique qui va être utilisé pour capter des boules d’énergie envoyées par Lily. Le tout dans un jeu de rythme qui contraste beaucoup avec le reste du jeu !
Ces combats m’avaient attirée dès le trailer du jeu. Et je les ai trouvés très bien rythmés, mais pas évidents ! Les boules d’énergie sont envoyées à droite ou à gauche de l’écran, de manière ponctuelle ou continue. Le joueur doit ainsi se diriger rapidement vers le point d’impact et appuyer sur le bouton au bon moment. Mais pas facile de bien se synchroniser. Surtout que la précision était loin d’être parfaite…
De temps à autre, l’ennemi envoie également des projectiles à éviter. Cela demande une petite coordination, mais rien de bien méchant. Chaque boule d’énergie manquée causera des dommages à Annika, tandis que celles qu’elle aura réussi à capter causeront des dommages à Lily.
Mais étonnamment, il n’y a pas besoin de réel KO pour que le combat se termine… Cela influera seulement sur le score de la prestation.
En dehors de ces phases de combat, la musique tient toutefois une belle place dans le jeu. Omniprésente, elle est généralement douce et très agréable. Même si j’ai eu le sentiment de connaître quelques mélodies dans d’autres musiques ou chansons…
La bande-son fait d’ailleurs de l’édition physique.
Editeur : Koch Media (Nis America / développeur : Atelier Mimina)
Supports : Switch / PS4
Tarif Switch : 29,99 € (eShop)
Jeu testé fourni par Koch Media.
Pour vous le procurer en version physique tout en me soutenant, c’est par ici !