J’avais entendu beaucoup de bien de Lumo depuis un moment, et en ce moment il est en promo sur l’eShop Switch à 1,99€ au lieu de 19,99€ (-90%, ça ne se refuse pas !). Après un début très réussi en stream, je l’ai terminé de mon côté et j’avais envie de vous en parler.
Imaginez-vous aller dans une convention ou autre évènement gaming (vous savez, ces endroits où il y avait beaucoup de monde et on pouvait faire des rencontres sympas et essayer des jeux !), essayer un jeu et être aspiré à l’intérieur. Une fois dedans, vous devez le finir pour en sortir.
Peut-être pas très original, mais cela reste une entrée en scène simple et efficace ! Et c’est ce que propose Lumo, un jeu de réflexion qui commence avec un humain qui se fait aspirer dans une ancienne console. Pourquoi ce jeu, comment cela se produit… tout ceci est laissé à l’imagination du joueur. Le jeu démarre directement dans la console, avec l’incarnation d’un petit magicien.
A noter que Lumo vous propose dès le début de jouer comme un aventurier classique, avec des vies infinies et sauvegardes automatiques, ou comme à l’ancienne, avec un nombre de vies limitées, sans sauvegarde et sans carte ! Je n’ai pas testé ce second mode, mais je pense qu’il peut se révéler très coriace vu le nombre de morts que j’ai connues au cours de ma partie…
Direction la sortie
Lumo se présente sous la forme d’un grand nombre de niveaux reliés les uns aux autres, des pièces formant un ensemble géant. Des ruines, un château, une crypte ? Je n’ai pas réussi à vraiment le déterminer. A l’écran, seule la pièce en question apparaît, en vue isométrique, et un grand vide bleu nuit tout autour.
Il n’y a aucune explication sur la façon dont le joueur arrive ici, ni ce qu’il faut faire concrètement, mais un tutoriel indique les commandes au fur et à mesure de leur première apparition (déplacement, saut, et petit pouvoir magique débloqué par la suite). Et comme le magicien se trouve dans une pièce avec une porte au fond, il n’est pas difficile de comprendre la suite.
Le but sera donc d’avancer pour atteindre la sortie de cet endroit étrange. Mais ce ne sera pas si simple, évidemment. Déjà il n’y a pas de plan donné. Il faut le chercher dans chaque étage parcouru (et il y en a 14 !). Puis ce n’est pas un jeu d’orientation, mais de vraie réflexion. Le jeu va se diviser en 4 grandes sections, chacune avec un objet sur le thème des vieilles consoles, à retrouver ou à récupérer.
Dans la plupart des pièces, la sortie ne sera pas si facile à atteindre. Un peu (ou beaucoup de réflexion), mais aussi de la dextérité. La vue isométrique est un régal pour piéger les joueurs, et la présence de nombreux éléments dangereux pour le magicien demandent une grande attention.
C’est ce qui m’a posé beaucoup de problèmes sur la dernière partie du jeu, et je dois avouer avoir pris sur moi pour le finir car je voulais savoir comment était la sortie ! J’ai fait preuve de beaucoup de patience et de self-control !
Un labyrinthe plein de pièges
Lac empoisonné, tourelles de feu, pics, électricité… Au fur et à mesure de son avancée dans ce labyrinthe géant, le magicien fait face à une multitude de dangers. Sur les 14 étages du jeu, quelques thèmes ressortent, avec une première partie plutôt cave, liquides et caisses en bois, une autre enneigée avec les glissades et blocs de neige associés, et une autre un peu plus technologique avec des lasers et phénomènes mystiques.
Les ennemis sont assez rares, le risque vient le plus souvent de l’environnement, mais il y en a tout de même. Donc attention ! Il est essentiel de prendre quelques secondes de réflexion à chaque arrivée dans une nouvelle pièce, pour comprendre ce qui nous attend et comment le surmonter. Même si parfois vous n’aurez pas ce temps…
Si au début le chemin est tout tracé et évident, il se complexifie drôlement au fil du jeu, pour devenir bien tordu sur les derniers étages ! Le plan n’indique pas où se trouve le magicien, donc il faut garder en mémoire l’ordre des pièces traversées pour savoir où on se trouve. Mais il est toutefois rare de se perdre totalement. C’est plutôt que pour certaines énigmes, il est nécessaire de commencer par une pièce pour trouver une clé ou activer un mécanisme, et donc il faut un peu errer dans l’étage.
Lumo contient des plateformes mouvantes, des ventilateurs ou encore des bulles, pour se déplacer au-dessus de pics et liquides empoisonnés ou pour changer d’étage. Certains des mécanismes à activer sont une multitudes de petites actions qui paraissent anodines mais vont donner le résultat escompté. L’avantage, c’est qu’une fois atteint et activé, une petite cinématique nous montre ce qu’il se passe exactement. Il ne reste plus qu’à trouver où pour avancer…
Canards, cassettes, pièces et autres joyeusetés
Vous les verrez dès le début (enfin surtout au début je devrais dire), il y a des canards un peu partout ! Dès qu’il y a de l’eau, ou tout autre liquide où ils peuvent être. Mais ce sont des canards en plastique, les jaunes qu’on met dans le bain pour jouer. Ils ne sont pas là que pour décorer, et vous apprendrez très vite qu’ils font partie des nombreux collectibles à essayer de récupérer dans le jeu.
Mais forcément, réussir à les atteindre, et à changer de pièce pour valider leur récupération, n’est pas toujours facile. Cela apporte un dynamisme et un challenge supplémentaire au jeu. Et c’est probablement pour ça qu’ils apparaissent principalement au début. La fin du jeu est suffisamment complexe, pas besoin d’en rajouter !
Il n’y a pas que des canards à récupérer dans Lumo. Ceux-ci sont assez évidents dans les pièces que vous parcourrez, mais il y a également des cassettes dans des pièces plus ou moins secrètes (certaines très bien cachées, la vue isométrique aide à cacher certaines portes), et des pièces de monnaie qui vous seront utiles pour accéder à des niveaux bonus. Ces derniers plairont beaucoup aux nostalgiques des jeux rétros car de nombreux clins d’œil en font partie ! Pas que dans cette partie d’ailleurs, il y en a de partout !
La sortie du ce jeu n’est possible qu’une fois les 4 objets retrouvés, sachant qu’il est facile de tomber dessus en parcourant le labyrinthe de manière assez linéaire. Mais il est fort possible qu’elle soit différente selon le nombre de collectibles que vous aurez réussi à récupérer ! La rejouabilité est donc assez présente, pour de nombreuses heures de plus !
Editeur : Thalamus Digital (développeur Triple Eh?)
Supports : Switch (PC, PS4, PSVita, Xbox One)
Tarif Switch : 19,99 € (1,99€ jusqu’au 09/05/2021)