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[Test] Roller Coaster Tycoon 3 Complete Edition (Switch)

RCT3 test Switch

Roller Coaster Tycoon n’est plus une licence à présenter. Enfin je crois. Il faut dire que j’y ai passé des centaines d’heures sur mon PC quand j’étais ado et que le jeu était encore en 2D. J’adore les jeux de gestion, et les parcs d’attraction, donc il avait tout pour me plaire !

Cette 3ème édition n’est d’ailleurs pas toute récente. Mais son arrivée sur Switch oui. Si j’étais curieuse du passage à la 3D (qui ne m’avait pas réussi à ses débuts sur cette licence), je voulais surtout voir ce que donnait le jeu sur console. Ainsi qu’en mode portable. Et bien c’est…

Gestion d’un parc d’attraction

Roller Coaster Tycoon, c’est avant tout la gestion d’un parc d’attraction et de sa multitude de montagnes russes ! RCT3 reprend les principes de base du concept. Soit une partie bac à sable totalement libre avec argent illimité pour ceux qui ont une imagination débordante, soit plusieurs scénarios avec des objectifs précis. Préférable pour les débutants, ou ceux qui ont besoin d’une ligne directrice pour avancer. Comme moi…

Le jeu est constitué d’une vingtaine de scénarios, avec des parcs de thèmes totalement différents, et des objectifs de tout ordre. Maintenir un certain nombre de visiteurs dans le parc, augmenter la valeur du parc jusqu’à un certain seuil, avoir des attractions d’un degré d’excitation minimum, obtenir un label de qualité ou de propreté…

Non seulement ça permet de varier les plaisirs, mais ça permet aussi et surtout de bien prendre en main le jeu. Chaque scénario finalisé vous donnera plus de confiance en vous pour le suivant. J’ai beaucoup aimé tous les choix possibles.

Après un rapide tutoriel, le joueur peut commencer à construire, ou améliorer son parc. Ils sont rarement totalement vides. Donc entre le thème initial et les objectifs, la ligne directrice est assez évidente. Chaque entrée dans un menu pour la première fois ouvre à nouveau le tutoriel. Et lisez bien ce qui est écrit, car vous aurez du mal à retrouver les informations par la suite… Même dans le menu d’aide.

Il vous faudra donc construire des attractions et des magasins, surveiller la satisfaction des visiteurs et du personnel (oui, car certains vont vouloir démissionner !), tout en gérant votre budget. Les objectifs s’atteignent toutefois assez rapidement si vous vous concentrez dessus. Libre à vous cependant de prendre quelques libertés et vous faire plaisir !



Constructions et aménagements

Au total, vous aurez le choix entre plus de 300 types d’attractions, 500 pièces de décors, 60 magasins et services. Tout n’est pas disponible pour chaque scénario, mais le choix est vaste. Le plus dur finalement, c’est de bien disposer tout cela pour donner un rendu harmonieux et agréable.

L’aménagement n’est d’ailleurs pas si facile. Jongler entre les différentes vues pour bien positionner un objet, gérer sa hauteur, le placer… Pour finalement se rendre compte qu’il n’est pas exactement où il faudrait, et devoir le supprimer car le déplacement n’est pas possible !

Pour le placement des attractions et décors de base, je n’ai pas eu de problèmes. Le jeu reste intuitif. Attraction, entrée, sortie, file d’attente, et chemin de sortie. Parfois, la forme du terrain vous jouera des tours, et des chemins ne se relieront pas, à vous de découvrir pourquoi ! Pour ma part, j’ai eu un élément de décor au milieu, mais j’ai bataillé plusieurs minutes avant de comprendre le problème.

Pour ce qui est des décors, je dois avouer n’avoir pas tenté d’en faire des complexes. J’ai déjà du mal à placer des arbres en file, alors créer un bâtiment, très peu pour moi… Surtout sur Switch, mais j’y reviendrai un peu plus tard. J’ai tout de même tenté de créer des plans d’eau, et ce fut laborieux… Les cascades et les tunnels par contre, ce fut un échec cuisant…

Un gros point fort pour les amateurs de montagnes russes, c’est aussi la possibilité de créer les siennes. Le jeu en comporte un grand nombre déjà construites, mais vous pouvez vous faire plaisir. Et vivre en direct vos créations !

Malheureusement, je n’ai pas beaucoup poussé cet aspect, car beaucoup de problématiques, en tout cas sur Switch. Sans vouloir en créer une de zéro, j’ai essayé d’en modifier une (en supprimant un élément par erreur), et ce fut compliqué de la remettre en état ! La seule chose que j’ai pas trop mal réussi, ce sont les complexes aquatiques.

J’ai également essayé de créer un petit spectacle pyrotechnique, le système semblant assez complet. Lasers, musiques, feux d’artifices… Mais je suis trop nulle pour ça. Toutefois, ceux qui sont déjà intégrés aux décors montrent l’étendue des possibilités, et ce doit être grandiose quand on sait faire !

Ce dernier point n’est toutefois pas dû au jeu en lui-même, mais à mon absence de compétences sur ce point…

L’icône fusée en haut permet de savoir qu’un spectacle est en cours

J’ai adoré le spectacle de pirates au milieu d’un plan d’eau. Et moi, j’ai voulu ajouter un élément de fumée, que je n’ai jamais réussi à supprimer ensuite

Les extensions : aquatique et safari

Roller Coaster Tycoon 3 Complete Edition est composé du jeu de base, avec les extensions « Délires aquatiques » et « Distractions sauvages ». Donc de quoi faire de complexes aquatique avec piscines, toboggan et attractions aquatiques démesurées d’un côté, et une sorte de zoo de l’autre.

J’ai ainsi appris à créer un beau complexe aquatique. Ce fut assez compliqué au début, car certains points n’étaient pas précisés. Le fait de ne pas pouvoir faire atterrir des attractions aquatiques dans un vrai plan d’eau par exemple… Il faut que ce soit absolument dans une piscine aménagée. J’ai trouvé ça fort dommage.

Mais une fois le fonctionnement compris, tout était plus facile. Une piscine de n’importe quelle forme, des dalles pour poser des transats, des chemins pour relier les autres piscines du complexe… Et des escaliers pour atteindre les sommets des attractions qui amèneront les visiteurs dans l’eau, à vitesse plus ou moins importante !

Dans Distractions Sauvages, on nous apprend très vite à créer des zones d’observation d’animaux. Les mettre dans une zone grillagée, faire un chemin autour, et des sortes de hublots en hauteur pour que les visiteurs les voient. Facile. Mais attention à ne pas mélanger carnivores et herbivores (je n’ai pas testé, désolée) !

Il y a environ 20 animaux à dresser. Chacun avec ses spécificités de terrain (taille, type…), ses dresseurs, sa nourriture, ses jouets ! Il est ainsi possible de créer un parc d’attraction avec quelques zones d’animaux, ou un zoo géant sans aucune attraction mais avec des spectacles et des rendez-vous spécifiques. Une sorte de Zoo Tycoon allégé. Mais le système de décors et de magasins est exactement le même.

Ces extensions pourraient se suffire à elles-mêmes, mais je trouve que ce sont de beaux ajouts à la version finale. Cela permet d’avoir des parcs géants mélangeant les genres.

Encore une fois, pour ceux qui ont assez d’imagination et de patience pour tout construire de zéro, ce qui n’est malheureusement pas mon cas.

Parlons de la version Switch

Sur le principe, pas de grosses surprises sur cette version. C’est son arrivée sur Switch qui était une grande surprise, que j’avais beaucoup appréciée. J’avais hâte de découvrir sa maniabilité, avec quelques craintes tout de même.

Le jeu a été repensé pour la Switch. Les commandes sont sensées être intuitives. Mais se révèlent finalement plutôt complexes. Plusieurs roues de sélection pour la gestion du parc d’un côté, et des attractions de l’autre.

Avec le temps on s’y fait, mais le nombre de touches à utiliser pour une seule action est un peu trop important. Et sur certains écrans, impossible de passer d’un onglet à l’autre rapidement (avec les touches droite et gauche, ou L et R par exemple). Il faut remonter tout l’onglet jusqu’à la sélection, puis basculer de l’un à l’autre. Très long quand on a beaucoup de personnel ou d’attraction à voir…

Pire encore, il n’y a pas de tactile en mode portable ! Un point que j’aurais vraiment aimé ! Surtout qu’il aurait été très utile pour des constructions précises.

Sur Switch, le curseur se situe par défaut au centre de l’écran, et le parc se déplace autour. Il est toutefois possible de faire l’inverse, et de garder l’angle de vue du parc fixe, et de déplacer le curseur. Mais même en zoomant au maximum, il n’est pas toujours facile de sélectionner le bon objet ou la bonne parcelle de chemin. D’autant que la caméra nous joue parfois quelques tours, nous amenant ailleurs au moment d’appuyer sur la validation…

Impossible de sélectionner le faiseur de fumée…

Côté modification du terrain, un aspect avec lequel je m’amusais beaucoup autrefois, ce fut là-aussi décevant. Peut-être ai-je mal compris le fonctionnement, mais au lieu de créer de joli collines ou trous pour des plans d’eau, j’ai fait des pics et des fossés très profonds mais peu larges… Et même s’il existe un outil pour lisser le terrain, celui-ci ne fut pas suffisant. La possibilité de modifier le terrain case par case n’a pas non plus suffit, et je me suis retrouvée avec des morceaux de terrain assez chaotiques…

Je suis restée avec un terrain pas vraiment lisse…

En dehors de mon manque cruel d’imagination et malgré mon amour pour ce jeu, cette mauvaise maniabilité ne m’a pas donné envie de creuser plus dans la construction du plus beau parc. Je me suis contenté d’atteindre mes objectifs, en faisant parfois un peu plus, mais pas trop…

Il y a un animateur panda, le jeu est sauvé !! <3

Editeur : Frontier
Supports : Switch (PC)
Tarif Switch : 29,99 €
Jeu testé fourni par Warning Up.

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